posté le 14-06-2010 à 16:20:40

Quelques citations

Internet c'est comme à la fac : plus on y va, moins on y est pour travailler !

En essayant continuellement on finit par réussir. Donc plus ça rate, plus on a de chances que ça marche.

Le centre de rien est partout.

Le jour où Microsoft inventera un truc qui ne se plante pas, ce sera un clou !

Neige en novembre, Noël en décembre.

Qui vole un boeuf est vachement costaud.

Qui vole un oeuf...
...vole un oeuf.

Noël au balcon, Pâques au rabanne.

Sois toi-même, comme tout le monde.

La science actuelle est plus proche de star trek que du moyen âge.

J'ai commencé un régime, renonce à l'alcool, je mange léger, et en quatorze jours j'ai perdu deux semaines.

Si le vote pouvait vraiment changer les choses, ce serait illégal.

Mourir maintenant? Plutôt crever ouais!!!

En lutte contre le désordre. Pour l'instant je perds.

A quoi ça sert d'avoir l'heure si on n'a jamais le temps ?

Les Etats Unis d'Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans avoir jamais connu la civilisation.

Si tu es né de parents inconnus et que tu n'as pas d'enfant, ton arbre généalogique, c'est un bâton.

Quand on étrangle un Schtroumpf, il devient de quelle couleur?

Est-ce que les ouvriers de chez Lipton ont aussi une pause café?

Pourquoi les moutons ne rétrécissent pas quand il pleut?

Si tu dis au chauffeur de taxi de reculer jusqu'à ta destination, quand tu arrives, c'est lui qui te doit de l'argent...

La vie c'est comme un yaourt, il faut la croquer à pleines dents

Il vaut mieux croire en le rien que de ne croire en rien !

Il vaut mieux être obséder par quelque chose que par quelqu'un.
 


Commentaires

 

Alistouille  le 20-06-2010 à 10:23:05  #   (site)

MDRR

Merci pour ton commentaire !

HELIOS  le 19-06-2010 à 19:43:28  #

Ces citations sont tellement bonnes que je vais les reprendre pour les commenter:

1- Internet c'est comme à la fac : effectivement, niveau glandouille, le mec qui a inventé ça ne devait pas se rendre compte de l'ampleur du désastres (lol).

2- Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche: logique, quand on a épuisé toutes les possibilité de ratages, il ne reste plus que la bonne...

3- Le centre de rien est partout: et le centre de tout n'est nulle part en particulier...

4- Le jour où Microsoft inventera un truc qui ne se plante pas, ce sera un clou: oui, ou une punaise (pour la planter, la punaise au sens objet, mais en référence à Microsoft, la punaise au sens insecte, car en Anglais, un insecte c'est un "bug").

5- Neige en novembre, Noël en décembre: et pour la neige en Juin, tu proposes quoi??

6- Qui vole un boeuf est vachement costaud: ça, c'est vache quand même... Clin doeil

7- Qui vole un oeuf... n'ira pas loin pour se faire une omelette s'il n'en vole qu'un!

8- Noël au balcon, Pâques au rabanne: ouais, et Toussaint à l'air!! (je sors ---> [] )

9- Sois toi-même, comme tout le monde: message de motivation de Dark Vador à ses troupes de clones?

10- La science actuelle est plus proche de star trek que du moyen âge: vu comme ça évolue, le "moyen" âge ne sera plus la moyenne mais bien en dessous...

11- J'ai commencé un régime, renonce à l'alcool, je mange léger, et en quatorze jours j'ai perdu deux semaines: l'abstinence, une perte de temps?

12- Si le vote pouvait vraiment changer les choses, ce serait illégal: oui, on appelle ça de la corruption. LOL

13- Mourir maintenant? Plutôt crever ouais!!!: mortelle, celle-là!

14- En lutte contre le désordre. Pour l'instant je perds: sûr que le désordre doit ressembler à un champ de bataille, tiens...

15- A quoi ça sert d'avoir l'heure si on n'a jamais le temps ? A savoir qu'on n'aura pas le temps, à stresser inutilement, et à perdre davantage de temps à essayer d'en gagner en faisant n'importe quoi...

16- Les Etats Unis d'Amérique forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans avoir jamais connu la civilisation: c'est pas des civilisés, c'est des si vils USA...

17- Si tu es né de parents inconnus et que tu n'as pas d'enfant, ton arbre généalogique, c'est un bâton: tellement évident qu'il n'y a rien à ajouter!

18- Quand on étrangle un Schtroumpf, il devient de quelle couleur? Difficile à dire, ils sont si petits que si tu en étrangles un, tu lui éclate complètement la tête...

19- Est-ce que les ouvriers de chez Lipton ont aussi une pause café? Ça dépend, est-ce qu'à 5H PM les ouvriers de chez nescafé ont droit au tea-time? un peu d'égalité que diable!

20- Pourquoi les moutons ne rétrécissent pas quand il pleut? Parce que c'est des faux, ils sont en synthétique!

21- Si tu dis au chauffeur de taxi de reculer jusqu'à ta destination, quand tu arrives, c'est lui qui te doit de l'argent...: ha bon, les compteurs kilométriques tournent à l'envers en marche arrière? Et le réservoir d'essence se remplit au lieu de se vider? Si oui, je vais conduire tout en Reverse, moi... MDR

22- La vie c'est comme un yaourt, il faut la croquer à pleines dents: surtout les Perle de Lait ou les Yop!

23- Il vaut mieux croire en le rien que de ne croire en rien: c'est bien connu, tout est fait de petit riens...

24- Il vaut mieux être obséder par quelque chose que par quelqu'un: une addiction, ça se soigne par une thérapie de groupe ou par un substitut. Avoir quelqu'un en tête, ça ne se soigne que par une lobotomie...

MDR!! Rire

 
 
posté le 14-06-2010 à 16:13:44

Scribe - Astérix et Obélix Mission Cléopâtre

C'est une bonne situation, ça, scribe?


Oh, Vous savez, moi, je crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée, parce que quand on a le goût de la chose, quand on le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu, et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour. Et finalement quand beaucoup de gens me disent mais comment fais-tu pour avoir cette humanité et bien je leur répond très simplement, je leur dis, c'est ce goût de l'amour, ce goût d'eau qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique mais demain qui sait peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de de de soi.

 

 

©Edouard Baer

 

 


Commentaires

 

oliviou  le 28-06-2010 à 23:49:32  #

C'est joli mais tellement pas moi.

Alistouille  le 19-06-2010 à 19:33:14  #   (site)

C'est surtout long xD

HELIOS  le 19-06-2010 à 19:19:02  #

J'adore son laïus sur les rencontres, sur les destinées forgées, et sur l'amour. Tout est bien résumé dans cette longue tirade LOL!!

 
 
posté le 14-06-2010 à 14:44:08

[STORY] Chapitre 32 : Attaque !

Auteurs :

Kurt Bremen

 

Kurt Bremen marchait d'un pas vif dans les rues de la cité. Il l'habitait depuis quelques lunes mais n'avait jamais pris le temps de la visiter...

Les rues sombres et malodorantes lui rappelait les rues sinistres de son monde natal... Les hommes ne changeaient guère...

Toujours furieux il alla s'asseoir sur un muret... Sa lame pendant à ses cotés... L'envie d'en découdre avec le premier venu...

Le chevalier ne risquait pas grand chose des habitants... Trop effrayés par son uniforme de sable et de gueule... A moins que ce ne soit l'impressionnante taille de son pallatz...

Qu'importe Kurt trouverait bien quelques marauds sur lesquels il passerait sa haine et sa morgue... Un comportement indigne d'un chevalier certes mais il n'y avait guère que les étoiles pour l'observer...

Kurt attendait... Une visite... Un ennemi... Un cadavre en devenir...

 

Des bruits de pas se rapprochèrent de Kurt... Qui pouvait être la personne qui osait ainsi défier la nature... Soudain un éclat de lune permit à un reflet de lame de se faire voir... Qui allait en découdre ?

Doucement, les pas se rapprochèrent plus lentement, puis enfin la forme de la dame ainsi que sa rougeoyante chevelure firent leur apparition... Un léger rictus démontrait son appréhension, elle s'approcha de son cher chevalier à une allure plus chaloupée, le temps qu'il la remarque...

Elle regarda Kurt puis, elle dit doucement :
Le silence de la nuit est délicieux, n'est-ce pas ?!...
Elle arriva enfin à environ cinq mètres de lui et remit son épée dans son fourreau. Elle essaya de deviner sa réaction...
 

Il lui tournait le dos... Les pas étaient dans son dos... Il avait capté dans un carreau brisé un reflet. Une lame... Un détrousseur aveugle ou inconscient... Parfait c'est ce qu'il fallait... Qu'il ne résiste pas longtemps...

Le bruit de la lame qui quitte (rentre dans ce cas là mais de dos comment le savoir) un fourreau se fit entendre. Kurt se retourna et bondit. Rapide et précis... Impressionnant vu son âge... Mais surtout impressionnant vu la taille de son arme. Lame qui d'ailleurs se dirigea vers la gorge exposé de l'archiviste.

Le milicien un rictus mauvais à la bouche exultait. Une proie facile... Un éclat de sang ? Non une chevelure... Rousse ! La lame s'arrêta à quelques millimètres de la gorge de l'archiviste. Et Kurt la rengaina bien vite.


Je suis désolé ma dame... Je vous ai pris pour un vulgaire détrousseur... Et je suis d'une humeur massacrante...

Il n'avait pas entendu la question de la jeune femme alors qu'il faisait voler sa lame vers elle.
Je n'ai point entendu ce que vous avez dit... Auriez vous l'amabilité de répéter pour le vieil acariâtre que je suis...

Kurt était bien trop furieux pour ressentir de la honte de son comportement, mais la présence de la jeune femme calmait peu à peu ces battements de cœur... (pour une fois... d'habitude c'est l'inverse...)

C'est ma soirée... Je fais tous ce qui est inimaginable pour paraître stupide, violent et incontrôlable...
 

La lame effilée n'était pas bien loin de sa gorge... Elle prit peur et se mit sur le muret de dos, légèrement tremblante... Elle murmura la voix trahissant la peur qui l'avait frappée : Je disais : «  Le silence de la nuit est délicieux, n'est-ce pas?! » ...

Son regard resta fixé sur la nuit, n'osant regarder Kurt... Tant de violence en un homme si doux... Elle ne comprenait pas...
Puis, le calme de la nuit commença à anesthésier la dame aux cheveux rouges...

Elle ferma les yeux et essaya de se calmer... Son cœur se ralentissait petit à petit... Le flot d'oxygène emplissait ses poumons, ses cellules fonctionnaient mieux...

 

Kurt Bremen en oublia sa fureur lorsqu'il vit l'état dans lequel il avait mis la souveraine de son cœur. Il ne rougit point. La honte était trop grande... Non seulement il aurait pu tuer un simples maraud parce qu'il était mal luné mais en plus ce maraud était sa dame... Il avait porté la main sur sa dame.

Cling. La lame dans son fourreau tomba au sol dans un bruit métallique qui résonna dans les ténèbres.

Le chevalier s'approcha de la jeune femme. Son teint toujours aussi blafard. Ces yeux gris étaient légèrement hagard... Trop de boisson, d'émotions, de fatigue, trop de honte. Les yeux perdus Kurt s'agenouilla devant la jeune femme. La tête baissée.

Je suis un malotru... J'ai failli tuer la personne qui m'est la plus chère... Jamais je ne pourrais me pardonner un geste brutal envers vous... Je vous supplie d'acceptez toutes mes plus humbles excuses... Et j'espère que cette insupportable geste ne portera point ombrage sur notre relation... Je suis vraiment confus... Et encore une fois je vous fais part de mon désarroi... Je suis impardonnable...

Kurt ne savait plus quoi dire. Il parlait de plus en plus vite sans jamais reprendre son souffle dans une diatribe incompréhensible.
Jenesaiscommentmefairepardonnezmadamejevousassurequelàn'étaitpointmonintention
devouscauserdutordjevousaimetroppoursapuissiezvousunjourmeparodonnezcetteoutrageàtouteslesrèglesdeconvenances...

Pitié finit-il d'une voix rauque. Relevant ses yeux gris presque sombres dans la nuit sur la jeune femme reine de ses nuits

Vos désirs sont mes ordres. Je suis votre obligé...

Et Kurt n'en finissait plus de s'excuser... D'une voix de plus en plus rauque. Vibrant entre l'émotion, la honte et la peur.

 

Elle écouta son bien aimé parler de plus en plus vite signe qu'il était confus... Puis, les larmes lui montaient aux yeux, mais avant qu'elles ne tombent, elle s'était retournée et elle avait pris Kurt dans ses bras...

Elle le serrait fort contre elle, puis elle releva la tête, le regarda dans les yeux et souffla :
Vous êtes tout pardonné... Puis comme si les mots n'étaient pas nécessaires, elle prononça sans un son « Je vous aime »...

Là, son visage s'approcha du sien et ses lèvres se scellèrent sur les siennes alors qu'elle le tenait encore plus fort contre elle comme pour ne pas qu'il lui échappe...

 

Kurt fut interrompu dans son pitoyable spectacle de remord par Alista qu'il l'enserra fortement dans ses bras si fin... Mais avec tant de force...

Kurt ne disait rien... Les yeux fermés il se calmait du mieux qu'il pouvait. Mais les battements de son cœur ne pouvaient que le trahir... Dans le silence de la nuit il résonnait aussi fort qu'un bélier frappant la porte d'une citadelle assiégée.

Cette nuit Kurt avait eu très chaud... Il n'était pas passez loin de la faute suprême... Il fallait vraiment calmer ses ardeurs.

Ses résolutions furent interrompues par le regard profond que la jeune femme posa sur lui. Kurt déglutit péniblement. Il n'était pas sur d'avoir bien lus.
Que voulait-elle dire par : Je suis bohème... Surement une expression réservée aux amants... L'ignorance de Kurt dans cette matière l'empêchait de bien saisir...

Il répondit le plus tendrement qu'il pût à l'étreinte et aux baiser de la jeune femme. Pour qu'elle comprenne bien qu'il n'était point ce monstre qu'elle avait vu ici même quelques instants auparavant...

Soupirant de bien être il prit la parole timidement.

Je suis confus de vous demander ça... Mais que voulez vous dire par : Je suis bohème... Le teint du chevalier n'était plus blafard... Et il prit soudain une couleur toute particulière... Reconnu maintenant... Aussi vives que la chevelure d'Alista. Il venait de comprendre ce qu'elle avait dit...

Oh dit-il simplement... Et rougissant toujours un peu plus il murmura de la même manière. Moi aussi ma dame... Moi aussi...

Les larges mains calleuses vinrent délicatement cueillir une larme qui avait malgré elle coulait sur la joue de la jeune femme.

 

Alista posa doucement sa tête contre son épaule, émue et légèrement tremblotante sous le choc de paroles si douces...

La chaleur de son chevalier la rassurait puis la nuit les entourant semblait leur mettre son manteau de velours autour d'eux si bien qu'aucune personne ne les dérangeait...

Mais Alista était tellement fatiguée, qu'elle commença à s'endormir contre lui... Elle murmura :
Il faudrait me ramener dans mes quartiers...
Puis d'une voix plus douce : et rester près de moi... pour la nuit...

Elle entendait ses pulsations si rapides, puis elle entendit la tension redescendre puis sur le rythme enchanteur de l'être-aimé elle commença à s'endormir paisiblement...
 

Kurt eut un rire doux et sans que rien ne le présage il s'empara de la jeune femme qui s'endormait dans ses bras. Il la porta en travers de ses bras musculeux sur tout le long du chemin. Lui murmurant de douces paroles.

Personne ne vint les déranger. Prestige de l'uniforme et de la taille respectable du chevalier et de sa lame.

Il retrouva sans peine le chemin du castel. Et celui plus particulier de la chambre de l'archiviste.

La porte se ferma sans un bruit, le verrou claqua.

La lune dorée est discrète... Elle ne parla point de ce qu'elle vit à travers les vitraux d'argent... Mais qui l'en blâmerait...

 


Commentaires

 

Alistouille  le 19-06-2010 à 19:16:37  #   (site)

Oh, elle ne la pas pris si négativement étonnamment. Elle se méfiera la prochaine fois xD

HELIOS  le 19-06-2010 à 19:00:41  #

Houlàààà, c'est qu'il m'a l'air d'être un sanguin, le Kurt!! D'un côté, je serais tenté de dire que ce n'est qu'au bout d'un certain temps que les gens se révèlent réellement, mais ce serait juger rapidement, et ce ne serait pas cool de dire ça (j'ai pas envie de me faire trucider, moi LOL). wow
D'un autre côté, je peux comprendre son attitude, il a passé une soirée dans laquelle il a un peu été mis de côté, ça et l'alcool, je comprends que ça l'ai saoulé, et qu'il ait éprouvé le besoin de sortir dans la nuit. Je vais encore tout ramener à moi (c'est pas ma faute, ces personnages sont si réalistes qu'on peut chaque fois s'identifier à eux!), mais j'ai aussi connu ce genre de situation, le besoin de s'isoler (et encore en ce moment). Mais Kurt a de la chance, car il a quelqu'un qui le suit et qui vient le rejoindre (même s'il était à deux doigts de la trucider). smiley_id117197
En espérant qu'après cet épisode fâcheux tout ira mieux entre eux! Parfois, d'une bonne crise tout repart de plus belle!!

 
 
posté le 14-06-2010 à 14:27:41

[STORY] Chapitre 31 : Vieux amis et Nain insupportable

Auteurs :

Kurt Bremen

Hyéronimus Baltephus

Cerbère

Le tueur des espèces

Carmor

Corenléo San

Folinus Werktik

Lady Sophie de Julliac

 

Quelques jours l'avait occupée loin des plaisirs de la boisson, mais qu'à cela ne tienne. Elle revint à la Tour de Garde, la mine joyeuse. Lorsque Dame Alista ouvrit la porte, elle fut fort surprise de voir des visages presque méconnut d'elle... En effet, les visages qu'elle découvrait lui rappela vaguement des noms dans ses archives...

Ils étaient de retour et malgré qu'elle ne les ai cotoyé que peu de temps, elle fut joyeuse de les voir. Elle s'approcha de la table principale et remarqua son cher Chevalier, Kurt Bremen, sur un fauteuil légèrement à l'écart. Un fin sourire s'imprima sur ses lèvres alors qu'elle s'approchait de lui...

Elle murmura quelques mots à son oreille que lui seul put entendre et en sourit d'autant plus. Puis elle se dirigea vers la grande table et salua les candidats ainsi que le fauconnier. Elle leva la main pour commander à boire. Elle demanda une bouteille d'hydromel et un verre pour chacun des convives assis à sa table. Le liquide sacré coula et elle s'en délecta doucement, la chaleur s'investissant dans ses veines...

C'était un grand jour, elle était heureuse et les gardes, miliciens et candidats semblaient partager sa bonne humeur.

 

Kurt était perdu dans ses souvenirs... Il avait cessé d'écrire depuis longtemps... Sa main parcheminé et caleuse tenant la plume distraitement. Il n’avait pas vraiment remarqué les personnes présentes... Il se souvenait de longues soirées d'hivers... Dans des salles semblables... L'assistance y était moins hétéroclite... Et surtout ce n'était pas des gardes... Ce n'était pas des membres de sa nouvelle famille. Kurt sourit en regardant les flammes. Lui qui avait juré en quittant sa ferme qu'il n'aurait jamais de famille il se retrouvait l'un des cadet de la plus extraordinaires famille qu'il fut...

La Garde Noire... Ces mots faisaient rêver les gladiateurs de toutes les arènes du vieux monde... Et lui il y était...

Un doux murmure à son oreille lui fit reprendre pied dans la réalité. Alista était entrée... Son doux parfum répandant des effluves charmants dans l'atmosphère. En six mois de vie dans cette exploitation du Moot il avait recu des dizaines de propositions de femme de fermiers cherchant la fortune... Kurt n'avait jamais pris le temps de les regarder... Lui qui croyait que les femmes et l'amour était une histoire pour les autres... Comme il l'avait dit à la jeune femme quelques jours auparavant cela faisait de nombreuses premières fois...

Le chevalier finit rapidement le fond de cognac qui décantait depuis des heures déjà. Avec un sourire il se leva et rangea ses parchemins dans son uniforme. Il serait toujours temps de les mettres à dispositions plus tard. Rien ne pressait...

Le chevalier vint s'asseoir à la grande table, suivant l'invitation d'Alista. Il observa brièvement les hommes attablés. Mise à part le Fauconnier qu'il connaissait les autres lui était inconnu. D'un signe de tête et d'un sourire il les salua.

Kurt Bremen, milicien. Se présenta-t-il brièvement.

L'hydromel tinta dans les chopes... La mousse frémit dans les vasques...

La soirée pouvait commencer...

Assis près d'Alista il regardait le plus discrètement possible, pour ne point paraître impoli, les convives. Tous semblaient de vieilles connaissances de Corenléo... Futurs gardes ? Gardes recruté ? Vieux amis...
 

 

Le vieillard accueillit les gardes avec un sourire bienveillant...et leur fit signe de prendre place à ses côtés...Cela faisait maintenant bien longtemps qu'il ne s'était point abrité dans une taverne, ou un lieu propice aux discussions et aux échanges...Les derniers mois qu'il avait passé furent bien pénibles et ils ne lui laissèrent que peu de temps pour ces plaisirs simples....

Puis, peut être énivré par l'hydromel ou suffisament en confiance pour pouvoir converser, il prit la parole pour se présenter....


- Hum, je vois à vos regards que certains d'entre vous se rappelent encore de ma vieille carcasse....Hihihihihi....Mais je gage ne point connaître encore messire....dit-il en se tournant vers mestre Bremen et la réciproque doit être vrai également.....Hihihihihi.......

D'un geste lent, il commanda une nouvelle bouteille de liqueur....

- Je dois vous avouer que cela me fait bien plaisir de vous revoir mais je suis également quelque peu inquiet.....Si vous m'avez si aisément réconnu, d'autres le pourront tout autant.....Baste!.....Qu'importe.....Là n'est point encore le sujet.....

Le vieil homme embrassa du regard les personnes attablées....

- Quelles sont donc les nouvelles depuis mon départ précipité? J'ai ouïe dire, par delà les venelles de la Cité Eternelle, que la Garde Noire reprenait son lustre d'antan.....J'en suis fort aise.....Il aurait été regrettable qu'elle péreclite tant elle recelle de mestres d'arme de valeur.....Mais je parle trop et voilà que je vous assomme avec mes soliloques......Mestre Cerbère, mon vieil ami, vous voilà ainsi de retour en cette belle province?

Et il se rencogna confortablement dans son fauteuil, fort aise de se retrouver en si bonne compagnie...

 

«Yep, mon vieil ami. De retour après avoir enfin réussi à fuir quelque temps mes chimères»

A ce mot, son regard s'assombrit, mais il secoua la tête comme en chasser quelque pensée malfaisante.

«Je suis revenu, et si vous me voyez ici, c'est que vous vous doutez bien que j'ai envoyé ma demande de réintégration au sein de la garde aujourd'hui même.»

Regard en coin vers les gardes attablés, et particulièrement vers Corenléo.

«Et vous Maitre Hyéronimus, comptez-vous aussi postuler à la garde ?
Je dois reconnaitre que la possibilité de nous revoir tous ici m'est plus qu'agréable»

 

L'astre de la nuit était à son zénith. Sa douce lumière enveloppait une tour...La tour. La tour de la Garde noire. Combien de fois ne l'avais-je pas contemplé, assis, là-bas, sur le haut de la colline, rêvant au jour où, enfin, je serais admis à y entrer? Aujourd'hui, la chance me souriait. Ce matin déjà, j'avais pu acquérir un gladiateur aux qualités intéressantes à un prix modeste.
Selon la légende nous serions tous les bienvenus dans cette tour. Autant tenter sa chance et apprendre à connaître ses fabuleux miliciens.

Je frappai à la porte, couleur d'ébène...Allait-on m'ouvrir la porte de cet antre fabuleuse...?

Enfin, elle s'ouvrit. Deux gardes, assez austères me demandèrent de déposer mes armes à leurs côtés. Je le fis, non sans me sentir un peu nu sans mon fidèle glaive. Puis, je pris une enfilade de marches. L'escalier était simple mais majestueux de part sa grandeur. Enfin, j'arrivai dans une pièce, aux allures chaudes et bonnes vivantes. Un feu donnait de belles teintes orangées au mur blanc. Les convives, tous inconnus, parlaient, buvaient et je me sentais bien.

Un lieu aussi calme, sans tension, paisible existerait-il donc?

C'était merveilleux. Un péruvien vint me proposer à boire. Je demandai une petite bière naine. Puis j'allais m'installer, seul, à une table attendant de voir entrer une connaissance.

Quand un reflet rouge happa mon regard...Cette chevelure...


Dame Alista criai-je, enchanté de rencontrer une connaissance! Me feriez-vous l'honneur de venir vous asseoir, avec notre cher Kurt à ma table?

 

Une espèce de nabot toujours aussi miteux poussa la porte de la tour de garde, c'était Carmor...

 

Patron un verre de chaqu’une de tes boissons, je fais la tournée d'inspection du Miche nain, s'exclama le nain. Un bon service peut améliorer votre notation. Il eut un sourire mesquin.

Il fila s'installer a une table, non loin d'une grande dame rousse et de sa compagnie.

 

Le vieillard eut un sourire amusé devant les derniers propos de son vieil ami....

- Je vois que vous me connaissez bien mieux que je ne l'aurai pensé....En effet, vous avez vu juste....Il y a de fortes chances que je me présente également à la Garde Noire afin d'y retrouver mes pénates et mes vieilles habitudes.....Mais il me faut encore rédiger ma missive et pour ce faire, je me dois de prendre quelques instants de repos....Il me faut également rassembler mes compagnons qui sont aujourd'hui, par monts et par vaux au sein de cette immense cité et.....les connaissant, ce ne sera point un synécure.....Hihihihihihihihi.......

A ces mots, le vieil homme se leva péniblement et, toujours appuyé sur son antique canne, il clopina vers la porte d'entrée....Avant de quitter la Tour, il fit un signe de la main à ses futurs comparses....


- N'ayez crainte, je gage que vous aurez de mes nouvelles très bientôt....Le temps que je rassemble mes quelques affaires et que je mette la main sur mes compagnons et je prendrai demeure en cette belle bâtisse....D'ici là, un coursier vous aura apporter ma lestre de candidature.....A l'au revoir, mes vieux amis!....

 

«Au revoir Louis et au plaisir»

Le vieil s'en alla de ce pas fatigué que je savais être un leurre. Décidèment, quand la vieille Garde reviendrai des contrées lointaines où elle accomplissait une mission dont le but avait été savamment caché, quel serait son étonnement de retrouver les Anciens Compagnons. Je me réjouissais de cette pensée.
Puis, je me tournais vers Cerbère:


«Alors, je ne vois pas tes protégés en ces lieux. Décris les moi...»


Kurt tranquillement assis suivait la conversation. Il avait eu du flair. D'après la mine de Corenléo tous étaient de vieilles connaissances... Amical...

Il fut interrompu dans son écoute attentive par des hurlements... Un homme qui était entré invitait Alista et lui même à sa table. Comment le connaissait-il... Encore un mystère... Kurt vérifia son uniforme... Non... Son nom n'était point inscrit dessus…


Décidément je dois être affiché en portrait sur les murs de la cité pour que de parfaits inconnus me connaissent... J'espère que se portrait est flatteur... Dit-il dans un sourire.

Un nouveau candidat, deux... Et d'une certaines valeur dirait-on... Et un ancien qui revient... La garde retrouvait le lustre d'antan... Qu'elle n'avait surement jamais perdu... Mais maintenant elle brillerait d'autant plus... Kurt eut un sourire en avalant une gorgée d'hydromel. Le liquide était doux et onctueux. Kurt salua le vieil homme qui s'en allait.


Au plaisir de vous connaître messire...

Et il se reporta sur Corenléo et l'homme habillé sombrement (Cerbère).

Entretemps un nain était entré... Et vu sa commande il ne tarderait pas à rouler dessous la table... Un concurrent pour Gudruk...

 

J'étais fortement désappointé...Alista ne réagissait pas et Kurt, ce cher Kurt, m'avait quelque peu ignoré...

Aurait-il honte de se montrer en ma compagnie? M’interrogeai-je.

De plus, après quelques pas vers eux, leur réaction ne change pas. Kurt salua un vieil homme et se remit à écrire. Ne voulant pas le déranger, je m'écartai, et allai commander une nouvelle bière...

Rien de tel pour oublier ses vieux amis...

 

Surgit du ciel un oiseau poussant un cri aigu. Il vola lentement en direction du chemin de ronde pour montrer qu'il n'était en rien une menace. Avisant un Garde accomplissant son tour, il vint se poser à quelques mètres de lui. Son dos et ses ailes reflétaient un éclat rouge mais sa tête d'un noir profond posée sur un cou blanc s'était tournée vers le garde. Il lui tendait une missive sur laquelle était aposée la marque du Haut Garde de la Terre, Maître Werktik. Il avait écrit le nom du destinataire en lettres brunes, Maître Corenléo San.

En espérant que la lettre serait donnée à son destinataire, voici ce que Folinus lui avait écrit.


Maître Corenléo San du Warfo,

Je fus très étonné de votre dernière missive. Je crois qu'il y a eut malentendu. Notre Grand Seigneur Mutter vous a déjà fait part de ce qu'il s'est réellement passé mais j'aurais bien voulu venir me présenter à vous, en votre Tour, pour vous prouver que nos missives ne sont point fictives mais bel et bien pensées. Malheureusement, de terribles évènements nous ont amené à partir en quête au village de Bergunster. Ces quelques mots, je vous les écris de cet endroit. J'en ai pris le temps car je ne peux être assurer d'en revenir vivant, Gaïa me protège! S'il m'en est donné l'occasion, je viendrai à mon retour vous rendre visite.

Mes salutations distinguées, Maître Corenléo San,

Folinus Werktik,
Haut Garde de la Terre.

 

Le flot de personnes entrant et sortant de la Tour donnait un bon mal de tête à Dame Alista... Enfin, ce n’était pas si horrible que cela car au fond, cela animait la salle principale.

Le nain qui était entré s'était fait servir pleins de boissons par les petits péruviens qui s'amusaient à mettre des morceaux de ...euh... d'amis d'Antje... zombies... Qui faisait des sortes grumeaux ou de glaçons suivant les cas. L'autre personne qui était arrivée et avait interpellé les deux amoureux l'intrigua au plus au point... Mais après quelques minutes de réflexion, elle se souvint l'avoir vu à l'Auberge du lion édenté...Elle se souvenait même avoir conversé avec lui ! Elle dévoila son identité à Kurt pour qu'il ne soit pas peiné de n'être point reconnu...

Puis, un oiseau arriva apporter un message. Alista se demanda ce que pouvait contenir le précieux bout de papier, mais elle n'osa demander... Elle regarda Kurt de ses yeux émeraude et sourit doucement, se disant qu'elle était la femme la plus chanceuse de la cité éternelle.

 

En cette fin d'après-midi, période calme s'il en est, un attelage s'approcha de la Tour.

Quatre destriers tiraient un carrosse noir comme l'ébène.
Le cocher arrêta les bêtes en face de la porte de la tour.
La porte du carrosse s'ouvrit, Lady Sophie sortit.

Elle s'avança d'un pas majestueux vers la porte et frappa trois grands coups.

«Ouvrez donc, je désirerai rencontrer maître corenléo.»

 

Les gardes qui surveillaient les allers et venues des personnes furent avertir par des coups sur la porte... Ils ouvrirent la porte d'entrée et virent une magnifique femme. Le temps que l'information passe dans leur cerveau, ils bavaient déjà...

Puis, ils l'écoutèrent et comprirent que c'était quelque chose d'assez important... L'un des deux gardes monta à la salle principale et balbutia :
Belle femme... Coren... Demande...
Mais il ne finit point ses phrases, il voulait trop revoir la dame alors il descendit et resta la langue sortie à regarder la belle Lady Sophie de Julliac.

En haut, Alista regarda Corenléo et murmura à celui-ci :
Je crois que vous êtes attendus... Vous êtes bien demandé aujourd'hui...
Elle esquissa un sourire et alors qu'elle pensait qu'il allait descendre retrouver la dame, elle but doucement de son hydromel ne pensant pas que c'était ses affaires.
 

Carmor s'extasiait maintenant au milieu d'un amas de choppes plus ou moins vides, il était toujours seul à sa table, mais il n'hésitait pas a tyranniser les petits péruviens...

Maintenant un peu éméché, il se leva et se dirigea vers la table où était assise la rouquine.

«Madame, comment vous faites pour avoir des cheveux aussi rouges ? C'est quelque chose dans votre boisson ? Si oui conseillez moi, j'ai toujours rêvé d'être un nain roux !!!» S'exclama le nain avant de s'avachir non loin d'elle et de sa compagnie.

 

Un homme, de garde, venait de monter. Il portait un message pour un Warfo, sans doute un membre important. Une belle dame l'attendait et les gardes avaient l'air quelques peu hébétés par cette apparition...Le tueur se pencha par-dessus la balustrade et l'aperçu.

Pauvres hommes....Une telle beauté inacessible pour eux! De toute évidence, cette tour est aussi un lieu de rencontre entre damoiseaux et damoiselles...

Un oiseau le frôla pour se poser sur la main de Dame Alista, laquelle esquissa un sourire et murmura quelques paroles...De toute évidence il avait été reconnu. Il décida de s'approcher.

Mes hommages Dame Alista. Je vois que vous êtes en bien charmante compagnie...Jeune homme, bien que vous ne vous en souveniez point, nous nous sommes rencontrés dans l'auberge du lion édenté. Il est fort possible que vous m'ayez oublié, mais cela importe peu...L'auberge est un tel lieu de perdition...On oublie tous ceux qui y rentrent.

Le tueur commanda une bonne chope de bière nain à un péruvien en lui glissant en douce...:

Au fait, mon brave...Le nain, petit et rond comme un barrique travaille à l'édition du miche-nain. Il m'a glissé tout à l'heure que le service n'était pas au rendez vous. Allez donc le satisfaire!

Puis, sa bière en main, il commença à la déguster lentement, savourant son pétillant, laissant éclater chaques bulles sur sa langue...
Quand le nain commença à interpeller, assez odieusement, Dame Alista, il ne sut que faire...A part se lever, puis se rasseoir.


Mieux vaut les laisser régler leurs affaires entre eux...

 

L'attente commençait à être longue, Lady Sophie s'impatientait de plus en plus!

Tant pis pour le sieur Corenléo, mes devoirs m'appellent

Elle remonta dans son carrosse

Fouette, cocher, fouette!
Ramène-moi à mon logis!

 

Kurt Bremen toujours assis et buvant son hydromel regarda l'oiseau et son message d'un oeil interrogateur. Des nouvelles pour Maître Corenléo... Puis il reconnut le sceau... Les templiers de la terre... Ces fous qui voulaient porter la guerre en terre Warfo. Le chevalier eut un sourire sadique. Ces hommes étaient sur place... Ils régleraient l'affaire...

Kurt Bremen n'était pas comme d'habitude... Aujourd'hui ces gladiateurs avait beaucoup tué et la soif de sang qui les animaient était communicative... Ainsi lorsque le nain manqua de respect à sa dame le sang du chevalier déjà passablement échauffé par la boisson ne fit qu'un tour. Plusieurs jours qu'il ne s'étaient point entraîner et n'était pas descendu.


Et bien maître nain ! On ne tient plus l'alcool dans votre peuple... A moins que ce ne soit les poils de la barbe qui vous chatouille le vide entre les deux oreilles ! Vous manquez à toutes les convenances et venez porter ombrage dans notre maison... Elle à beau être terre d'accueil pour le voyageur assoiffé les règles de bienséances n'en sont pas moins importante ! Pour l'honneur de ma dame je vous sommes de lui présentes des excuses ! Et ce, au plus vite !

Kurt tourna son regard gris vers les gardes. Excusez moi je m'échauffe mais je ne saurais tolérer tel manquement à la politesse !

Profitant de son aparté le chevalier se tourna vers la connaissance de l'auberge. Prenez place je vous en prie... Et excusez d'avoir omis de me souvenir de vous... Nous corrigerons cela autour d'une bonne bugman... Une fois cet impudent remis à sa place !

N'est ce pas messire nain !

Kurt tourna son regard orageux vers ce dernier.

 

Le nain ne répondit rien et ignora le regard de l'homme. Il sorti un petit calepin et commença à prendre des notes. Si les bières étaient plutôt agréables, le service était un peu trop personnalisé à son goût et la compagnie un peu étrange et assez sélective...
Les éditions Rathan allaient encore l'ennuyer s'il s'attardait trop dans une taverne «pour habitués» comme celle-ci. Si l'animation ne venait pas à grands pas, il irait la chercher ailleurs...

 

Ainsi, Kurt s'était, finalement souvenu de lui...Cependant, il avait pour l'instant une forte envie de corriger le nain.

Faites mon ami, faites! Je resterai ici avec votre dame, prêt à lui tenir compagnie.

Se tournant vers Dame Alista:

Gente dame, ne pourriez vous pas apaiser le courroux de notre cher Kurt? En effet, ce nain peut me rendre quelques...services et il peut être très utile. De plus, une correction entraînerait une chute brutale de la tour au fond du guide miche-nain. Ce serait fort regrettable.

Puis il s'assit sur une chaise. La dame était repartie. Malheureusement pour le bel homme, qui n'était pas allé la trouver. Quand au nain, il prenait frénétiquement des notes et avait visiblement envie de partit loin de là, sans doute conscient de perdre son temps.

L'atmosphère commençait à se faire étouffante et le tueur partit prendre l'air sur les remparts, après une longue montée dans des escaliers. La vue qu'il découvrit le surprit.


Quel beau poste d'observation remarqua-t-il.

La ville s'étendait sous ses pieds. Les lumières tremblotantes des chandeliers derrière les rideaux projetaient des ombres dans les rues. Des chats errant se battaient ainsi que des truands dans les ruelles sombres. L’air, frisquet, le fit vite rentrer à l'intérieur où, absorbé dans ses pensées, il reprit sa place.

 

Alista comprit avant même que le tueur le lui dise que Carmor était fatigué mais surtout...bourré... (Enfin, comme un nain quoi !). En voyant son cher chevalier «péter un câble» puis le tueur lui dire de faire quelque chose, elle posa doucement sa main sur celle de Kurt et lui murmura : Pas la peine de vous énervez... Il a trop bu... Elle lui sourit en espérant qu'il se calmerait, puis elle s'excusa, se leva et se rendit près du nain. Elle lui dit alors : Non, je suis désolé Maître nain... Cette couleur est naturelle,... Néanmoins, je peux vous conseiller un très bon barbier qui sait aussi teindre les poils et chevelure à la couleur que vous le désirez !

Elle se tourna vers un des péruviens et lui demanda d'apporter une dose de lait fraise warfo... En effet, le nain n'avait pas précisé qu'il voulait que des alcools ! Puis elle revint doucement près de son chevalier alors que le tueur partait en hauteur... Elle posa doucement sa main sur celle de Kurt et sourit bêtement alors qu'elle entendait le carrosse partir au loin.
 

Le ballet de l'homme dont il était censé se souvenir était incessant... Comme un elfe de l'autre jour, le maître d'arme n'arrêtait jamais de s'agiter... Et en plus du nain cela commençait à passablement échauffé le chevalier. La main fraiche de sa douce sur la sienne ne le calmait guère et lui donnait presque envie de tirer l'épée pour lui prouver qu'il était aussi fringant que ce damoiseau... Quand au nain qui l'ignorait il ne valait peut être pas la peine qu'on s'y intéresse... Kurt se rassis... Son visage reprit peu à peu une teinte des plus naturelles (un peu rosée peut être dû au contact de la main blanche sur la sienne)

Le chevalier reprit une gorgé d'hydromel. Il s'essuya la bouche d'un revers de manche et d'une voix froide comme le blizzard s'exprima.


Nain bien que vous semblez insouciant, vous êtes ici en notre demeure... Daignez répondre à nos questions ou je suis sur que votre guide s'enrichira d'une taverne à l'agitation peu communes...

Quand à vous messire. Je me souviens des gens que je rencontre pour la bonne et simple raison que je bois avec raison... Maintenant si nous nous sommes entrecroisé j'évoquerais avec plaisir se souvenir si vous vous décidiez enfin à vous asseoir... Et ce, une bonne fois pour toute ! Votre manège me donne le vertige...

Le chevalier posa un regard contrit sur les gardes et plus particulièrement sur Alista...

Il pensa soudain que c'était peut être lui qui dérangeait par son humeur massacrante. Il se dit que si il continuait d'être gêné il ferait mieux de sortir... La présence de sa dame l'en retint de le faire immédiatement.

Il n'avait jamais pris le temps de visiter la cité...

 

Le nain remercia la grande rouquine pour ces conseils, mais s'il fallait se laisser faire par l'un de ces phoques de barbiers, ce n'était pas la peine, il préférait son blanc naturel, qui de plus lui permettait de se déguiser en père Noël à l'approche des fêtes.

Sur ce il prit le verre que lui avait fait porter la femme et le porta à ses lèvres... Quelle ne fut pas sa stupeur en reconnaissant le gout du lait !!!


«PWAAAAAAAAAAA !!!» fit le nain en recrachant le liquide impie au hasard, celui aspergeant en grande partie le chevalier qui l'avait abordé auparavant...
«Oups désolé messire, c'est parti tout seul» dit le nain qui se cacha sous une table sans demander son reste...

 

Kurt Bremen resta un instant le visage dégoulinant de lait de chèvre... Son teint était devenu blafard et ses yeux se teintèrent d'un gris des plus sombres... Un sinistre rictus apparu sur son visage.

Messire nain nous allons tester l'endurance légendaire de votre peuple. Dépourvue de son fidèle pallatz Kurt réglerait ça aux poings...

Alors qu'il s'avançait il vit le cercle de Gardes en factions. Immobile il semblait néanmoins prêt à le jeter dehors comme le parfait inconnu... Mais il avait été insulté... Et humilié publiquement... Devant sa dame qui plus est... Kurt guetta une réaction dans les yeux de la jeune femme, une quelconque expression... Rien non plus dans les autres gardes... Bien que hors de lui comme rarement il l'avait été Kurt savait qu'il n'était que milicien... Il ne pouvait perdre son sang froid pas encore.

Digne il s'essuya le visage et prit le chemin de la sortie. Un air furieux sur le visage. Avant de sortir il s'exclama sur le même ton froid... Mais ce ton était comme un grondement de tonnerre...

Vous en avez de la chance messire nain... Mais ne sortez point d'ici avant un moment... Et évitez les coins sombres...

Et pour évitez toute remarque ceci est bien une menace !

Puis droit et fier le chevalier sortit. Il descendit les escaliers. Il récupéra son immense pallatz et sortit dans l'air vif de la nuit.

La peste soit ce nain ! Grinça-t-il en partant d'un pas vif.

Sa longue cape en peau de panthères tourbillonnant derrière lui. Sa puissante lame battant la mesure de sa rage. Arrivé au premier arbre d'un jardinet il la sortit... Et d'un coup sec abattit son arme dessus... L'arbre craqua, l'écorce se fendit...

Alors que le chevalier continuait sa marche l'arbre se plia...


Tu plieras devant moi pareillement moucherons !

 

Le petit personnage émergea de sous la table et resta assis par terre le temps de reprendre ses esprits... Il ramassa son carnet et se dit : si en plus on tente de m'empoisonner dans ce bar, ils l’auront cherché leur note pourave au guide du miche nain. Puis il regarda la rousse avec un œil nouveau, conscient de la tromperie de celle-ci.

Il prit une dernière chope qui trainait et sortit, il se dit qu'après tout il y avait d'autres tavernes plus sympathiques en ville, et pensa à l'or promis par l'éditeur en cas d'un guide de qualité. Il récupéra ses armes traditionnelles et sortit en négligeant les menaces de l'humain...

 

Alista resta silencieuse un long moment... Le temps que Kurt et Carmor partent...

Après bien 5 minutes où plus personne ne parlait, elle se leva lentement et dit :
Je vais me promener... Mal de tête...

Elle sourit aux gardes et «candidats» et les salua. Elle redescendit les hautes marches pour reprendre son épée forgée depuis peu. Puis elle partit en direction de la cité en suivant «discrètement» les traces de pas de Kurt...

 


Commentaires

 

Alistouille  le 18-06-2010 à 05:49:23  #   (site)

Macho oui. Mais bon, il avait aussi bu un petit peu Langue
Lady Sophie de Julliac, j'écrivais beaucoup avec elle quand j'avais mon ancienne identité. Elle écrit très bien ^^
Pour ce qui est de la france, pas de souci, faut savoir que la plupart des RPistes sont des français Langue

HELIOS  le 17-06-2010 à 22:30:07  #

Encore des nouveaux candidats pour la Garde noire, c'est cool (et apparemment la mise en garde du précédent chapitre ne les a pas rebutés LOL!!). smiley_id118883

Ce qui me fait rire avec Kurt, c'est que l'attitude qu'il reproche au nain est exactement celle qu'il a eue lui auparavant: en effet, le mec bourré qui se vautrait sur Alista (quand il ne la prenait pas pour un fauteuil) quitte à se faire mailler dessus, ça me rappelle vaguement quelqu'un... Il se la jouerait pas un peu macho sur ce coup-là? MDR smiley_id118677

Bon il est tard, moi c'est pas sous la table que je vais rouler, mais pas loin. 2 smileys pour finir: celui des gardes bavant devant Lady Sophie smiley_id119171 (ce qui me fait penser à une autre Lady que je connais), et un petit dernier pour la route, spéciale dédicace à tous les pauvres footeux supporters de la France désabusés ce soir (LOL) smiley_id121606. Ouais je sais, le foot et le Warfo rien à voir, mis à part peut-être des équipes s'affrontant pour la gloire...

Allez j'arrête mes conneries. Bonne nuit! smiley_id118884

 
 
posté le 10-06-2010 à 13:55:43

La Garde Noire du Warfo - Mise en garde


Vous vous croyez fort,
mais vous avez tort.
Vous croyez tout savoir,
mais vous ne faites que croire.

Vous vous dites capable,
vous ne vous en sentez point coupable.
Ce sera donc à vous de démontrer,
ce que vous ne cessez de proclamer.

Derrière ce bouclier,
se trouve votre destinée.
Derrière cette porte close,
de votre mort se trouve la prose.

Entrez donc dans ce monde fantastique,
ou la mort n'est point fantaisique,
et à vous battre, préparez-vous,
vous enfuir ne pourrez-vous.
 
Auteurs : Le Conseil de la Garde Noire du Warfo 
 


Commentaires

 

Alistouille  le 18-06-2010 à 05:47:08  #   (site)

J'ai oublié de préciser que c'est encore le Conseil de la Garde qui a inventé cela. Donc 5 personnes Clin doeil

HELIOS  le 17-06-2010 à 21:44:51  #

Pas mal du tout, ce petit poème de mise en garde ^^

 
 
 

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