Auteurs :

Kurt Bremen

† Ténébreuse † (Zandramas)

Theodora

Kurt entra dans la tour un sourire jovial aux lèvres, de l'extérieur il avait entendu maints bruits de festin et de ripailles. Mais sa surprise fut complète lorsqu'il découvrit le nombre de gardes ivres. Et bien on Ripaille ici ! Lorsqu'un étrange être perdu dans une danse solitaire vint le percuter Kurt pris le parti d'en rire puis s'emparant d'un fût qu'il perça il se mit en devoir de vider.

* Si l'empereur nous voyait...* A cette pensée Kurt éclata de rire et trébucha sur une chaise, son armure tinta sur le sol... Il n'avait pas l'habitude de boire... Du moins pas autant... Enfin pas du tout même...

Ainsi la dame si mystérieuse était revenue... Cette fois-ci, Alista n'allait pas la laisser partir sans discutailler un petit peu. Elle se leva doucement de sa chaise et s'approcha du bar où elle s'était assise. à ses côtés, elle remarqua Kâstor, toujours aussi allumé et passa, bien sûr, au côté de la chose qui ne paraissait pas si mécontente de partir et de se saoûler.

Elle s'assit à côté de la ténébreuse ombre et dit : Bonjour... Puis-je commander quelque chose pour vous ? Elle fit un geste de la main et un péruvien apparut rapidement.

Elle regarda la ténébreuse commander ce qu'elle voulait puis ajouta : Et moi, ce sera un verre d'hydromel bien frais... Puis un instant de silence, elle continua de dire à la dame : C'est la deuxième fois que je vous vois ici, vous m'en voyez ravie... Cet endroit vous plait-il ? Cherchez-vous quelque chose de particulier ?
Elle la regarda avec un sourire pour l'encourager à «parler».

† Ténébreuse † se tourna vers la Dame, un peu mal à l'aise qu'une étrangère s'adresse à elle, mais soulagée à la fois de constater que cette personne ne semblait pas en prise aux effets de l'alcool qui voulait à flot.

Elle observa un moment, intriguée, le péruvien qui s'était approché, puis, après un moment, elle se décida à commander quelque chose. Elle n'avait pas parlé, mais pourtant l'être s'était tourné vers la garde pour prendre sa commande. Le péruvien s'éclipsa pour aller chercher les breuvages.

† Ténébreuse † plongea alors son regard dans celui de celle qui s'était joint à elle. Ses pupilles blanches sur fond noir percèrent le voile de la conscience de la dame pour lui transmettre ses pensées.

Madame, dit-elle, faisant entendre sa voix caverneuse dans l'esprit de celle-ci, je me nomme † Ténébreuse †, je suis l'héritière des silences. Je vous prie d'abord de m'excuser de ne pas m'adresser à vous à voix haute, mais je ne le puis.

Elle fit une pause alors que le péruvien apportait les deux verres d'hydromel. Portant le verre à ses lèvres, elle attendit un instant, laissant à la dame le temps de se faire à l'idée qu'elle lui parlait par la pensée. Après un bref instant, elle reprit.

Je ne cherche rien, si ce n'est un endroit pour prendre un verre. On m'a largement venté la qualité de l'hydromel de cet endroit, et la réputation de la Garde Noire la précède. La curiosité a d'abord mené mes pieds ici, puis, après avoir fait une charmante rencontre... elle tourna son regard vers Kâstor qui cuvait doucement à ses côtés... j'ai décidé de revenir.

Elle but à nouveau à son verre, laissant le goût voluptueux de l'hydromel se répandre sur ses papilles. Le liquide était frais et sucré, mais procurait pourtant une douce chaleur au corps qui le consommait. C'était les joies de l'alcool.

Mais dites-moi, vous qui semblez si noble, quel destin vous a mené sur les routes tortueuses du combat?

Kurt Bremen ivre mort se cramponnai a ce qui semblait être une chaise... A moins que... Cette chevelure... Cette couleur !

Oh merde ! Mille... Excu.ses... Je suis... confus... Dame Alisto...a...Alista

il lâche l'archiviste et sans aucune autre aide ne put retenir un cri de surprise.

Qui m'a enlevé le sol ! Gueula-t-il dans un grognement porcin, ses mains aggripant le tonneau... Presque plein...

Hé bien, commença-t-elle avant d'être interrompu par Kurt. Elle posa ses yeux verts sur l'homme qui la rendait en cet instant stupide. Elle dit sèchement au nouveau milicien : Je crois que vous seriez mieux dans vos appartements... Et si par malheur, vous refaites ce que vous venez de faire aller voir dame Theodora, je suis sûre qu'elle saura vous empêcher de trop boire...

Son regard froid se posa ensuite sur le verre d'hydromel qu'elle avait commandé et petit à petit son regard s'adoucit pour redevenir normal. Elle regarda alors la Ténébreuse dame et dit doucement : Cela ne me gêne aucunement... tant que vous n'êtes pas sourde ! Un sourire embellit alors la dame aux cheveux de feu. Puis elle ajouta comme une évidence : Vous pouvez venir ici comme bon vous semble, Ma Dame... Si j'y suis, je me ferais bien sûr un plaisir de discutailler de tout et de rien !

Un instant de réflexion, elle pensa aux raisons de sa venue à la Garde... Elle lui expliqua doucement : Il y a bien longtemps, j'étais une princesse... Malheureusement, tout changea et je fus exilée de ma patrie d'origine... Lorsque j'arrivai dans la cité éternelle, je voulais venger ceux qui étaient morts... Ma famille... Et je m'engageai à la Garde pour trouver le coupable... Lorsque je le vis mourrir, je me rendis compte que ma famille était là et que plus jamais je retournerais dans ma ville... à moins d'avoir une bonne raison...

La gorge sèche, elle but un peu d'hydromel qui lui donna le courage de continuer à raconter son récit : Depuis que je suis ici, voilà de cela plus d'un an, je me suis fait des amis et pour rien au monde je désirerais m'en séparer! Je suis devenue l'Archiviste de la Garde Noire du Warfo et suis à présent dans le Conseil de la Garde...

Elle sourit à nouveau et ajouta : Et comme vous pouvez le voir, je ne suis pas mécontente de ma place ! Son regard émeraude resta scotché à celui de la dame et la question qui lui brûlait les lèvres se prononça : Mais, parlez-moi de vous... Comment cela se fait-il que vous ne puissiez point parler ?
Elle l'encouragea d'un sourire et lui resservit de l'hydromel.

Theodora constamment occupée par les soins qu'elle prodiguait à son ami Corenléo San qui n'était manifestement pas prêt de se remettre du mal qui le rongeait avait maintenant grande peine à veiller sur ses miliciens...

Et c'est honteuse qu'elle vit la façon dont Kurt Bremen se tenait.

Elle laissa Coren un instant pour réprimander Kurt.

«KUUUUUUUUUUURT!!!!

J’attends tes explications sur ces manières. Tu as manqué de respect à Dame Alista et fait honte à toute la Garde! Et tu te prétends chevalier?

Va dessaouler ailleurs et dès demain présente toi propre et tout en excuses à Dame Alista et attèle toi à nous prouver ta valeur! Peut-être ainsi regagneras-tu le respect de la Garde...»

A peine ces mots prononcés que l'asiatique s'était écroulé au sol... Il requérait une veillée constante...

Theodora quitta alors la Tour, Coren sous le bras.

† Ténébreuse † écouta attentivement le récit de la Dame, sans porter plus d'attention à celui qui s'était nonchalamment accroché à elle. Et si elle lui révélait quelque chose sur LUI? Mais non, le récit de la Dame ne contenait aucune révélation. Son esprit peut-être, mais il n'était pas encore temps de se permettre une telle familiarité. Plus tard, elle fouillerait dans les méandres de l'inconscient de la Princesse, et peut-être y trouverait-elle quelque chose.

Vous semblez avoir beaucoup souffert, et j'en suis désolée, finit-elle par répondre après un long silence. Elle avait regardé Kâstor partir sans mot dire, un léger pincement au coeur face à son évidente indifférence à son égard. Je me doutais bien qu'un passé funeste avait mené vos pas jusqu'ici. Je me réjouis néanmoins que vous ayez accompli votre mission et que vous ayez trouvé par la même occasion une nouvelle famille. J'espère qu'il en sera de même pour moi, mais l'avenir seul me le dira.

La peau de † Ténébreuse † luisait légèrement, comme si elle avait été faite de nacre, et ses index étaient particulièrement longs en comparaison aux autres doigts. Ses ongles étaient plus durs que la pierre et d'un gris sombre et inquiétant. Ses pupilles blanches étaient comme des trous sans fond au milieu de son visage si sérieux. Elle porta sa main à son verre tout en se demandant si elle devait ou non révéler à cette étrangère la raison de son silence. Devait-elle mentir? C'était la première fois qu'elle était confrontée à cette question et elle ne savait trop comment réagir. Le malaise pouvait se lire sur son visage. Elle prit finalement sa décision.

J'ai le don de clairvoyance, dit-elle enfin. Pour le conserver, je devais perdre ou la voix, ou la vue, ou l'ouie. À ma naissance, le Grand-Prêtre de la lune rouge a décidé de me laisser l'ouie et la vue et de m'enlever le don de la parole. Chaque choix comportait son lot de désavantages, mais il est plus facile de remédier à l'absence de voix qu'à l'absence de vue ou d'ouie. Mon maître m'a toujours parlé par la pensée et c'est par la pensée que j'ai appris à parler également. Je pourrais parler à voix haute, j'ai les organes nécessaires pour ce genre de chose, mais si je devais le faire, je perdrais le don à jamais, et je ne puis me le permettre, pas encore.

Elle s'arrêta là. C'était la première fois qu'elle parlait de son don à une personne étrangère à son peuple, et elle ne se sentait pas prête encore à dévoiler sa mission à qui que ce soit. Était-elle digne de confiance? L'avenir le lui dirait. Elle savait que la Dame avait une âme pure, elle l'avait lu dans son coeur, mais mêmes les meilleures personnes peuvent commettre des erreurs.

Kurt se redressa, le teint rouge... Plus par la honte que par la boisson.

Je présente à l'assemblée mes plus sincères excuses. Je vous pris de vouloir bien passer outre ce comportement indigne de mon rang et de ma garde. Ceci ne se reproduira plus. J'en fais le serment. Pas une goutte de cette boisson ne franchira mes lèvres.

Le chevalier, l'air fier malgré une démarche chaloupé gagna la porte. Dans une sortie digne d'un chevalier de son rang. Le bruit de ferraille dans l'escalier et la bordée de jurons vinrent tout gâcher...

Armure de noix ! C'est décider je l'enlève !

Le chevalier se dirigea vers le castel, bien décidé à tenir sa promesse ainsi que pour revêtir des vêtements plus adéquate à sa vie citadine.

Dame Alista avait écouté le récit de la Ténébreuse et elle comprit alors le malaise qu'elle pouvait sentir dans les yeux de la belle. Elle murmura : Vous avez bien fait de choisir la voix car si cela était la vue, nous n'aurions pas eu la chance de voir votre regard...
Elle lui sourit doucement, rebut de l'hydromel, boisson des dieux... Elle garda le silence un moment, laissant un temps de repos à l'héritière des silences.

Puis, elle reprit la parole et parla de ses différents exploits dans la cité. La Lutte contre LUI, puis les différentes actions qu’avait faites la Garde. Retrouver la Dame alors qu'elle était perdue, conquérir les Ruines, se battre fièrement pour trouver le Monastère Maudit ou encore battre Isis et ainsi gagner un louveteau !
Puis, elle vit Kurt Bremen s'excuser de son attitude si indigne d'un garde. Elle lui excusa son geste déplacé et elles l'entendirent dans l'escalier... Elle se demanda un instant s'il était tombé ou s'il s'était perdu à entendre le bruit qu'il faisait.

Alista laissa un instant son esprit vogué et sans vraiment s'en rendre compte elle dit par la pensée : Que me réserve mon futur ?

Elle ne savait pas si la ténébreuse avait pu entendre son esprit, mais elle avait essayé comme cela, la seule question qui lui venait à l'esprit et qui la terrorisait...

Loin de la tour de garde dans le castel, la chambre du milicien Kurt Bremen est dans un désordre faramineux. Au milieu du capharnum une silhouette, nue, jette pèle mèle pièce d'armure et souvenirs de campagnes.

Pas assez d'exploit ! Et la défense d'Erengrad, la reprise de Middenheim, la bataille de la gorge des alizées... J'en ai fais des tonnes... Ma bannière a flotté sur toutes les batailles de ces 30 dernières années et on ose me dire que je n'ai pas assez d'exploit ! Ça va changer ! Ah oui !

Plus tard.

Des immenses sacs en toile de jute remplis à ras bord de toutes sortes de bibelots sont entreposés devant la porte du milicien. Lui est tranquillement assis sur le lit spartiate, sa chambre vide de tout ornement. Mise à part son armure contre un mur et sa lance accroché au dessus de la cheminé.

Kurt Bremen porte un uniforme flambant neuf.

Bon c'est pas le tout mais au boulot... Mes gars s'entraîne pourquoi pas moi...

Les récits et aventures de la belle étaient passionnants. † Ténébreuse † ne pouvait se venter d’avoir vécu autant de choses, elle gardait donc le silence, laissant la Princesse énumérer toutes ces choses, bonnes et mauvaises, qu’elle avait vécu. Elle écouta les excuses du chevalier sans y porter plus d’attention.

Un long silence accompagna la fin des aventures de Dame Alista, puis, une voix mélodieuse retentie dans son esprit. La voix manquait certes d’assurance, mais c’était un début. La cybille était surprise de constater que son interlocutrice pouvait s’exprimer par la pensée avant tant de facilité. Sa question la troubla, et elle hésita un moment. Elle ne voulait pas blesser cette Dame qui bien qu’elle put paraître forte, apparaissait à ses yeux comme une femme fragile et pourvue d’une impressionnante sensibilité. Après une brève hésitation, elle lui répondit enfin.

J’aimerais vous répondre ma Dame, mais je ne le puis. Je ne fouillerai pas vos songes à la recherche d’un quelconque indice pouvant me révéler votre avenir, du moins pas maintenant. Il vous appartient de le découvrir, au fil du temps. Et croyez-moi, pour avoir la force d’affronter son destin, il vaut souvent mieux en ignorer les différents obstacles.

La jeune elfe-sphinx posa ses yeux sur son verre qui était maintenant vide. Elle le regardait avec intérêt quand ses mains se crispèrent sur le comptoir, ses ongles laissant leur marque dans le bar. Son visage qui semblait normalement si posé affichait maintenant une inquiétante moue, un pli sombre s’installant sur son front. Elle se leva soudain et plongea son regard dans celui de la princesse. Ce dernier était livide, elle semblait effrayée ou en prise d’un mal indescriptible.

Pardonnez-moi ma Dame, je dois partir sur le champ.

Sans même laisser la chance à la belle de répliquer, elle quitta les lieux.

Alista vit partir rapidement la belle Ténébreuse... Elle ne put lui répondre, si ce n'est lorsque la dame était déjà dehors... Elle pensa fort à un : «à bientôt, j'espère»
Elle avait posé sa question comme si elle avait peur de son futur... Au fond, elle savait qu'un jour elle reviendrait dans sa ville, mais quand ?

Après son départ, elle finit son verre d'hydromel qui s'était réchauffé et qui maintenant avait un goût dépassé puis elle se leva et se dirigea vers la fenêtre. Elle déplaça un banc et parcourut du regard la cité éternelle d'un côté et les vastes terres désertes. Puis son regard se déplaça vers le ciel qui était tourné au gris... Elle vit un oiseau arriver à l'horizon... Elle ouvrit la fenêtre et le faucon délivrant une missive se posa sur son bras tendu.

Elle lut la missive, son visage devint plus crispé, puis doucement, elle s'excusa et partit en direction de ses quartiers...

Auteurs :

Elmure Greeneye (Alistouille)

Elghinn's Anon

Theodora

Un galop de cheval arriva près de la tour... Un homme, Elmure Greeneye, descendit de l'animal et s'approcha de la porte. Une jeune femme attendait devant l’entrée, elle voulait certainement monter dans la tour...

Il la salua puis il frappa à la porte à son tour. Un des deux gardes ouvrit l'orifice de la porte pour voir qui se présentait... il reconnut l'homme alors ils les prièrent d'entrer mais surtout de ne pas oublier de laisser leurs armes à l'entrée...

Elmure posa son épée longue, puis il attendit que la femme ait fini... Il l'invita à monter les hautes marches. Arrivés en haut, il poussa la porte et vit enfin les nombreuses personnes présentes.

Son visage semblait fatigué, mais surtout une nouvelle force semblait émaner de lui.
Il s'approcha de la table où s’était installé Alista quelques heures plus tôt et la rejoint. Il commanda un verre d'hydromel, sa boisson préférée, et commença doucement à en boire...
 

Ainsi Elmure était enfin de retour ! Elle le regarda se demandant ce qu'il s'était passé... Alors qu'en bas de la tour un des gardes invitait Elghinn's Anon a monté les marches également, sans ses armes...

Alista regarda la nouvelle arrivante arrivée en même temps qu’Elmure et lui demanda : Quelle est votre nom ? Et quelle est votre principale motivation ? Votre histoire ?

Elle lui sourit gentiement et demanda à un péruvien de lui apporta la boisson qu'elle voudrait... Puis, elle regarda son beau Elmure et lui demanda tout bas : Que s'est-il passé ?
Elle voulait savoir si les choses avaient évoluées...
 

Arrivée en haut des marches, je fus de suite acostée par une femme de belle stature. Sans doute m'avait-elle vue entrer dans la tour.

Je me nomme Elghinn's Anon, vestale de Chloris. Répondais-je poliment en m'inclinant légèrement. Je remarquai une vaque dans laquelle quelques fleurs avaient été jeté négligeament. Je m'en rapprochais alors.

Je suis venue mettre mes divers talents d'herboristes au service de la Garde en échange d'un lieu où je pourrais m'épanouir. Dis-je tout en carressant délicatement les fleurs presques fannées. Queqlues secondes plus tard, elles se redressèrent, remplissant la pièce de leur parfum d'origine.
Avant de répondre à votre dernière question, si je puis me permettre, il est de convenance que vous me disiez votre nom, puisque vous connaissez le mien.
Un beau sourire illuminait mon visage, ravie d'avoir put redonner quelques forces à ces pauvres plantes.

Alista regarda l'herboriste et lui dit doucement qu'elle s'appelait Dame Alista et qu'elle était l'archiviste de la Garde Noire du Warfo... Son rôle consistait à rassembler les archives de la garde, de les actualiser...

Puis, alors qu'elle attendait que la dame lui raconte son histoire, Dame Alista demanda à Theodora de lui donner également ses motivations ainsi que son histoire, même si cela était très long...

Elle avait son temps...
Son regard tomba dans celui de Elmure... Attendant qu'il lui raconte tout ce qui s'était passé...

Theodora s’inquiéta auprès d'un péruvien : Servez-vous de la vodka ? Celui-ci la rassura et la servit. Elle l’avala en quelques grandes rasades et en recommanda aussitôt avant même d’avoir posé son verre sur la table. Elle remercia le péruvien et se mit à raconter après avoir digéré la rafale de question que venait de lui asséner la rousse.

Je me nomme Theodora. Je pourrais vous raconter mon histoire mais croyez-vous qu’une vie entière puisse se résumer en quelques phrases ? Surtout que cela fait maintenant bien longtemps que je parcours le monde. Je vais toutefois essayer de me limiter aux point essentiels qui pourrait vous intéressez sans vous lassez.

Je suis une Lorialet.

Theodora perçu un éclair d’intérêt dans les yeux de la femme assise face à elle et développa :

 La lune est ma mère. Du moins, je simplifie, mes origines sont plus complexes que cela. Je suis née de l’union d’une drow, une vile adoratrice de Lolth que je répugne… 

Le dégoût pouvait se lire sur le visage de Theodora alors qu’elle racontait.

 …et d’un jeune paladin. Ces deux-là s’unirent dans un champ baigné par la pleine Lune. La drow fut ainsi engrossée par un rayon de Lune. Voilà pourquoi j’ai l’apparence d’une drow mais sachez que je réfute toute appartenance à ce peuple de lâches opportunistes. Ils sont vils et cruels, décérébrés et traîtres. Je suis donc une enfant de la Lune. Ceci fait ma force comme ma faiblesse… 

Theodora s’arrêta et but une gorgée.

En tant que Lorialet, je jouis d’une certaine forme d’immortalité. Cela fait maintenant 4000 ans que je vieillis et cela ne se voit pas. J’ai pu amasser des connaissances diverses dans autant de domaines variés et voyager à travers toutes les contrées. J’ai vu les générations se succéder et les pouvoirs changer.

Mais ma condition fait aussi ma faiblesse. Comme tous les Lorialets, je suis habitée par la Lune. Elle est en moi. Je la ressens partout et la vois à chaque endroit où mon regard se pose. Elle me parle en permanence…

Je ne désire pas plus vous dévoilez mes faiblesses mais je suis persuadée que vous pouvez imaginer ce que ceci implique… .

Elle s’interrompit, posant le regard sur ses interlocuteurs.

Mes motivations sont nombreuses…  dit-elle songeuse  … et mon histoire, à peine commencée… Aurez-vous la patience de m’écouter ?

Elmure Greeneye resta silencieux pendant un bon moment. Il ne savait pas par quoi commencer. Lorsqu'il prit enfin la parole, il commanda de l'hydromel tout comme Alista.

Après une gorgée bien mérité, sa voix claire se fit entendre. Il raconta :
Arrivé à Zarelrok, je suis allé rapidement auprès de mon souverain, Zarel I... Il allait mourrir... C'est pour cela que je suis parti si vite ! Sur son lit de mort, il m'a dit qu'il ne lui restait qu'à choisir son successeur... Il m'a demandé ce que je voulais et après quelques heures de réfléxion, il m'a nommé Ambassadeur de Zarelrok ! Mais il a précisé que si je revenais m'installer dans la ville, je serais le roi Zarel !

Son regard semblait soudain enjoué. Doucement, il prit une des mains de Alista et il lui murmura : Tu pourrais être ma reine, ma douce...

La phrase resta en suspens...
Il écouta le récit de Theodora et lorsqu'elle s'interrompit, il dit : continuez, je vous prie... cela est des plus intéressant...

Il avait retiré doucement sa main de celle de Alista et la regarda par intermittence.
 
Theodora reprit:

Je fus ainsi élevée en marge de la société drow. De mon père, j’ai hérité bon nombre de qualités humaines telles que la loyauté, la probité, le sens de l’honneur, du sacrifice qui sont pourtant perçues par les drows comme des handicaps voire des défauts… et je restai imperméables aux vices de la race de ma mère. Pire, les calamités que répandaient ces créatures me torturaient.

Un soir, j’ai fui à la lueur de la Lune. C’est là qu’a commencé ma véritable éducation. Mon cher astre m’a soutenue, aidée et appris tout ce dont j’avais besoin pour survivre dans ce monde. Je me rendis bien vite compte que je n’étais d’ailleurs pas seule. Je comprends la nature, faune et flore, et elle me comprend. J’ai bénéficié d’une aide que beaucoup devraient m’envier même si à notre époque une telle simplicité semble dépassée. Voyez-vous, j’ai vécu comme une sauvage. Mais heureuse. Tellement heureuse…. 

La mélancolie perçait maintenant la voix de Theodora.

Mes pas finirent par me conduire à la civilisation. Je fis mon grand retour après quelques années passées en hermite. Vous pouvez penser que je devais être handicapée d’avoir grandi ainsi… Tout du contraire, j’étais plus éveillée que la plupart des gens désinvoltes de mon âge… J’avais plus de connaissances aussi. La Lune m’a tellement appris… et mes réflexes étaient bien plus développés. J’eu à perfectionner quelques une de mes manières pour m’intégrer en société et ce fut tout.

J’ai connu beaucoup d’amours, des mariages, des joies, des peines, tout ce qu’une vie peut offrir. Et ce plusieurs fois.

Tout passe… Seule l’histoire reste, la connaissance, l’apprentissage. C’est maintenant ma quête. Je cherche le savoir…

Je cherche aussi une personne. Mon âme sœur... conclut-elle avec mélancolie.

Puis soudain, se rendant compte qu'elle avait beaucoup parlé:

Mais vous en savez déjà tant sur moi alors que je ne connais même pas vos noms, ni le pourquoi de votre présence en ces lieux. Etes-vous des Warfos ou des candidas comme moi? demanda-t-elle joyeusement.

Dame Alista avait écouté les récits ponctués par la présence de son cher et tendre... Elle avait été un peu soulagée lorsque Theodora avait repris son récit, laissant Elmure la lâcher.

Elle regarda Theodora et lui dit : Je m'appelle Dame Alista et je suis l'archiviste de la Garde Noire du Warfo... Pour ce qui est du jeune homme qui est monté avec vous, il s'agit de mon preux chevalier depuis longtemps... Il s'appelle Elmure Greeneye... Je croyais qu'il était mort...

Puis elle se tourna vers Elghinn's Anon et dit : Merci de nous avoir raconté votre histoire... Elle est des plus intéressantes...

Un sourire passa sur ses lèvres rouges, elle prit son verre d'hydromel et but doucement puis, elle en commanda une bouteille... Elle observa les différentes personnes présentes et elle se dit que cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait vu autant de personnes réunies... Elle se demanda où était passé les autres Gardes... Elle se sentait un peu seule, même s'il y avait Bastos et Corenléo San, ils ne parlaient guère...

Un moment de silence interminable tomba parmi les convives, elle se tourna alors vers un homme qui était assis un peu plus loin et qui buvait un double scotch et l'invita à venir à sa table et à se présenter. Elle avait suivi les différentes discussions qui s'étaient déroulés à d'autres tables et elle invita également XVII et Mary_ombres à venir à sa table pour parler tous ensemble...

Elle sortit une feuille d'un calepin et y écrivit une missive... Elle appelait les gardes à venir à la tour de garde pour rencontrer tout ces phénomènes... Elle se leva, ouvrit la fenêtre et envoya un oiseau aller porter le message...

Quelques heures plus tard, tout le monde commença à chanter. Elle commença à somnoler contre Elmure. Des personnes partirent dans ce laps de temps, d’autres arrivèrent…

Elle regarda un instant Elmure emplit de mélancolie. Elle se demandait pourquoi il n’avait rien dit…
Et s’endormit…

Elmure et Alista s’étaient assoupi, il ouvrit les yeux, il remarquait des tensions monter entre les membres de la garde et de simples visiteurs.
Tant de frictions lui donna mal au coeur. Un mal qu'il n'avait pas ressenti depuis qu'il était arrivé dans la cité éternelle.

Il se leva de son banc, Alista était toujours près de lui, et il se dirigea vers la porte qui donnait sur le tour de garde. Il l'ouvrit et sortit s'aérer. L'air était bon et lui remplissait les poumons de fraîcheur. Il se prit à penser à une autre ville, tout là-bas au nord...
Désormais, il était le futur roi et il s'embêtait à rester ici...

Il s'accouda à la barrière et resta pensif sur son futur. Allait-il rester encore longtemps ici ou allait-il repartir dans sa ville ?

Dame Alista se réveilla à son tour et remarqua qu’Elmure s’était absenté. Elle regarda autour d’elle et décida de monter au tour de garde. Elle se leva doucement et discrètement de sa chaise. Elle n'expliqua pas son «départ». Elle était soucieuse pour Elmure. Pourquoi était-il parti ?

Elle poussa la porte et vit Elmure. Elle s'approcha de lui, elle lui glissa à l'oreille : Que se passe-t-il, mon cher chevalier ?

Elle le regarda, il semblait absorbé par des pensées brouillées. Elle resta à son tour silencieuse et passa doucement un bras autour de lui peut-être pour le «réveiller» ou pour le faire réagir.

Il tourna la tête vers elle et lui expliqua : Faut-il que je reste ici ou faut-il que je parte... Je me sens blasé... Pourquoi est-ce que je reste...
Il n'y a aucune raison, car ici il n'y a pas d'activité... Il me manque quelque chose... Peut-être l'aventure, ou alors des responsabilités...

Il regarda l'horizon au loin qui l'appelait. Les pensées de départ tournaient dans sa tête comme un ouragan. Son regard se brouilla en pensant à ce qu'il louperait en partant et en restant. Il avait pourtant le choix, il devait savoir au fond de lui que s’il partait, Alista resterait. Qu'elle était attaché à cette ville plus qu'à la sienne.

Son regard se fixa enfin sur un oiseau dans le ciel. Il planait, il partait en direction du nord. Elmure Greeneye se releva alors et prit les mains d’Alista dans les siennes. Il la regarda dans les yeux et lui dit : J'ai pris ma décision... Je vais retourner dans notre ville... Je ne sais plus quoi faire ici... Je ne me sens pas à ma place...

Il lut de la tristesse dans les yeux d’Alista. Il ajouta alors : Ne pleure pas pour moi... Maintenant que je suis de retour, tu sais qu'il te suffira de venir me retrouver dans notre ville pour passer un peu de temps avec moi... Et je te ferais reine...

Un sourire se dessina sur les lèvres du roi. Il passa doucement sa main sur sa joue et l'embrassa tendrement. Une main passa dans ses cheveux rouges et ses lèvres quittèrent les siennes. Il la laissa alors et se dirigea vers la grande salle. Là il dit haut et fort : Je repars... Je rentre chez moi ! Si vous avez besoin d'aide, vous n'aurez qu'à m'envoyer une missive et mes chevaliers viendront tous pour vous porter assistance... Prenez soin de Alista, je vous prie...

Le futur grand roi de Zarelrok s'en alla alors sur son destrier en direction de la cité de Zarelrok. Et c'est ainsi que Elmure Greeneye quitta les arènes éternelles pour vivre sa vie qui lui était promise depuis si longtemps.

Dame Alista n'empêcha point Elmure de partir. Elle se dit que malgré qu'il parte, elle pourrait toujours le retrouver dans son ancienne ville. Elle n'était pas prête de partir de la cité éternelle, tout du moins pas de suite.

Il aurait fait un très bon garde malgré tout... Alista revint à l'intérieur de la tour de garde. Elle regarda la foule de gardes et de personnes présentes. Elle ne se sentait pas au meilleur de sa forme... Elle salua rapidement Theodora et les autres gardes puis elle s'éclipsa dans ses quartiers. Peut-être allait-elle pleurer, mais ça, personne ne le saurait car ce ne serait que des larmes qui couleraient le long de ses joues, point de bruit ne sortiraient de ses appartements...

Elle descendit alors les escaliers et partit rapidement une larme à l'oeil.

Auteurs :

Elmure Greeneye (Alistouille)

Kotaro

Bastos

Diakonov

Khenella V s'était absentée en silence. Elle revint silencieuse, remarquant que cela faisait bientôt un an qu'elle faisait parti de la Garde Noire du Warfo. Elle se souvenait encore de son premier jour... Des cuirasses offertes, aux taxes à payer sans oublier à l'ambiance lourde qui pesait.

Malgré cela, elle gardait un sentiment positif de cette expérience. Elle s'était fait des amis, des compagnons de route. Elle entra doucement dans la salle principale avec une missive dans sa main. Elle la déroula et la lut tout en buvant un café bien chaud pour se réveiller.

Elle s'arrêta brusquement, les pupilles bougeant rapidement de gauche à droite. Elle devait absolument rentrer à Khenelrok... C'était le jour où elle devait découvrir si ce qui était écrit était juste ou faux.

Elle se leva rapidement, pris sa cape et marcha en direction des écuries. Elle prit un cheval bien soigné et elle partit au galop en direction de Khenelrok.

****

Quelques jours plus tard, alors que la lune se dressait au dessus de la cité éternelle, deux cavaliers s'approchèrent de la tour de Garde. Un pied toucha terre et la lanterne au dessus du portique dévoila Khenella. Elle était de retour, le sourire aux lèvres. L'autre cavalier posa soigneusement son pied sur le sol également. Un peu près du même âge que Khenella, ses yeux verts étaient dirigés sur la porte de la Tour de Garde. Il prit la parole : C'est ainsi ici que tu vis maintenant...
Elle lui sourit doucement, puis elle répondit : Oui, depuis que tu avais disparu...
Il s'approcha d'elle et la serre tendrement contre lui. Il dit : Voyons ce qu'il y a là-haut...

Elle hocha la tête et frappa à la porte. Les deux gardes la reconnurent immédiatement. Mais lorsque leurs yeux tombèrent sur le jeune homme, ils lui demandèrent son nom par simple mesure de précaution. Khenella les fixa un instant puis après avoir vu le jeune homme mal à l'aise, elle dit : C'est un ami... il ne vous fera aucun mal...

La discussion s'arrêta ainsi et les deux jeunes personnes montèrent les marches pour aller à la salle principale. Ils entrèrent ensemble, laissant un silence tomber sur eux. Khenella lui montra un siège où s'asseoir puis alla commander une boisson. Le jeune homme aux yeux verts regarda intrigués les autres gardes. Tous semblaient demander son identité. Il dit doucement à Khenella : Alista... Dois-je dire mon nom ?...
- Oui, ils risquent d'être étonnés c'est tout...

Le jeune homme se présenta alors : Bonjour... Je m'appelle... Elmure Greeneye, pour vous servir...

Il se souvint alors de la raison du silence de la pièce... Après tout, il était sensé être mort depuis longtemps... Enfin, il espérait que ce ne serait pas une raison pour en faire tout un plat.

Il était toujours le même... Si on pouvait dire....

Khenella regarda Elmure et lui suggéra : peut-être pourrais-tu nous expliquer ce qui s'est passé...

Elle lui sourit et ajouta : peut-être devrais-je reprendre mon prénom d'antant...

Elle se souvenait parfaitement comment Elmure était disparu. En ce temps là, elle vivait à Khenelrok avec son père. Puis un seigneur, Messire Charmalin était apparu pour les festivités qui devait rendre Dame Alista (son ancien nom) mariée...

Les souvenirs tourbillonèrent devant ses yeux... La fin d'Elmure...

Le regard de Khenella revint sur Elmure... Etait-ce un rêve ou il était vraiment de retour ?

Elmure regarda sa belle, puis son regard se tourna vers les différents gardes présents. Il expliqua alors ce qui s'était passé.

Lorsque j'ai disparu, je n'ai pas été emmuré, mais je me suis retrouvé dans un monde parallèle... J'étais dans un monde démoniaque... ou alors c'était peut-être un monde de sorciers... C'était un endroit en tout point étrange, le ciel était d'un violet, même en plein jour !
Puis, le temps sembla devenir éternité. Je devais me battre pour trouver de quoi me nourrir.

Un jour un peu plus bleu que violet, je sentis une poussée, comme une aspiration et je me retrouvais à nouveau à Khenelrok. Je crus que j'avais rêvé. Un mage était en face de moi et il m'expliqua que tu avais disparu avant la terrible attaque de Fingolfin.

Je me suis présenté au nouveau roi de Khenelrok, qui portait le nom de Zarel I... Ils ont renommé la cité en Zarelrok. Zarel m'a expliqué tout les événements et je me suis mis à son service... Après quelques mois, je suis devenu son général... Puis, j'ai décidé d'envoyer une missive à toi... Il tourna la tête vers Khenella et la gratifia d'un sourire qui en valait mille.

Il lui dit doucement : Oui, j'aimerais bien que tu reprenne ton ancien nom... Par exemple Dame Alista... Comme au bon vieux temps...
Un silence s'installa lentement dans la salle. Elmure héla un péruvien et demanda de laisser le vin couler à flot... Il payerait tout...

J'arrivai vêtu d'habits innondés par la pluie et fit irruption dans cette tour mystérieuse. On m’interpella, me demandant mon nom et ce que je faisais la.

Je répondis :
-Je me prenomme Kotaro. Je viens en ces lieux car j'ai ou!i dire qu'une Guilde recrutait des Maîtres d'Arme assez vaillant pour braver tous les defis de cette tour .

Arriva vers moi une jeune femme séduisante, j'avança puis, timidement, recula en rougissant. Je sus qu'elle m'avait vu, moi et ma timidité habituelle lorsque que je désire m'adresser a une femme. Elle rit , puis me fit signe de la suivre. Elle me lança :
- Passez par cette porte et vous verrez un garde , il vous expliquera ce que nous attendons de vous, dans cette tour.
Elle rit puis m'ouvrit la porte.

Je vis un homme robuste, armé, c'etait probablement le garde.
J'avança vers lui, il me fit un signe de la main, je m'arretai donc, attendant qu'il m'explique le pourquoi de cette tour ...
 

Le garde en bas de la tour leva le sourcil un peu étonné de l'arrivée du jeune homme. Il ouvrit la porte, l'autre garde levant lui aussi un des sourcils broussailleux. Le premier dit alors solennellement : Par ordre du conseil de Garde, aucune arme n'est autorisé dans la tour.. Vous pouvez les laisser ici en attendant.
Le second ajouta d'un ton un peu agacé : Veuillez nous donner votre nom et la raison de votre visite...

Khenella ayant entendu du bruit, descendit les escaliers rapidement. Elle vit les deux gardes qui n'avaient pas l'air très cordial. Elle demanda au sieur de laisser ses armes en bas puis elle le pria de la suivre dans la salle principale.

Elle lui expliqua que tout le monde était accepté dans la tour, même ceux qui n'allaient pas poser leur candidature. D'autre part, cela permettait aux gardes de mieux connaîtres les futurs miliciens...

Elle lui sourit et l'invita à sa table où Elmure Greeneye buvait doucement du miellat. Elle appela un petit péruvien et le pria de rapporter à l'hôte de la boisson puis elle lui demanda : Qu'est-ce qui vous amène ici ?

Une petite pause puis reprit : Puis-je connaître votre histoire, messire ?

Bastos, après son entrée à la Garde Noire, s'était pris une mémorable cuite en compagnie de ses camarades. Il se réveilla patraque, avec un goût pâteux dans la bouche et un sacré mal de cheveux. Sortant de derrière une table renversée, il avisa Khenella en compagnie de deux hommes. Il ne connaissait aucun d'eux... En même temps, il était assez nouveau ici et ne s'était pas familiarisé avec tout le monde.

Il s'approcha de la table et s'assit sur l'un des tabourets, puis appela un des péruviens du tavernier pour qu'il lui serve un bon café.

«Et bien Dame khenella, aurais-je l'honneur d'être présenté à vos deux chevaliers servants?»

Elmure Greeneye ne laissa guère le temps à Khenella de parler et dit : Bonjour, je m'appelle Elmure Greeneye... Je viens de Khenelrok, tout comme Khenella... Enfin, Dame Alista... Je suis... euh... son amour qui était sensé être mort par un puissant sorcier...

Il esquissa un sourire puis se tournant vers la belle, il aperçut une nouvelle personne qu'il salua distraitement de la main. Il regarda ensuite celui à qui il avait parlé et lui demanda : Et vous ? Puis-je avoir l'honneur de connaître votre nom ?

Puis, il demanda au nouveau : et quel est votre nom, vous ?
Il prit un peu de miellat que Khenella avait commandé et en but tranquillement.

Moi, j'suis Bastos, surnommé le Blaireau de la Garde, rapport à mon totem, le blaireau... Donc, vous disiez que vous étiez sensé être mort, mais que finalement vous l'êtes plus? Eh ben, et moi qui pensait avoir été raisonnable sur la boisson hier soir!

Puis il partit d'un grand éclat de rire rocailleux qui firent se tourner quelques têtes, avant d'être pris d'une vilaine quinte de toux. Lorsqu'il fut calmé, Bastos dit:

Saleté de tabac! Bon, et sinon, t'es qui toi?, dit-il à l'attention de l'autre nouveau venu.

Je fus invitée par Dame Khenella à boire. Je restai muet, confus surtout, jusqu'à ce qu'elle prit la parole :
Qu'est ce qui vous amène ici ?

Je pris mon souffle, intimidée par la jeune femme, puis répondis :

-Je viens car j'ai à nombreuses reprises entendu parler de cette tour.
Un vide s'était fait, j’ajoutai :
Je suis venu principalement pour combattre a vos cotés et un vieil homme m'a conseiller de passer l'épreuve de la Tour.

Elle inclina la tête, puis elle me demanda :
Puis je connaître votre histoire messire ?

J’acquiesçai de la tête et lança :

-Au début de ma maturité, mon père m'avait fait, comme toute mes autres frères, guerrier d'une guilde de mercenaires.
Lors d'une guerre, dans les forêts du Nord, nous avions dû combattre contre des créatures, dangereuses pour les contrés d'un Roi. Ce jour fut probablement le pire de ma vie car je vis sous mes yeux mourir mes frères ...

Je pris mon inspiration, puis continua :

C'est ce jour que j'ai erré seul, durant moultes années.
On m'a dit qu'une tour réputée pour redonner courage avait été crée, je partis en sa direction ...

Je la regardai, attendant qu'elle me pose d'autres questions ...
 

Dame Alista/Khenella écouta patiemment l'histoire de Kotaro, puis elle lui demanda : Il semble que vous soyiez encore avec les forces de la nature...
Hum... Auriez vous un potentiel de boulet ?

Un large sourire apparut et elle ajouta à la limite de rire : Il nous faut toujours plus de boulets... On les enchaîne à la tour puis on les lance contre les autres alliances... Parfois ça marche... des fois non...

Elle ne put se demander quelle mouche avait piqué la «Chose» pour qu'elle vienne ainsi dire qu'elle était absente... C'était des plus préoccupants... L'absence de Stupid'gob, l'était encore plus...
Elle avait entendu dire qu'il allait être marié de force... Mais avec qui ? Un rosier d'après ce qu'elle avait entendu... Qui pouvait être l'heureuse/surprise élue ?!

Son regard se tourna vers Elmure et elle lui sourit doucement. Elle était si heureuse de le voir de retour vers elle! Allait-il la laisser à nouveau ?!

Elle finit par faire un geste et demanda à un des péruviens de servir ce que Kotaro désirait boire...
 

Elmure Greeneye observa Kotaro un instant, il semblait être intéressé à entrer dans la garde mais quelque chose ne marchait pas. Elmure avait une mauvaise impression sur le candidat.

Il demanda : Pourquoi êtes-vous encore dans votre alliance, si vous voulez venir à la Garde ?
Son regard innocent, il tourna la tête vers Khenella qu'il commença à reluquer... Cela faisait plus d'un an qu'il ne l'avait pas vu... Si ce n'est plus.
Etant donné qu'elle était à côté de lui, il prit doucement sa main dans les siennes et très tendrement, il les caressa.

Tout en faisant cela, il regarda Bastos et demanda : Depuis combien de temps êtes-vous dans la Garde au côté de ma belle ?
Il lui offrit un sourire et offrit une tournée à tout les gardes présents ainsi qu'au candidat.
 

Bastos observa Elmure attentivement. "Sa belle"? Il réfléchit quelques instants avant de répondre :

Et bien, je suis entré à la Garde tout récemment, d'ailleurs hier soir nous avons fêté ça avec force boisson, ce qui fait que peu de Gardes sont frais aujourd'hui, si vous voyez ce que je veux dire. Mais je connaissais votre aimée avant de faire partie de cette compagnie de mercenaires, sa réputation n'est plus àfaire dans la Cité Eternelle.

Elmure regarda Khenella un instant puis il se leva, et se posta devant la fenêtre... Il resta tranquillement, regardant en bas de la tour... Il remarqua quelques silhouettes qui se succèdaient mais qui ne se ressemblaient guère...

Il prit une profonde inspiration. Il se remémorait son retour à Zarelrok... Comment Zarel lui avait raconté l'histoire qui s'était passé durant son absence...

Puis, il redevint lucide lorsqu'il vit une nouvelle silhouette par la fenêtre... Ce devait être une jeune femme, mais, elle n'osa monter à la tour...

Qui sait ?! Elle allait peut-être venir un jour...
 

L'archiviste de la garde à la crinière rousse leva la tête lorsqu'elle entendit l'entrée d'un homme qui se présenta comme Diakonov. Elle regarda un instant la salle et se rendit compte qu’Elmure s'était posté contre la fenêtre regardant distraitement dehors alors que Sorsha était entrée toujours aussi discrètement.

Dame Alista, anciennement appelé Khenella V fit un hochement de tête pour saluer Sorsha. Maintenant qu'elle y pensait, elle n'avait jamais vraiment parlé avec la demoiselle... Pourtant, il lui sembla qu'elle avait sa chambre non loin de la sienne...

Elle se leva alors et se joint à la dame et au nouveau venu. Elle dit alors : Bonjour, très chère camarade... ! Elle esquissa un sourire puis se tournant vers le nouveau : Voulez-vous boire quelque chose, messire ?

À ce dernier mot, elle sentit un regard posé sur elle... Elle se retourna vers l'autre personne présente, Elmure, mais il observait toujours les allers et les venues...

Elle demanda alors à Sorsha : Comment vous portez-vous aujourd'hui ?
Elle fit un signe de la main et un péruvien arriva, elle commanda un verre d'hydromel... Le péruvien attendit que le sieur commande quelque chose...
 

Diakonov ne réfléchit pas longtemps avant de demander un concentré d'efferalgan sucré. Une question parmis tant d'autres trottait dans sa tête :
(Voix caverneuse)
-comment les gardes du Warfo peuvent rester fonctionnels s'ils constamment plongés dans un état d'éthyllisme avancé?
 

Dame Alista resta pensive à cette question. Il était vrai que peu de gardes restaient longtemps sobres... Elle était d'ailleurs probablement, une des seules à ne pas abuser de la boisson.

Son regard émeraude se posa sur le «nouveau» et elle lui répondit doucement : Il semblerait que ce soit le mélange entre éthyllisme et nourriture peu recommandable qui aident ainsi les Gardes à être maîtres de leurs pensées... et de leurs décisions...

Le péruvien apporta la boisson à l'homme, puis Alista lui demanda un peu maladroitement : Qu'est-ce que c'est que cette boisson ?

Alors qu'il allait répondre, son esprit s'envola pour un léger souvenir. Elle ne se souvenait pas avoir vu un garde sobre de sa vie... Elle se souvint de dérapage alcoolique... de sol à laver... Puis soudain, son esprit revint à sa place laissant un léger froncement de sourcils.
Elle demanda encore : Pourquoi voulez-vous nous rejoindre ? Puis : Parlez-moi un peu de vous... de votre histoire...

Elle prit doucement le verre d'hydromel que le péruvien avait apporté et en but doucement à petite gorgée, l'alcool coulant dans sa gorge et la réchauffant.
 

Il était resté à la fenêtre et vit soudain cette même silhouette puis il la vit entrer avec une autre silhouette... Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent. Un garde et une jeune demoiselle entourée d'une cape noire.

Il leva la tête et les détailla. Cela faisait encore peu de temps qu'il était là et pourtant sa longue absence lui avait appris à observer. Quitte à se tenir à l'écart pour pouvoir mieux parler, mieux comprendre ce qui se passait aussi...

Au moment où Alista avait dit «Messire», il n'avait pu que la regarder, craignant qu'elle ajoute un «Charmalin»... Celui qui avait essayé de le tuer...

Il était pensif... Que se passait-il à Zarelrok ?! Qu'advenait-il à Zarel, lui-même ? Pourquoi ne lui avait-on pas donné de nouvelles ?
Il regardait à travers la vitre, perdu... Il fallait qu'il se renseigne... Il tourna la tête vers Alista qui était occupée à parler, puis lentement, il se leva. Il s'approcha d'elle, se pencha à son oreille et lui murmura : Je vais aller voir à Zarelrok... Je crains le pire...

Elle tourna la tête vers lui, puis son regard vert dans le sien, il étouffa un mot d'amour, puis, il s'excusa et descendit les escaliers en direction de ses quartiers pour partir...
 

Diakonov but d'une traite son cockail.
(Voix caverneuse)

-Cette boisson est un cockatil qui m'a été recommandé par un ami rencontré dans un des derniers rêves du Grand Draconnique. Je ne suis pas un fanatique, et cet être n'est ni mon gourou ni mon dieu. Je ne suis en fait qu'une projection des rêves d'une créature qui s'est endormie à une distance inestimable. Ainsi, lorsqu'elle se réveillera, je disparaîtrai. Je ne vis que pendant le sommeil du Grand Draconnique.

A ce moment-là, il se demanda si la guerrière aux cheveux de braise portait réellement un intérêt à ses propos. (Voix caverneuse)

-Toujours est-il qu'en ce moment, la créature est plongée dans un profond coma, et je suis susceptible de rester dans la cité pour un bon bout de temps.

Le regard émeraude était intimidant. Il alla se poser quelques instants sur un homme blond qui venait saluer Alista. Ils semblaient intimes.
(Voix caverneuse)

-Ce qui me motive à intégrer la Garde Noire du Warfo? La renomée de la guilde, qui s'étend au-delà de la porté du regard quand on est en haut de la tour, l'expérience qu'elle peut m'apporter pour la durée du rêve. Et avant tout, les archives de la Tour, qui élucideront peut-être mes questions quand à la bête qui me rêve.

Diakonov vit alors pénétrer dans la salle cette femme. Il la salua d'un geste amical de la main.
 

Son regard sembla troublé lorsque Elmure partit, elle murmura pour elle en regardant par la fenêtre : J'espère qu'il ne lui arrivera rien... Puis elle regarda Diakonov, redevenant de plus en plus attentive en cette étrange personne.

Elle dit dans un souffle, un peu confuse : je vous prie de m'excuser pour cette légère «absence»... Ne craignez rien, je vous ai écouté et c'était fort intéressant ! Et je trouve que c'est une bonne raison pour entrer à la garde ! Mais dites-moi, avez-vous un potentiel de boulet ?

Un large sourire passa sur ses lèvres, elle passa doucement sa main dans ses cheveux de feu.
Elle pensa un instant que son passé à elle n'était pas très connu dans la cité, même si une sorcière avait écrit son histoire il y avait de cela pratiquement un an...

Elle appela un péruvien et lui dit : Tu serviras ce que tout ses gens souhaitent... c'est moi qui paye ! Tournée générale !

Elle tourna son regard vers les autres, puis lorsqu'ils eurent tous une boisson, elle leva son verre d'hydromel et dit : à la vôtre !! Santé !!

Puis, lorsqu'ils eurent fait le même geste, elle se délecta encore du nectar, sentant l'alcool montant doucement à ses joues. Quelques heures plus tard, elle décida de rentrer dans ses quartiers après sa longue journée.

Auteurs :

Greyhunter

Sorsha

Gudruk

Balian Saint-Clair

Jarnak

Le soleil était tombé doucement sur la cité éternelle et alors que le froid se faisait plus insistant sur les peaux frêles des jeunes femmes, ELLE arriva par la porte principale portant un manteau de toute évidence «Noëlien».

Elle arborait un sourire aux lèvres rouges et monta d'un pas assuré les grands escaliers... Elle poussa la lourde porte de la salle principale. Ses cheveux toujours tombant sur ses épaules, son regard plus lointain que d'ordinaire, elle venait de revenir d'un long voyage et voulait surtout passer de bons moments avec ses amis mais elle savait pertinemment qu'elle devrait y retourner... et qui sait... Retrouver une nouvelle Khenelrok...

Elle s'assit élégament, dénotant en partie les origines royales de son éducation. Elle appela un des péruviens et lui demanda un jus de pomme... puis elle lui demanda un cocktail de fruit.

Le péruvien apporta un verre rempli d'une boisson verte. Khenella regarda le verre puis après l'avoir senti elle en but doucement une gorgée sucrée lui donnant envie de découvrir d'autres contrées. Elle regarda ensuite les gardes présents et leur gratifia d'un sourire accompagné d'un salut.

Greyhunter entra dans la tour en chantant. (comme un nain, donc mal)
Il prit place auprès de ses compagnons et commanda un verre et un rat. (sauce tomate, le rat)
Oui, j'ai appris le départ de Shix...C'est bien dommage, il était un peu comme un demi-frère pour moi.
 
Greyhunter soupira, puis reprit la conversation sur un sujet plus gai.
Quoi qu'il en soit, il est vrai que je n'étais plus venu ici depuis un moment... Je viens de compléter mon équipe de nains à son effectif maximum, et je suis très occupé avec mes nouvelles recrues, tandis que mes gladiateurs plus anciens continuent à bien progresser. J'ai également combattu dans la pénitence, mais nous y sommes bien trop dispersés, et mes nains ne sont pas encore assez expérimentés pour y demeurer fort longtemps.

La nuit était déjà bien avancée quand une silhouette se profila à l'horizon, au départ les gardes crurent voir un membre de la Garde Noire, car elle était vêtue tout de noir, mais lorsque ses pas la rapprochèrent des lumière qui éclairaient la porte de la tour, les deux gardes se rendirent compte qu'il ne connaissait pas cette jeune femme.

Elle était semblait fragile au premier abord, d'une taille moyenne, avec une chevelure noire qui lui tombait sur le visage, un peu comme lorsqu'on s'est fait surprendre par un orage d'été, et des yeux noirs, mais qui loin d'exprimer de la tristesse recelait une certaine chaleur. Elle avait une grande épée à deux mains dans son dos, dont on pouvait voir nettement une tête de dragon sur la fin du manche.

Arrivée à la hauteur des gardes elle s'adressa doucement à eux en ces termes:

«Veuillez m'excuser d'arriver à une heure si tardive, mais l'on m'a dis que si je cherche la plus grande confrérie de mercenaire de la cité, c'est ici que je de vais venir.»

Elle s'arrêta un instant pour observer la réaction des gardes et ajouta d'un souffle, presque comme un murmure:

«Puis-je entrer ?»

Une ombre se trouvait derrière l'humaine. Une ombre immense, tellement qu'étant à quelques metres, on pourrait la confondre avec une masure délabrée ...
Le crépitement des flammes et le chahut dans la taverne semblaiet avoir couverts son avancée, mais de toute façon, seul son pas lourd était audible, même pas l'habituel tintamarre qu'aurait pu faire son armure gothique couleur d'ébène si elle n'avait été forgée parnotre forgeron national et parfaitement ajustée, les différents éléments de l'armure ne s'entrechoquant jamais.
Une hache assortie à l'armure, à l'exception de ses reflets rappelant la moire, était attachée dans son dos. Le tranchant faisait la taille d'un grand homme et les haches à deux maisn traditionnelles faisaient l'impression que fait un lapin à coté d'un ours, d'un jeune ratling à coté d'un orc, d'une sardine à coté d'un requin ...

La lumière des torches vint lécher son heaume et laissa entrevoir la face burinée par les duels, les combats, les batailles du massif guerrier.

Grogna plus que parla, de sa voix grave et roquailleusement :

Ouais, et feriez bien d'entrer ou de déguerpir, j'voudrais pas vous marcher d'ssus par inadvertance Har har ( ébauche de rire)

Le juge fit un sourire noir en entendant la taquinerie de Khenella, mais il ne dit rien, un simple regard suffit à indiquer à la jeune femme que c’était un sujet sur lequel il ne faudrait pas revenir.
Puis changeant d’attitude en un instant, il tourna son regard vers Greyhunter, et avec un grand sourire lui dit :

« Cela fait plaisir à entendre que vos gladiateurs progressent bien. » Le juge marqua une pause et ajouta « Dites moi je me demandais, vos gladiateurs sont tous des nains ? N’est-ce pas un peu lent comme combattant ? N’avez-vous pas envie parfois d’un peu de vitesse ? » Après un instant de réflexion, Balian s’empressa d’ajouter : « Bien sûr je ne veux pas dénigrer par mes propos, ni vos gladiateurs ni les fiers et bons guerriers que sont les nains, mais j’aime beaucoup avoir un mélange dans mes hommes cela permet de varier les plaisirs en les voyant combattre, et aussi de pouvoir mettre au point des stratégies en jouant sur les forces de chacun. »

Il s’arrêta et fit signe à un petit péruvien qui passait par-là, pour lui demander une carafe de vin.

Puis s’adressant à tous ceux qui étaient là : « Je ne sais pas si vous avez vu, mais notre cher Menkiar c’est illustré par son ingéniosité et nous a permis de marquer des points précieux dans une petite joute entre alliance ? De plus nos cher minautores ont fait des merveilles, et je suis très fier et heureux d’avoir vu que mon jeune Astérion a pu apporter sa pierre à l’édifice.»

Le petit péruvien était revenu et lui versa un verre de vin, puis laissa la carafe sur la table et s’en alla, et le juge goutta le vin, puis en avala une plus large gorgée, une fois cela fait, il avait un petit sourire de satisfaction aux lèvres.

« Dame Khenella, je viens de finir de classer des dossiers, et j’ai vu une petite bizarrie vous concernant, selon nos registres, vous n’avez pas fini de payé vos taxes d'intégration à la Garde, m’a fait remarquer notre cher fantôme, et donc j’ai du voir pour prendre des mesures, vous voudriez bien donc faire en sorte que cela soit régler avant le début de l’année, si non c’est la toilette annuelle du jour de la Saint Silvestre de Gudruk que vous devrez faire. »

Un large sourire était visible sur le visage du juge…

La jeune femme continuait à boire la boisson verte que le petit péruvien lui avait apporté et lorsqu'elle se rendit compte qu'il n'y en avait plus, elle fit un geste le péruvien revint lui donner un autre verre.

Elle regarda le juge qui lui réclamait donc sa taxe d'intégration. Elle répondit finement, sachant qu'elle n'avait jamais reçu sa solde : Peut-être pourriez-vous regarder avec notre cher intendant... Je suis sûre qu'il se fera un plaisir de vous verser une partie ou tout du moins le total de ma solde pour couvrir ses frais...

Elle le gratifia d'un sourire et ajouta : Si cela ne vous plaît guère, sachez que j'ai versé à notre cher fantôme un montant loin d'être exorbitant mais qui pourrait couvrir le possible manque d'argent dû à ma solde...

Elle but une gorgée du liquide vert puis elle reprit sur le sujet de Menkiar : En effet, il nous a grandement aidés... Contrairement à certains messages qui arrivent trop tard... mais soit ! Je suis heureuse également des prouesses de ma jeune Millekka qui a su tuer au bon moment.

Puis elle entendit les bruits de pas de Gudruk. Un frisson lui parcourut l'échine mais elle tenta de ne pas penser à ce que serait le nettoyage de l'orc en puissance... Elle regarda Greyhunter et lui dit : Millekka a vu plusieurs de vos combattants à l'épreuve et elle m'a rapporté qu'ils étaient fort impressionnant.

Je pense qu'il est temps de porter un toast... Elle se leva et tendit son verre en regardant ses compagnons. Elle dit : À Menkiar et à notre cher Greyhunter !!!
 

Quand Sorsha entra dans la pièce, l'atmosphère avait prit un air... comment dire.... Boh, tentons plutôt de le décrire:

Greyhunter avait commencer par expliquer au juge ses projets pour son équipe: créer une phalange la plus lourdement armée et blindée possible, qui pourraient servir de tête à une attaque de la garde, ou créer un lourd bloc défensif.

Encouragé par les félicitations de Khenella, il était monté sur la table, un rat en broche à la main, et avait commencé à mimer les exploits de ses nains.
Pendant ce temps, Khenella avait commandé un autre verre, mais le péruvien avait trébuché et la moitié s'était renversée sur ses vêtements, la boisson verte créant un contraste des plus intéressants avec sa chevelure rousse. Elle était donc présentement en train d'administrer une fessée au péruvien, et l'ambiance de la salle, quand Sorsha entra, ressemblait donc à ceci:

«Aïe, aïe, aïe,...» (le péruvien en train de se prendre une fessée)
«Bwa haha ha ha ha ha...» (rire du juge, devant le spectacle du nain sur sa table et de Khenella, le péruvien à l'envers sur ses genoux)
«Et là bam! Il saute en l'air et file un bon coup de bâton en plein sur le mufle du mino! L'espèce de gros boeuf en est tombé à la renverse, complètement assommé!» (récit de Greyhunter, celui-ci sautant ensuite en l'air pour mimer l'action)

L'entrée de Sorsha mit un terme à tout celà. Le juge, surpris, manqua s'étouffer. Kehenlla suspendit sa main en l'air, et le péruvien en profita pour s'échapper. Quand à Greyhunter, il s'arrêta net. Malheureusement, étant en plein saut et la gravité étant têtue, il retomba lourdement sur le sol de la salle.
Se relevant en grimaçant, le nain se présenta à la Daïkinee en s'inclinant (merde, mon dos!)
Enchanté, ma Dame. Je suis celui que l'on nomme Greyhunter.
La charmante jeune dame ici présente est dame Khenella, et voici également le juge Balian Saint-Clair.
 

Une silouhette encapuchonnée s'engouffra dans la tour. Elle monta les escalier d'un pas lent mais gracieux.

Arrivé en haut la capuche le leva légèrement pour permettre à la paire de yeux de fixer l'assemblée.

Après un bref instant le personnage se déplaça vers la table situé au coin de la salle.

Il s'assit et releva enfin sa capuche. Jarnak était present.

Son regard troublant fixa la warfo aux cheveux de braise khenella. Le caïnite ne dit mots, se contentant de la fixer de son étrange regard.

Le juge avait bien ri en voyant Greyhunter expliquer les prouesses de ces hommes, il lui sourit et lui dit gentiment :

«Cela fait plaisir à voir une telle fougue pour vos hommes, et toute justifiée, aux vues de leurs exploits, ça sera un plaisir de combattre à leur côté pour mes hommes.»

Puis laissant son sourire de côté, il prit son fameux regard noir et dit à Khenella :

«Pour ce qui est votre solde, elle comme celle des autres gardes, un mythe...» Et il lui sourit de plus belle «Et pour ce qui est de cette somme que vous avez donné au Fantôme, comme c'est lui notre intendant et qu'il vous réclame votre taxe, alors je suppose qu'il n'en tient pas compte. Donc afin de vous éviter tout désagrément veuillez vous conformer au plus vite à sa demande... ou alors...» Et le juge vit entrer Gudruk, son sourire atteignit ses oreilles «ou alors votre petit nettoyage vient d'arriver.» Et il éclata de rire.

Mais son regard s'arrêta deux secondes sur la nouvelle venue, la salua après avoir été présenté par Greyhunter, puis lança :

«Alors Gud tu as retrouvé le chemin de notre modeste taverne ? Tu arrives encore à passé par les escaliers avec ta carrure ? A croire, que le vieux ne veut plus te voir ici, il a encore fait rétrécire l'espace afin de rendre la tour encore plus imprenable.»

"Messire, je suis Sorsha, une jeune femme Daikini, qui est arrivée, il y a peu dans la cité éternelle, oserais-je vous demander qui vous êtes ?"

Y'a pas grand monde, excepté les bestiaux d'loracle Qui est aussi gros et aussi moche que moi ... Hé oui ... vous l'avez pas d'viné, chuis Gudruk et j'ai envie de * rugit le terme * BOIIIIIIIIIIRE

L'ork se dirigea donc vers le bar, avant de se faire interpeller par le juge

«Alors Gud tu as retrouvé le chemin de notre modeste taverne ? Tu arrives encore à passé par les escaliers avec ta carrure ? A croire, que le vieux ne veut plus te voir ici, il a encore fait rétrécire l'espace afin de rendre la tour encore plus imprenable.»

C'est dur mais d'la pierre, j'en casses tous les jours, c'est plu solide que les os ou la peau, mais moins qu'mon cuir et qu'mes poings ... Petite voix : Reussite critique en jet d'intelligence «Quand un trou est trop étroit, on l'élargie» m'a dit un mec bourré dans un bordel ...

Bon c'est pas tout ça mais j'ai faim et soif moi ! S'assied à la table du juge, à même le sol, étant ainsi à la meme hauteur que les autres gardes, puis décroche une chope d'un litre, Ouais l'est plus ptite ma chopine, j'ai bu l'autre en faisant pas gaffe ...

Aubergiiste ! Tavernier !! A BOIIIIIRE ET A MAAANGEEEEEEER !!!

Lorsqu'elle eut fini avec le petit péruvien, elle salua la nouvelle arrivante et lui proposa de s'asseoir à leur table. Puis alors qu'elle se demandait si elle allait donner la bourse remplie d'or qu'elle portait à sa ceinture, Gudruk entra en faisant toujours autant de vacarme.

Alors, elle n'hésita plus et donna la bourse au juge et ajouta presque en soumission : J'espère qu'il y en aura assez...

C'est alors qu'elle remarqua d'une nouvelle personne était entrée... C'était le caïnite qu'elle avait déjà croisé une fois qu'elle montait les escaliers dans la tour. Il la regardait et elle se sentait troublée, ne comprenant pas la raison de ce regard si «observateur».

Elle se leva, se dirigea vers sa table avec son verre à moitié vide (à cause du péruvien, je vous rappelle) et s'assit devant lui. Elle le regarda dans les yeux... Une foulée de pensée lui traversait l'esprit... Après une attente qui lui parut une éternité, elle murmura : Je me demandais si j'allais vous revoir un jour... Elle lui sourit alors qu'elle approchait le liquide vert de ses lèvres pour en boire, elle avait en fait l'impression qu'elle avait la gorge sèche... elle avait probablement le trac.

Le caïnite la fixait toujours du regard. Le regard était pénétrant......mais froid....toujours fixer aux yeux de la warfo. Seul les cris de l'orc assoifé avait fait tourné les yeux de jarnak un court instant.

Cet instant passé, le regard se tourna une nouvelle fois vers la warfo.

Apres un petit moment, le silence du vampire se rompit par une voix douce mais taciturne.

Je me souviens effectivement de vous..............étant fort prit par d'urgentes obligations, je ne pus venir plus tot au repaire de votre onij...............

Il est vrai que je m'attendais a vous voir ici...............je vous offrirais bien un verre mais apparement votre tenancier ne sert pas ceux qui ne sont pas de la garde...................

il se tus ensuite en continuant à la fixer.

Khenella continuait à regarder son étrange regard. Elle tourna un instant la tête pour appeler un péruvien qui apparut en courrant. De toute évidence, c'était celui qu'elle avait fessée... Elle lui demanda de servir ce que le vampire voudrait boire.

Elle dit d'une voix douce alors qu'elle retournait la tête vers le caïnite : ça fait bien longtemps qu'on n'a plus revu l'elfe dépensier...

Elle s'arrêta un instant de parler, le fixa d'un regard interrogateur et ajouta : Vous vouliez me voir ?!
Les yeux pétillant restèrent fixés à son regard.

Jarnak regardait les cheveux de la warfo.

Vous etes direct...........un tempérament de feu.....comme la couleur de vos cheveux.............il sourrit laissant apparaitre ses canines.

J'aime cela........disons.....disons que lors de ma derniere visite le moment ou je vous ai croisé m'a interpelé..........vous pourriez m'être utile......

jarnak commanda un verre de vin rouge au péruvien.......et vous...vous désirez boire quoi ??....mais je manque à la plus élémentaire scéance de bonne conduite.........je me nomme jarnak....et vous????????

il lui tendit une main griffue paume vers le haut comme pour saisir la main de la warfo si celle ci lui tendait la sienne.

Elle lui sourit en retour et tendit sa main en disant : Je m'appelle Khenella... V... Je suis également l'archiviste dans la Garde Noire du Warfo.

Elle retira sa main de la sienne qui était bien évidemment glacée. Puis elle regarda le petit péruvien qui apportait un verre de vin au seigneur et lui demanda un verre de vin. Il arriva avec le verre ainsi que la bouteille pour le cas où ils voudraient se reservir.

Elle prit le verre en main et tout en regardant elle Jarnak, elle dit : À votre santé !
Elle sourit car en cet instant, elle se souvenait de Karnak, un vampire qu'elle avait rencontré juste avant d'entrer chez les warfos. Mais elle se souvenait surtout qu'elle avait dit la même phrase exactement et qu'il avait éclaté de rire.

Elle se demanda alors à quoi pourrait-elle bien lui servir... Que pourrait-elle bien apporter ?!

Jarnak prit la bouteille et se servit un verre après avoir évidement remplis celui de la warfo.

il fit un léger signe de tete et souleva d'un geste gracieu son verre en sa direction.

Lentement il rapprocha le verre de ses lèvres et bu quelques gorgées.

Ensuite le regard pénétrant se posa a nouveau sur khenella v .

Vous etes donc l'archiviste de la garde.........mes espions avaient donc raison...........

Jarnak anticipa la question et la reaction de la warfo.

Je vous rassure............vous ne risquez rien....je ne suis pas la pour vous envoyer des assassins ou vous enlever dans votre sommeil...........je n'ai pas envie d'avoir en plus la garde sur le dos en plus de tous mes détracteurs.....

Il sourit.........non si j'ai envoyer des espions vous trouver c'est pour la simple raison que étant archiviste de la garde, vous avez accès aux personnes qui sont rentrés et sortis de la garde..........et justement je cherche un ancien garde......celui dont le surnom était le shinobi........Koga pour etre plus précis.........sa voix se fit d'un coup dure, froide et insistante.

Vous savez grace a vos archives ou se trouve t'il actuellement non?......j'aimerais donc que vous m'aidiez....vous dont j'ai ouie dire parmis mes goules que vous étiez une femme à la fois téméraire qu'elle n'est belle et mystérieuse.......je dois avouer qu'ils n'ont pas tord.........

Il se tut ensuite portant à nouveau son verre aux lèvres pour continuer à boire et la fixer du regard.

Sorsha sourit au nom de Gudruk, c’était donc lui dont on lui avait parlé, l’ork qui avait envoyé ces gladiateurs dans un duel sans armure, par inadvertance, par folie ou par bravoure, elle ne savait pas trop, mais le fait que ces hommes aient massacré leur adversaire montrait à quel point l’ork était à la tête de guerrier d’une redoutable efficacité ; il devait l’être lui aussi… la Garde était donc bien composé de mercenaire d’exception.

Elle le suivit du regard aller s’asseoir par terre près d’une table où étaient d’autres individus, dont une femme qui lui fit signe de venir les rejoindre. Elle hésita un instant, un peu intimidée, mais elle fit le premier pas, le plus dur dit-on, pour les rejoindre. Le nain virevoltant qu’elle avait vu à son arriver dans la salle lui présenta les autres personnes qui étaient là, elle rendit son salut à la demoiselle aux cheveux de feu, juste avant que cette dernière ne quitte la salle, puis elle sourit au juge qui lui faisait fasse, et enfin s’adressant au nain répondant au nom de Greyhunter, elle dit d’une voix douce :

« Cher maître, votre équipe semble composé de nains très impressionnants, en tout cas s’ils n’ont que la moitié de votre agilité et de votre fougue quand vous raconter leur exploit alors ils doivent être de fort bon combattant. » Et elle reteint un petit rire, mais son visage s’illumina d’un petit sourire qui tranchait avec ses sombres habits, Sorsha ajouta : « Pour ma part je n’ai qu’un seul nain qui m’accompagne, mais c’est déjà malgré sa maigre expérience, un guerrier d’une rare efficacité et surtout très rapide pour personne de sa race ».

Puis s’adressant à ceux qui étaient autour de la petite table elle dit : « Voilà, je suis venu ici car l’on m’a dis que c’est chez vous qu’étaient les meilleurs mercenaires de tout la cité éternelle et de ces environs… » elle marqua une pause, puis ajouta un peu gênée : « Je n’ai bien sûr pas la prétention de vous être égales, mais je me suis dit que peut-être je trouverais des gens sympathique en ces lieux, et qui sont tout comme moi, loin de chez eux. »

Elle prit le verre de vin et en but une gorgée. Elle regarda le caïnite dans les yeux et d'une voix un peu plus sérieuse elle lui expliqua : Il est vrai que je peux avoir des informations sur les entrées et les sorties des Gardes... Mais... Je ne peux pas savoir où ils vont... Seulement, lorsqu'ils quittent définitivement les arènes éternelles...

Dans les autres cas, comme celui de Maître Koga San, je n'ai rien d'écrit et la seule manière que j'ai pour le savoir et d'être présent... Mais vous n'êtes pas sans savoir que lorsque je suis entrée au sein de la Garde Noire du Warfo, Koga San était déjà parti pour une autre contrée...

Elle reprit d'une voix plus amicale : Ainsi, j'ignore où il peut se trouver... Peut-être dans ses quartiers, qui sait ?!... Ou alors à un point d'observation... Je l'ignore...

Elle but une autre gorgée de vin et se rappelant les rumeurs sur leurs relations : Et je pense que c'est à vous de le trouver... Non pas à moi de vous montrer le chemin, car seul votre volonté vous menera à lui...

Elle finit par sourire et continua à le fixer dans les yeux alors que ses joues rougissaient légèrement aux compliments du vampire.

Voyant la warfo rougir jarnak dit habillement pour ne pas trop ambarasser khenella.

Il a bon corps ce vin en effet..........enfin.....je pense que vous avez raison........je le trouverais par moi meme.............vous etes vraiment étonnante comme femme..............vous.....

à ce moment la les mots sorsha disant

Voilà, je suis venu ici car l’on m’a dis que c’est chez vous qu’étaient les meilleurs mercenaires de tout la cité éternelle et de ces environs…

fit tourner la tete au vampire.

Il dit d'une voie nonchalante.....

les meilleurs.......non mais soyons serieux....de bons mercenaires...mais de la à etre les meilleurs.........il sourit d'un ton moqueur en direction de sorsha et balaya du regard l'assemblé.

Aux paroles de l’étranger, Balian se retourna vivement et lui adressa un regard noir puis dit d’un ton moqueur :

« Il est sûr que vous êtes un plus grand guerrier que tout ceux qui fréquente cette salle, d’ailleurs puisque vous êtes si grand… que faites vous parmis les pauvres et incompétents qui sont ici ? Cherchez-vous un peu de réconfort après de piètres sorties en arène ? » Et il rit de plus belle, se retourna et à l’intention de Gudruk lança : « T’as déjà mangé un mec pâle aux dents longues ? Je me demandais si tu aimerais ça ou si ça serait pas un peu avarié comme plat, même pour toi » Et le juge fit un clin d’œil à l’ork gigantesque qui lui faisait face.

Par la suite il ne prêta plus la moindre attention au pauvre homme qui était venu se perdre dans leur salle, et repris calmement la discussion avec ses amis et la nouvelle venue, qui semble-t-il était moins impolie que d’autres en cette salle…

La jeune femme porta son verre à ses lèvres et dégusta le vin que le petit péruvien avait apporté. Il était passablement sucré et la chaleur montait à ses joues régulièrement. Alors que Jarnak allait «se confesser», il changea de sujet, mais après qu'il ait remarqué que les Warfos n'étaient pas les meilleurs mercenaires, elle ne put s'empêcher d'émettre un petit rire.

Elle regarda les yeux de Jarnak et dit avec ironie : Bien sûr... Seul les bréhanites sont les meilleurs... Un large sourire narquois s'afficha sur ses lèvres. Elle attendit un petit moment, le temps que cette phrase fasse son effet, puis elle reprit son sujet en disant : Vous disiez ? Je suis ...?!

Elle prit sa coupe de vin et en but tout en regardant le caïnite.

Jarnak se tourna a nouveau vers khenella .

........Je vois que je suis pas le bienvenu ici..............Les warfos ont bien changé il me semble........ils ne savent plus faire la différence entre une boutade et une vrai moquerie..........

je regrette la période de onij.....phrenia...stupid gob...heimdall etc....avec eux on pouvait plaisanter mais bon ici je crois que s'est un sujet délicat.

Il regarda balian.

Bien je vais vous laisser dans votre tour d'ivoire..........

il fit un baise main a khenella et sortit de la tour.

Khenella vit partir le vampire avec une pointe de déception... Elle se leva et s'approcha du juge. Elle ne s'assit pas mais en le regardant, elle dit doucement : Il n'avait rien fait de mal...
Elle le fixa laissant le silence s'installer puis elle reprit : Vous devriez mettre de l'eau dans votre vin, cher juge...
Puis, elle regarda l'assemblée et dit : Bien... Je vais vous laisser... à bientôt !

Puis elle repartit de la tour de garde en descendant les marches de la tour et se dirigea vers d'autres endroits.

Auteurs :

Nikos, Enchanteur Noir

Poledra (Zandramas)

Antje

Maitre Tatavois

Mörder

Aerandir

Le soleil vacillait doucement, une légère brume entourant la solide tour de garde. Une femme aux cheveux de feu et aux yeux emeraude frappa à la lourde porte de la tour. Les gardes la reconnurent rapidement et elle monta alors les escaliers.

Arrivée devant la porte de la salle principale, elle prit une inspiration et la poussa. Khenella se présenta ainsi devant ses amis gardes et elle remarqua rapidement qu'une autre personne était présente.

Elle avança d'une démarche légère presque spectrale puis soudain un sourire aussi resplendissant que le soleil illumina son visage qui parut joyeux.

Elle s'assit à côté de Antje et un petit péruvien lui apporta un lait fraise. Elle portait son armure qui de toute évidence avait été polie et ses cheveux qui d'habitude tombaient allègrement sur ses épaules, étaient cette fois-ci attachés par un fil de cuir, dégageant ainsi son visage rayonnant.

Elle regarda la femme qu'ellle n'avait pas encore vu et lui dédia un sourire. Elle murmura : Bonjour Gente Dame. Elle regarda les autres gardes et hocha doucement la tête en guise de salut, puis elle but un peu de lait fraise.

Le péruvien revint avec un nouveau lait fraise (ou ce qu’on pourrait imaginer comme tel) :  Toujours aussi rapide ces péruviens ! Le regard de Nikos se posa sur la drow : Je vous remercie du conseil Dame Antje. Mais il est vrai que quoique Schyzo puisse mettre dans ses préparations, elles ont toujours un goût incomparable qui vous appelle à en reprendre. Ma force d’esprit ne peut lutter contre la force culinaire de maître Schyzo ! Vous allez bien prendre quelque chose pour nous accompagner ?

La question de Dame Poledra ramena l’elfe dans la réalité du moment : Oui la guerre contre les Bâtisseurs… Et bien c’est plutôt mal engagé, mais je suis persuadé que le Warfo n’a pas encore dit son dernier mot ! Pour ma part, un de mes gladiateurs a tué son premier héros hier soir. D’ailleurs, à ce propos, j’ai eu vent de vos prouesses Dame Antje, félicitations.

Khenella fit sont entrée.
Dame Khenella, je vous présente Dame Poledra, nous évoquions ensemble la guerre…
Et vous Dame Poledra avez-vous déjà participé à une bataille de cette envergure ?

Elle sourit à Nikos et dit avec fierté : Mon fier combattant Grundsbil a mis à terre un maître il y a quelques minutes... Juste avant que je ne décide à venir ici. En effet, la guerre a commencé mais mes combattants n'ont commencé qu'aujourd'hui... Je prie pour qu'ils ne meurent point comme à leur habitude, elle pensa pour elle-même que la meilleure façon de dire serait «rapidement» mais elle préféra ne pas prononcer ce mot qui aurait pu changer sa fierté en honte.

Elle regarda l'elfe et sourit : C'est un très joli prénom, que vous portez là...

Ses yeux émeraude regardèrent les yeux dorés de la louve sans ciller puis, sentant une chaleur émaner du regard de Poledra, son sourire resplendit à nouveau et elle lui demanda : Pourquoi voulez-vous entrer dans notre garde, gente dame ?
 

Poledra adressa un signe de tête en guise de salut à la dame, que Nikos nommait Khenella.

Je n'ai jamais eu cet honneur Maître Nikos, répondit-elle. Mes gladiateurs sont encore jeunes et son aptes à réellement guerroyer que depuis quelques semaines. Hors, étant solitaire, à qui pourrais-je bien faire la guerre?

Elle lui adressa un sourire. Oui, à qui aurait-elle bien pu faire la guerre, seule?

J'ai fait quelques duels et participé à certains évents, mais la seule guerre à laquelle j'ai assisté fut celle qui tua mon époux, et je n'y participai pas. Je le regretterai sans doute toute ma vie. J'aurais peut-être pu le sauver.

Son regard se perdit quelque part entre les fauteuils alors que le goût amer du regret se rappelait à elle.

Elle sortit de ses songes pour répondre à Khenella.

Comme je le disais à Dame Antje, je souhaite me joindre à vous à la fois pour apprendre l'art du combat, du maniement des armes et de la guerre et parce que j'y ai découvert des gens fort agréables que j'ai envie de côtoyer d'avantages.

Antje inclina légèrement la tête en signe d'affirmation pour Polendra, et se contenta, à partir de là, d'écouter ce qui se tramait tout autour, écoutant avec une sorte de détachement ses collègues évoquer la guerre qui se tenait en ce moment même contre les Bâtisseurs de l'Espoir - On pouvait remercier les fraques d'OniJ, comme souvent.

Merci, Maître Nikos. C'était hier soir la première sortie au sein de mon équipe d'un de mes protégés et il a su me prouver sa valeur rapidement... il fut à la hauteur de la confiance que je lui portais déjà.
Mais je pense que vous aussi méritez quelques louanges..., fit simplement la drow, souriant tranquillement au Garde tandis que Khenella faisait son entrée, annonçant rapidement la couleur.

Pendant encore quelques instants, l'elfe écouta les conversations, qui finirent par devenir des bourdonnements lointains, elle semblait absente, bien ailleurs, beaucoup de choses la tracassaient apparemment, et, sans qu'on ne s'y soit attendu vu l'apparente apathie dont Antje faisait preuve jusqu'à maintenant, elle recula avec une grâce féline de la place où elle était, souriant d'un air forcé.

Vous m'excuserez de ne pas rester, mais je vais sortir un moment... la fébrilité de la préparation puis du commencement de cette guerre me laisse un peu sur le carreau, et je préfère ne pas tenter le diable et me reposer. dit la drow en inclinant légèrement la nuque avant de s'en retourner, étrangement souriante, puis de traverser la pièce de son pas souple en direction des longs escaliers.

Elle salua Antje alors qu'elle partait. Elle écoutait tranquillement cette elfe du nom de Poledra, elle avait une voix douce qui rappelait quelque chose ou plutôt quelqu'un à Khenella. Elle ferma un instant les yeux se laissant emporter par cette voix qui lui rappelait des instants de sa vie.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux elle se souvenait où elle avait entendu cette voix. C'était la même voix que sa mère qui était décédée avant que tout le reste de sa famille soit tué par Messire Charmalin appelé plus tard Khenel IV.

Les yeux brillants, presque en pleurs, elle reprit doucement son empire sur elle et hocha la tête après les raisons de sa candidature à la garde.

Elle prit une grande inspiration puis elle observa Poledra tout en buvant doucement son lait fraise. Puis elle détailla les différents Garde présent essayant de deviner ce qu'ils pouvaient bien penser.

Poledra fut surprise de voir Antje s'éclipser ainsi. Elle la salua d'un signe de tête et d'un sourire et porta son regard sur Khenella. Pourquoi la regardait-elle ainsi? Son regard la mettait mal à l'aise. Il était trop insistant peut-être.

L'elfe-louve se leva soudain.

Veuillez m'excuser, je dois maintenant partir.

Son regard de fauve brilla étrangement.

Mes gladiateurs sont de permission pour cinq jours, j'en profite donc pour aller me ressourcer à l'extérieur de la Cité Eternelle. Je vous reverrai à mon retour.

Bonne chance pour la guerre, ajouta-t-elle.

Maître Nain, à très bientôt, ajouta-t-elle, posant chaleureusement sa main sur son épaule. J'espère que vous pourrez bientôt aller à la Côte. Si vous le souhaitez, je vous y accompagnerai à mon retour.

Poledra serra tendrement l'épaule robuste du nain et se retira, jetant un dernier regard dans la salle avant de s'engouffrer dans l'obscurité des escaliers de la Tour.

Une fois la large porte d'ébène passée, elle salua les gardes en faction et s'éloigna de quelques pas. Là, son image se troubla. Ce que virent les gardes devait rester longtemps dans leur mémoire. A la place de l'elfe se tenait une louve au pelage couleur feuille morte et aux yeux dorés. Elle tourna son museau vers la tour et salua une dernière fois ceux qu'elle considérait maintenant comme des amis d'un long hurlement. Puis, d'un bond, elle s'élança en direction de la Forêt de Rohirrim par où elle rejoindrait les terres inconnues qui bordaient la Cité Eternelle. Elle espéra que la chasse serait bonne.

Le nain afficha un large sourire, l'idée de rejoindre la côte accompagné le rejouissait. En plus il s'agissait de Poledra, qui lui était si ... amicale.

Le maitre marrionettiste s'approcha discrètement de cette imposante tour, depuis la veille où il avait entamé une visite plus approfondit de la cité éternelle il l'avait toujours vus se dresser devant lui.
 
Jamais ou presque il n'avait vue telle batisse, les pierres sèche était associés les unes aux autres presque parfaitement donnant l'impression de légèreté et de solidité, c'était l'oeuvre d'un professionel, d'un des meilleurs professionels en âge d'exercer même.
 
Il resta là quelques instants à contempler la splendeur de ce bâtiment, puis il se décida à entrer, dans cette tour où siégait bon nombres des membres des warfo d'aprés les rumeurs.
 
Lorsqu'il se trouva nez à nez avec la porte, il l'effleura de sa douce main usé par les frottements frénétiques des cordes des pantins, le bois était robuste et de bonne qualité il restait ferme malgré les nombreuses pluies qu'il devait avoir subit.
 
Il frappa 3 coups attendant une quelconque réponse, une voix se fit finalement entendre suivit d'un bruit de pas lourd et sourd, l'homme portait une armure massive, et nonchalent dans sa démarche en déduit-il.
 
Quelques poignées de secondes plus tards, le judas s'ouvrit découvrant une partie du visage poilus et non soigné du soldat, de nombreuses rides était présente sur son visage, c'était un combattant, un garde, peut être un soldat mais rien de plus.
 
- C'est pourquoi ?, Questionna-t-il de sa voix grave et rauque.
 
- Je cherche à rencontrer un représentant de la garde noire du Warfo, dans l'espoir de discuter avec lui,
Répondit-il poliement.
 
Le garde reprit :
- Dans quel but souhaité vous parlementez ? Pourquoi je devrais vous laisser entrer à l'intérieur de la batisse, ou tout au moins dans sa cour intérieure ?

- Je ne souhaite pas la guerre si vous voulez savoir, je viens ici en paix, dans l'espoir de parler avec un des représentants du warfo peut être pour rejoindre vos rangs, encore faudrait-il que vous me laissiez pénétrer à l'intérieur de votre bâtisse.

Il lacha un rictus et aspira bruyament sa salive.
Il referma le judas, et ouvrit la porte après avoir pris soin d’enlever les protections.
 
Le maitre marrionettiste ne lacha pas un seul regard à l'homme mais regarda simplement ses vêtement, il portait effectivement une armure lourde, de couleur noire, sans le moindre ornement, cet homme était donc un garde, rien de plus.
 
Mörder traversa de son pas léger la petite cours où il aperçut des gardes assis autours de plusieurs chopines à l'aspect peu ragoutant, surement cet alcool fort mais sans aucun gout appréciable que l'on boit dans les moments de tristesse, ou si il ne nous reste vraiment plus que ça.
 
Mörder pénétra à l'intérieur de la batisse, où un autre homme lui demanda de déposer ses armes sur une large table de bois qu'il désigna vulgairement de la main.
Prenant soin de garder ses gants de soie noire, il hôta tout de même toutes ces autres armes, peu nombreuses car tout ceci était censé être une visite amicale.
 
Puis il désigna l'escalier où il l'invita à monter.
Mörder grimpa les marches tout en observant le balais des flammes sur les mur de pierres qu'il ne put s'empécher de caresser.
 
Il arriva dans la pièce supérieure où de nombreuses personnes portant les couleurs du Warfo discutaient.
 
Il remarqua un homme assis entre deux poutres de la charpente, et lacha un sourire, cet homme dégageait quelques choses de particulier, c'était un assassin comme lui par le passé...
 
Puis il jeta un rapide coup d'oeil au reste de la pièce, attendant ainsi la réponse d'une des personnes présentes.

Aerandir était toujours perdu dans ses pensées, son regard fixant la table à laquelle il était assis. Des mouvements prés de la porte attirèrent son attention, il redressa la tête et vit le nouvel arrivant sur le pas de la porte.
 
L'elfe se leva de sa chaise et se dirigeat vers Mörder, arrivé à quelques mètres de ce dernier il se présenta d'une voix monocorde en fixant le nouveau venu :
 
Bonjour, je suis Aerandir, qu'est ce qui vous ammène en ces murs ? Postulation ou simple passage ? Que ce soit pour une raison ou pour l'autre n'hésitez à vous installez et à demander une boisson ou de quoi manger aux péruviens prévus à cet effet.

Il présenta de la main les fauteuils et les tables de la salle puis il se servit une chope d'hydromel et retourna s'asseoir à la table qu'il venait de quitter. Cette fois Aerandir ne se perdit pas dans ses pensées mais resta attentif à tout ce qui se passait autour de lui balayant la salle du regard.

Mörder regarda attentivement l'elfe se présenter à lui et lui proposer de demander quelques choses à boire.
Il accepta volontier, et interpella un péruvien et lui quémanda de lui rapporter lui aussi une choppe d' hydromel, le péruvien s'exécuta immédiatement et s'en alla quérir la commande.
 
Bien le bonsoir, messire Aerandir, je me prénomme Mörder.
Je suis tout d'abords passé par ici car cette tour est visible de pas mal d'endroit des environs et j'avais envie d'observer de plus prêt cette bâtisse.
Elle est superbe.
 
il tourna la tête et regarda de pars et d'autre les pierres de la tour, puis revint à son interlocuteur
 
Effectivement ceci est aussi une visite intéressés, je serais effectivement partant pour rejoindre vos rangs, même si ma décision n'est pas encore complètement décidé. De nombreuses personnes parlent de cette fameuse garde, de ses puissants effectifs et de sa droiture au combat.
 
Le péruvien revint et donna la chope à Môrder qui le remercia d'un signe de tête.
Il en but une gorgée et se dirigea vers un fauteuil où il s'assit confortablement.

Mis à part le crépitement du feu dans l'âtre un lourd et inhabituel silence régnait dans la tour. Il fut brisé par Aerandir qui s'adressa à Mörder:
 
Qu'est ce qui vous à ammener à venir ici, dans la tour ? Si vous comptez intégrer nos rangs il faudrait que vous nous parliez plus de votre passé, votre présent et votre futur .... 
 
Il marqua une pause et reprit :
En clair faites nous partager votre histoire et vos motivations pour entrer dans la Garde.

Aprüs avoir fini son verre de lait fraise, Khenella remarqua la présence d'un nouveau maitre d'arme. Elle le salua et se présenta : Moi, je suis Khenella, enchantée !
 
Elle lui lança un sourire puis soudain, une femme lézarde arriva dans la salle. Elle s'approcha de Khenella et lui murmura quelque chose à l'oreille.
 
Khenella hocha gravement la tête et se leva : Désolée, je dois y aller... mes gladiateurs attendent sur moi pour leur entrainement quotidien et je n'oserais ne pas les aider dans leurs temps agités...
 
Elle salua tout les maitres d'armes puis elle partit vers son arène privée.