posté le 28-06-2010 à 19:44:22

Joutes Verbales...

Auteurs :

Maitre Darm

The Gaut

Raz'

Kyoshiro

Bastos

 

Il semble que les doigts soient engourdis
Et les bouches devenues sèches...
Quel est donc le tourment qui vous assombrit ?
Qu'est ce qui vous retient ? Qu'est ce qui vous empêche...

 

Ils semblent déconcentrés par votre présence, Maître Darm...

Ils devraient se préparer à la sentence qui arrivera lorsque Maître Razgriz montrera sa tignasse. Je vous le dis, cela n'augure rien de bon pour eux...

 

Le Gaut n'était pas vraiment dans un bon jour.

Et qu'est ce empêche
que je ne vous dépêche?
Espèce d'empêcheur de tourner en rond,
Maitre de peu de foi qui sent le poisson?

Son taux de subtilité était entrain de descendre en flèche...

 

Peut-être maitre Depys, fort occupé en guerre
A délaissé ses mots pour des armes de fer.
Là je vois que The Gaut à besoin d'un combat
Si Razgriz l'accepte, je serai celui-là.

Et si l'odeur présente vous importune
Dites vous qu'elle vient de mes pieds fort usés
Je me demande d'ailleurs ce que fait votre nez
Ainsi, bien près du sol...

Darm, sans rancune.

De simple spectateur, le Darmatien se retrouve au milieu du cercle de la joute, espérant que maitre depys vienne rapidement reprendre sa place.
 

Il se peut que tous ensemble vous joutiez, afin que la main vous vous fassiez.

Ceci est un faux départ bien cuisant, je le perçois hélas maintenant.

Nous reprendrons un véritable tournois à tête reposer, mais pendant ce temps mes amis, joutez.

En compensation, j'accorde au deux premiers protagoniste, une Simple Piece Rutilante, gain somme toute symbolique.

 

Si vous le désirez, Maître Razgriz
J'essaierais de me montrer à la hauteur
Et si cela ne vous dérange point
J'éviterais de parler en Alexandrins.

J'ai en effet des problèmes à parler en rimes
Mais l'intention par dessus tout prime.

Avez-vous un sujet de prédilection, cher maître Razgriz ?
Histoire que l'on ne s'évapore pas trop dans les rimes.
 

La créature cornue avait disparue, à la grande déception du Gaut. C'était avec elle qu'il avait un problème à régler. Il était déjà de mauvais poil. Mais en plus, l'espèce de hareng sur patte commençait à lui taper sur les nerfs. Il décida d'enchainer. Après tout on verrait si ce personnage avait du répondant, ce pouvait être intéressant...

Si bas, pas de bol,
Je dois me pencher, tête près du sol
lorsque je m'abaisse à vous écouter.
Pour me défier, Vous êtes bien un fol...

Gaut, sans rancune non plus...
 

Ainsi, très cher maitre, vous vous placez en haut.
Soit je vous l'accorde, mais prenez gare aux mots
Ceux que je lance d'en bas enflent et se dilatent.
Nous aurons pour thème :

«Darmvid et The Gautliath»



Je vous vois dans les nues, je dirais même l'espace !
Et chacun de vos vers sont des météorites
Mais elles sont trop légères et bien trop petites
En traversant mon atmosphère...

Je n'en vois plus une trace.

Admettez pourtant que pour taper sur un système
Il faut avoir soi-même une puissante aura.
Je vois bien le soleil, mais vous je vous vois blême
Vous qui vous dites géant...je ne vous vois même pas !

Dame Alista, si l'humeur vous en dit
Intervenez donc, joignez-vous je vous prie
A notre humble parlotte. The Gautliath et moi
Aurons un ange rouge pour varier le combat.


 Votre discours est déjà vu, n'encombrez pas l'espace!
N'espérez pas que je devienne vers à vos répliques,
que la joute, de légère n'en devienne moins comique,
En rabaissant mes phylactères.

Retournez donc à vos Thraces.

Car si vous comptez me taper sur le système,
Quand bien même, Ô Rat,
Vous m'enverriez une horde de blêmes,
Je la réduirais à Néant, et vous avec, du même pas.

Dame Alista, gardez votre souris
Ne vous mêlez pas je vous pris
De cette fronde de Darmvid que voilà
Que cela reste entre lui et moi.

 

Ne craignez pas le vert, le rouge vous va très bien
Celui qui pousse aux joues des incorrigibles coquins
Qui, au lire de vos mots, me semblent étourdis :
Je ne suis pas un rat, mais un poisson jauni !

Au hareng saur j'ai pris l'élégance et le teint
L'armure d'écailles et le joyeux parfum
La viscosité qui permet des prouesses
La nageoire caudale pour botter quelques fesses

C'est elle qui sera ma fronde puissante, précise
Comme c'est rarement la tête que je vise
Nous aurons en tribune un délicieux moment
D'un Gautliath blessé... au fondement

Maitre Darm s'assied, reniflant son aisselle.
«Voyons ce que Gautliath à dans son escarcelle »

 

Maitre Darm, il sera fait selon votre bon vouloir...
Quand à vous The Gaut...

Ma foi, vous devrez supporter mes piques d'humeur ou
mes folles tentatives de vous ramener à la conscience.
Cheveux rouges comme le feu,
Je prierais pour que vous ne soyez pas trop consumés
et appellerais les milles vents pour disperser vos cendres
aux quatre coins du monde tel que vous le vouliez
en dispersant vos pensées furtives...

La dame en rouge resta debout devant les deux autres jouteurs la «truffe» au vent et un léger sourire au coin des lèvres.
 

Et voilà que la jeune femme s'emmêlait,
Mais aucun défis Gaut ne voulait refuser


Et bien allez, joignez vous donc
puissent vos propos
si ils sont bien beau
Ne surtout pas êtres quelconque.

 

Un propos beau peut être malgré tout quelconque...
Rime peut évoluée car à dire vrai, tout propos peut devenir quelconque à qui le maîtrise.

Lorsque je dis quelconque c'est bien pour celui qui le dit et non celui qui l'écoute.
Car qui dit propos quelconque, dit ennui profond.

Je vous serai alors gré d'ainsi utiliser tout vos capacités d'homme à penser...

 

Me dites pas que j'ai eu le dernier mot quand même...

 

Certainement pas, cher The Gaut...

Il est vrai que votre ventre doit être repu
et Que vous devez avoir oublié d'aiguiser votre langue
J'ai préféré attendre que vous soyiez de retour
Question d'honneur, bien sûr...

Alors ?! Ventre tendu ?
Gorge sèche ?
Problème de cœur ?

Je vous écoute, l'oreille ouverte...
 

Il est vrai qu'après les fêtes de fin d'année,
de tel symptômes sont monnaie courante.

Mais nul d'entre eux ne m'as atteint.
Ne vous inquiétez donc pas, et si l'écailleux, qui est notre vis à vis,
n'est pas partit orner un banquet quelconque
(voire extrêmement quelconque au vus de sa fraicheur)
Nous pourrons reprendre cette affaire la ou nous l'avons laissé.

Il est encore temps de vous retirer...
 

Me retirer ?!

Pourtant la Joute vient à peine de commencer !
Craindriez-vous mes paroles ?

Allons allons, point de cela entre nous
Sachez que les commodités m'obligent à rester ici même
Et même si c'était pour vous soulager d'un poids certain,
je ne le ferais point.
 

Je ne craindrais rien
Et je crains encore moins!
Libre à vous de vous inviter,
Libre à vous d'être ridiculisée!

 

Ridiculisée ?!

Ce n'est pas moi qui porte encore un chapeau de noël après le nouvel an...
Affutez vos paroles car pour le moment, je meurs d'ennui à vous entendre palabrer.
 

Heu je me permets c'est trop tentant:
Dame Alista vos discours sont aussi vides que le néant séparant vos deux oreilles

 

Oh mais que vois-je ?!

Un revenant ! Mais, venez donc discourir avec nous, voyons !

Quant au fait qu'il y a du vide entre mes deux oreilles, je crains que vous n'ayez pas remarqué que j'ai un semblant de cheveux...

Allez-y, je vous écoute, qu'avez-vous de très intéressant à nous raconter très cher Kyoshiro, le 5ème retour ?!
 

Je croyais madame, avoir à faire à une perruque datant de l'époque de mon arrière grand-oncle, De plus réviser vos calculs très chère car cela ne fait pas cinq

 

Hé bien, vous vous trompiez, il s'agit bien de ma folle chevelure !

Il est vrai que je ne sais plus le nombre de vos retours...
Je me demanderais toujours comment vous faites pour revenir...

Pourtant, ce n'est pas moi qui est laissé la porte ouverte...
Au contraire, j'ai veillé chaque nuit pour la fermer devant vous et
pourtant vous demeurez encore et encore le seule qui a réussi à
détourner mon esprit de ma volonté première.
 

Madame le fait que je brise vos plans m'enchante le cœur néanmoins, ne devriez-vous pas avoir un peu plus de reconnaissance pour moi ? Ou peut-être votre grand âge vous a déjà retiré une partie de votre mémoire ?

 

Il est vrai que je vous dois reconnaissance d'avoir vengé la grande Dame Polgara.
Néanmoins, je crains de vous décevoir mais nombres de mes amies ont eu des problèmes à cause de vous...

Je prendrais un simple nom que vous reconnaitrez, j'en suis certaine...

Taïba...

La pauvre est décédée depuis bien longtemps maintenant de tristesse à cause de votre amour pour elle et de la traîtrise qu'elle a faite jadis à son doux chevalier.

Mais, ce que je me demande et questionne à l'assemblée de nos chers auditeurs est :
Allez-vous encore compromettre le destin de gentes dames ?! Allez-vous encore faire souffrir de pauvres âmes ?
 

Sachez que cette pauvre femme a sûrement eu ce qu'elle méritait mais je ne la connais voyez vous pas... Néanmoins sachez madame que contrairement à d'autre je ne fais pas souffrir inutilement les gens a mon bon gré

 

Qu'insinuez-vous ainsi ?

Je n'ai point fait souffrir les gens à mon bon gré...
Au contraire, j'ai tant pleuré et tant souffert...

Je n'ai eu que deux vrais amours et tout d'eux m'ont laissé seule au finale...

Je vous prierais d'expliciter vos paroles...
 

Vous savez très bien madame que la réputation même des Warfos au sein de la citée est l'arrogance même, entre leur police qui est d'une remarquable injustice et leur chers gladiateurs attaquant en traitre, je puis ainsi dire madame que vous faite partit de cette racaille se croyant bien au dessus du peuple

 

Je crains que votre vision soit quelque peu viciée

Arrogance n'est que fierté d'avoir trouvé une famille ici bas
Police ? Je crains que notre organisation interne fasse défaut...
D'ailleurs, quel garde peut se vanter d'avoir reçu une solde ?
Peut-être l'Intendant qui garde tout pour lui...

En ce qui concerne d'attaquer en traitre, je vous rappellerais que nous sommes avant tout des mercenaires. Une grande famille variée qui compte autant des Dames de lignées que d'orc ou d'ogre-nain... Sans oublier les fantômes...

Alors avant de juger sans trop savoir qui nous sommes derrière, pourriez-vous au moins me dire ce que votre "glorieuse" alliance a bien pu faire ?!

 

Mon alliance est petite par la taille mais grande au niveau du coefficient intellectuel de ses membres ce qui n'est pas donné a tout le monde n'est ce pas madame ?

 

En quoi pouvez-vous affirmer cela?

Nous avons certes quelques membres dont le coefficient intellectuel est bas mais nous ne nous flattons guère du coefficient, seul le résultat compte et non les moyens.

D'ailleurs, n'est-ce point les personnes avec peu de coefficient intellectuel qui ont le plus de peine à faire de nombres de phrases ?

Car vous constaterez que vous ne répondez qu'avec une seule phrase... peut-être avez vous oublié qu'il fallait argumenter vos idées et non les gardez sous terre...
 

The Gaut, adossé a un mur, s'en roulait une en attendant. Une fois la cigarette prête, se rappelant qu'il ne fumait pas, il la jeta dans une corbeille, rajusta son bonnet et croisa les bras, curieux de la suite.

 

Bastos, qui comme son nom l'indique fumait pour sa part, se précipita vers la corbeille et en extirpa la cibiche roulée par the Gaut. Il l'alluma et s'approcha de son ami.

"Kof! Kof! Kof! Mais bon sang de bonsoir qu'est-ce que tu mets dans ces trucs?! C'est super fort! Kof! Kof! Kof!"

 


The Gaut fit circuler l'air de la main.

-Ce que je trouve. Je ne fume pas, donc j'ai rarement de tabac sur moi...

Il recroisa les bras et s'intéressa à nouveau à la joute.

 

Monsieur aurait-il perdu sa langue ?

Ou peut-être est-ce la vérité qui blesse ?

Je me demande si ce n'est pas plutôt votre argumentation qui se terre quelque part...
Mais voyons, si vous avez quelque chose à dire de plus allez-y !
Et comment une jeune femme "sans cervelle" serait capable de répondre à un valeureux guerrier qui connait tout de la vie ?

Ma foi, peut-être bien qu'il connait tout à la vie et qu'il est "incroyablement" intelligent.
Mais je crois fort que je préfère encore dire que "Rien ne sert de courir" et qu' "il faut partir à point".
 

Monsieur se tait car ces propos marqués d'ironie ne sont point fondés et il m'est égal de ce que vous pouvez penser de ma personne...De plus votre ignorance sur moi apparait effectivement énorme

 

L'ignorance apparaît jusqu'à ce que votre humble personne montre ses arguments...

Mais soit, si vous ne souhaitez plus argumenter, d'ailleurs il me semble bien que je sois la seule à argumenter maintenant...

Qu'une personne s'avance et je lui parlerais avec délicatesse....

 

Avec délicatesse? Mais en êtes-vous capable?

 

Hum....

Cela dépendra de mon interlocuteur, mais pour sûr
que je pourrais faire quelques efforts pour vous.

Mais comme le dit la mouette :
"La finesse vaincra".

Et vous, comptez-vous parler de manière plus consistante ?
Ou préférerez vous parler comme ce cher Kyoshiro ?

Pour parler comme cet homme il eut fallu que je l'écoutasse...
Mais si vous me provoquez, je saurai comment vous remballer,
N'ayez crainte!

Bien qu'ici pour Depys, Je ne refuse pas les Défis...

 

C'est ma foi une fort bonne idée !

J'espère que vous ne prendrez pas mal mes paroles
Elles seront courtoises mais ne vous vexez point si elles sont aiguisées

Elles ne seront que filins de ma pensée !
 

Allons donc je vous en prie,
Cessez de ronger votre frein et commencez sans plus attendre
Je vous laisse la première,
Ne serais ce, que pour faire plaisir à ce qui de vous sont épris.

 

Ohhh mais que vois-je ?!

Vous n'avez pas vraiment de grands guerriers !
Serait-ce les frais d'achat ou de vente ? Ou serait-ce le fait de sacrifices ?

Ont-ils souffert ?
 

Il faut dire que mes guerriers s’ils ne sont grand par la puissance le sont par le cœur qu'ils mettent à l'ouvrage. Mais je m'en veux de parler d'un tel organe à quelqu'un qui en semble si dépourvus qu'elle s'abaisse à attaquer de malheureux gladiateur quand elle n'ose s'en prendre au maitre, que pourrait elle y comprendre...

 

S'abaisser à tuer des plus petits que soi...
Ma foi, cela arrive... Qu'en bien même ils viennent attaquer mes grands garnements
Il faut bien se défendre même s'ils ne m'ont rien fait...

Et parfois, l'envie de chair, l'envie de carnage, l'envie de se défouler rend aveugle même le plus grand guerrier... D'ailleurs, si une déesse ose le faire, je ne vois pas pourquoi mes combattants n'auraient pas le droit de taper qui ils veulent...

Enfin, si cela peut vous rassurer, en général, ils tapent leur niveau voir au dessus !
Mais, si vos personnages ont du cœur à l'ouvrage, ont-ils des réussites ?
Si tel n'est pas le cas, à quoi servent-ils ?
 

En tant qu'être, ils ne servent pas. Ce ne sont ni des séides ni des esclaves mais des combattants libre. Ce que je doute que vos guerriers ne soit, ne serais ce que parce qu’ils vous supportent...

 

Parce qu'ils me supportent...?!

Que sous-entendez-vous ?
Que je serais à ce point désagréable ?

Et que dites-vous de mon brave Elmure "Le Béni" qui a donné toute sa bravoure et son courage pour mon étendard ?!

Ce brave humain nodashiste ne s'est pas échappé et malgré qu'il savait que c'était un combat à mort il s'est exécuté... Fièrement...

De plus, je me suis mise en quête de me battre en arène également !

Alors, je vous écoute !
Vos gladiateurs ont-ils rien qu'une fois osé entrer dans un combat à mort ?!
Pour vous ?!!
 

Et bien, ne pouvant s'échapper, il aura choisit le suicide voilà tout!

Quand à savoir si mes guerriers serait prêt ou non à mourir pour moi, cela les regardent, fort de l'assurance que je ne les enverrais pas mourir par dépit.

Et vous descendez en arène? Vous m'en voyez ravis. Pour sûr que cela doit rassurer le public. Tant qu'ils peuvent vous voir dans l'arène, c'est que vous n'êtes pas dans les tribunes...
 

 Je crains que nous n'ayons pas le même sens de sacrifice, mon cher Gaut.

Elmure m'a toujours servi fièrement, essayant de donner le meilleur de soi-même
Ce n'est pas qu'il voulait me fuir, non, d'ailleurs notre temps passé ensemble est témoin.
En réalité, il se pourrait bien qu'il fuyait lui même.

Je pense qu'en effet il cherchait obstinément le paradis céleste,
Là où reposait sa tendre femme.

Pas en tribune ?
Libre... Je le peux encore
Qu'en à donner mon avis sur les combats, je ne l'ai jamais fait.
Neutre, je suis et je resterais devant les bagarres BAtiennes.

Et vous, croyiez vous encore être à la bonne place ?
Peut-être sous terre vous irait mieux...

 

Sous terres, entendez-vous visiter mes amis nains ou bien est-ce une forme de menace? J'espère que non, elle n'aurait même pas le poids d'un Lion Edenté.
Alors, je vous en prie ne me rendez pas responsable si votre Elmure vous a préféré une morte.

Quand à votre neutralité soit je la respecte, bien que je n'en comprenne pas vraiment le sens. En espérant que les gardes du Warfo feront de même, ce serais trop bête.
 

Oui, je pensais clairement à sous la terre...
Pas de ma main car je ne voudrais pas salir mes blanches mains et
j'ai un tant soi peu de respect pour ne pas vouloir la mort d'un jouteur.

Ma foi, ce n'est pas vôtre faute, ni la mienne que mes compagnons m'ont tous laissé...
Je pencherais plus pour une coïncidence qu'une réelle lâcheté.

Neutralité car trop souvent mise en danger et trop souvent vu les gens se déchirer pour rien.
Même si il est vrai que la lâcheté est humaine.
L'auto destruction également...

Vous n'êtes pas sans savoir que ma vie n'a point été des plus joyeuses et pourtant je ne vous ennuierais pas avec tout cela.
Mais dites-moi, allez vous enfin enlever ce stupide chapeau ?!

Il ne vous va guère...
 

Il ne me va guère mais sans honte je vais, il me met d'équerre avec les lutins jaunes de la citée qui porte tous ce couvre chef.

Pis j'suis frileux.

Quand à ma Mort, ni demain, ni de vos mains, je l'espère.

 
Frileux ?
Frigide ?

J'espère pour vous qu'il n'y a pas de Gautette, sinon je la plaindrais...

Mais dites-moi, quelle est votre alliance ?! Il ne me semble pas en avoir entendu parler...
Serait-elle du flan ?

 

Et bien, au regret de décevoir vos appétits ce n'est point du Flan et la Gauttette qui m'enchainera n'est pas arrivée.

Le Protectorat est une alliance fière et viable, mais si vous vous y intéressiez vraiment, vous auriez fait de recherche non? A moins que cela soit au dessus de vos forces? C'est ce qui vous pousse à vous enterrer dans une alliance dite puissante?

 

Voyons, ce n'est point ceci...

Au contraire, j'ai bien cherché mais je n'ai rien trouvé sur votre fière alliance.
Je n'aurais point osé refuser de chercher
En effet, sachez que je suis une archiviste
En partie des Gardes Noirs du Warfo mais il m'arrive de chercher des œuvres ou des écrits d'autres personnes que les Gardes.

Notre alliance est certes puissante mais c'est surtout agréable d'y vivre !
En effet, cela fait bientôt deux ans que je suis en ces terres et
dans quelques mois cela fera également deux ans que je cotois mes amis.

Comme nous le disons souvent, notre alliance peut être chaotique, peut déchaîner la fureur du publique, ne plus savoir où elle en est, mais nous restons des frères d'armes, des amis fidèles.
Des mercenaires mais avec un fort lien entre eux.

Ainsi, c'est soit on vit avec les warfos du début à la fin soit on ne résiste pas et on part rapidement. Quelques rares exceptions confirment la règle, bien sûr...

En ce qui concerne s'enterrer, sachez que je n'ai jamais refusé de me promener dans d'autres alliance mais celle qui remporte mon cœur sera toujours la Garde Noire du Warfo.
 

....

 

Alors, Maître Gaut...

Auriez-vous perdu votre langue ?
Ou peut-être serait-ce mon élocution qui a pu vous bloquer ?

Ma foi, je ne vous en tiendrais pas rigueur si vous abandonnez et retournez à entraîner vos chers protégés !

 

Mais mes protégés s’entrainent ou du moins ils guerroient. Je suis désolé de ces absences, mais un messager me fait signe. Il semble qu'il se passe des choses dans l'alliance dont j'ai la charge. Je m'excuse de vous devoir vous abandonner, mais je vais devoir m'éclipser. Au plaisir de vous recroiser, vous et votre langue acerbe...

 

Ce fut un plaisir de discourir avec vous Maître Gaut.

Que ces mots ne vous aient pas blessé car le but était surtout de parler et de s'amuser.
Merci d'être resté aussi longtemps et si je puis, vous avez pu me bloquer quelques fois d'où mon temps de réponse parfois plus long !

 


Commentaires

 

Alistouille  le 26-07-2010 à 18:48:00  #   (site)

Oui, il y a deux Elmure. Elmure Greeneye et Elmure "Le Béni".

Greeneye est celui que Alista a aimé et Le Béni était un gladiateur qui s'est battu à mort dans un défi en l'honneur de sa maitresse d'arme Clin doeil

HELIOS  le 21-07-2010 à 20:50:14  #

Trop excellentes ces joutes verbales! Et y'en a qui manient la rime avec la dextérité des gardes maniant l'épée, à ce que je vois!
Ça tourne quand même très vite au clash, heureusement que dans la Tour les armes sont laissées à l'entrée, sinon on pourrait presque s'attendre à en voir un dégainer sa lame pour zigouiller quelques jouteurs. Ho c'est de la folie!
Effectivement, on sent qu'Alista s'est endurcie depuis les tragiques évènements de la dernière fois. Par contre j'ai pas tout suivi, Elmure est mort?? Lui aussi? Cela aurait-il un rapport avec le post intitulé "Elmure le béni" dans la section Histoires Annexes liées à Alista? Hmmm je crois que je commence à comprendre, toutes les pièces du puzzle se mettent en place...
Et Kyo le retour, tiens ça faisait longtemps, un qui va et vient, mais j'avoue que là aussi dans la joute on le sent + agressif et + méprisant qu'autrefois, c'est un peu dommage mais bon les gens changent, voilà quoi...
Quand même un peu surréaliste cette partie! ^^

Alistouille  le 03-07-2010 à 12:28:40  #   (site)

Dans ce texte, il s'agissait d'une joute entre joueurs. Dans ce texte je joue donc Alista mais avec mon caractère qui est quand même pas le même que Alista le perso ^^

oliviou  le 03-07-2010 à 00:39:33  #

De jolies trouvailles au niveau des rimes au début. Et une Alista complètement déchaînée pour une fois, tellement qu'on dirait quelqu'un d'autre.

 
 
posté le 23-06-2010 à 11:37:45

[STORY] Chapitre 40 : Silence et Quiétude

Le soleil se cachait sous des lourds nuages gris. Pourquoi la vie en avait voulu ainsi ? La tour était animée mais pas à l'extrême comme il le fut un moment...
Des bruits de pas se firent entendre, non pas venant des escaliers mais venant du tour de garde.

La mine sombre, la rousse archiviste arrivait les bras occupés à porter des dossiers. Elle poussa la porte sans effort et s'arrêta un long moment lorsque la porte se fut fermée. Elle attendit que ses yeux s'habituent à la pénombre, puis, elle s'avança tranquillement vers son fauteuil... Celui du fond de la salle.

Son visage trahissait un mélange de sentiment plus compliqué les uns que les autres. La peine, la curiosité, l'incertitude et l'appréhension semblaient émaner d'elle sans qu'elle le veuille.
Son regard se déposa passivement sur chacune des personnes et elle esquissa un bref hochement de tête aux gardes et autres personnes présentes.

Alors même qu'elle n'était restée que quelque secondes assise, elle se leva et s'approche de l'âtre du feu. Ses dossiers sur ses genoux, son regard fixé sur les flammes, elle était pensive....

Elle avait appris plus d'une chose depuis qu'elle était revenue de son petit voyage mais elle gardait de terribles craintes... La plus importante était à propos des gardes, ou plutôt de la Garde... Voilà près de deux ans qu'elle y était fièrement. Deux ans à trimer, deux ans à connaître des gens...

Deux ans à vivre parmi eux... Elle était passée d'une simple archiviste à une conseillère de la Garde. Elle avait vu mille choses, sentit mille odeurs - pas que des agréables d'ailleurs - ...
Maintenant, elle se sentait heureuse avec la Garde mais elle sentait un certain malaise et tel la gangraine, il s'étendait... Dans le coeur des autres, dans le sien...

Ses yeux verts regardèrent dans le lointain... La vie était-elle toujours aussi compliquée ?
«Mère, Père... Pourquoi êtes-vous partis ?! Je me sens si seule, maintenant...» semblait-elle appeler dans les flammes.

Le temps passa imperceptiblement, c’était un temps de changement pour la Garde…

Alista vit les deux soeurs partirent, et des larmes coulèrent de ses joues...

Elle allait devoir encore mettre à jour les départs de la Garde... Sale journée en somme...
Elle se leva lentement puis sans même faire un geste, elle se dirigea vers le tour de Garde puis descendit dans ses appartements.

Silence et Quiétude, voilà ce qu'il lui fallait...

 


Commentaires

 

HELIOS  le 21-07-2010 à 20:27:18  #

Hoooo la pauvre, on la sent toute mélancolique, là. Bon d'après les explications des commentaires précédents, c'est le départ de ses compagnons qui l'attristent, mais je pense que ces deux dernières années, entre le suicide de Kahmal, le départ de Mallory sans plus d'explications (probablement ce départ lui revient en mémoire en voyant ses gardes partir), puis Nnay Elroc, et Elmure qui est aussi parti gouverner son royaume, et à présent Kurt qui est allé au casse-pipe... Non vraiment elle n'a pas de chance. Mince alors, c'était pourtant bien parti leur histoire (malgré la différence d'âge), et voilà que ça part encore en vrille... Bon je vais lire la suite en espérant laisser derrière les heures sombres. Clin doeil

Alistouille  le 03-07-2010 à 12:29:39  #   (site)

En effet. C'est la solitude et le départ de deux membres de la garde qui la rende triste. En arrière plan il y a aussi Kurt bien sûr mais elle ne veut pas se lamenter sur cela.

oliviou  le 03-07-2010 à 00:04:27  #

Encore morose... même si on s'aperçoit que ce n'est pas dû à la mort du prince de son coeur.

Fanny39  le 23-06-2010 à 13:33:09  #   (site)

Blog intéressant

 
 
posté le 23-06-2010 à 11:20:33

[STORY] Chapitre 39 : Départ de Kurt Bremen

Auteurs :

Kurt Bremen

 

La nuit est fort avancée dans la cité éternelle. Au Castel des Gardes Noirs nulle lueur aux fenêtres... Sauf Une... En haut de la tour nord. La pâle et blanche lueur d'une bougie miroite dans l'obscurité. Par moment le scintillement d'une torche vient troubler le recueillement de cette solitaire lueur... Dans la pièce faiblement éclairée un homme est assis à son écritoire. D'une main calleuse, sans doute peu habituée à tenir une plume, il oeuvre sur un parchemin des lettres rondes et appliquées. Nul doute il n'est point habitué à écrire depuis si longtemps.

Sur le papier ocre ces mots se couchaient avec difficulté d'abord, puis peu à peu il s'habitua... La lourde main calleuse s'épanchant sur le parchemin.


Pardonnez-moi mes amis, mes frères... Pardonnez-moi ma famille... Lorsque le soleil va se lever je regarderai avec peine les hauts murs de mon cher Castel... J'ai passé peu de temps parmi vous mais il reste ancré dans ma mémoire comme autant de parcelles de joie... Des souvenirs bien heureux... J'aurais aimé avoir la force de continuer... Mais je me sens las... Vieux... Mes vieux bras ont tout juste la force de soulever mon arme... Une dernière fois... J'ai gardé le silence sur ce projet et seul mon cher Arakun a percé à jour mes intentions... Il n'a dit mot... A personne... Je lui en suis reconnaissant... Je n'aurais pu vous regarder sachant que vous sachiez... Mes frères... Mes amis... Je ne vois qu'une voie... Je ne suis plus ce jeune homme fougueux, plein de force et de vaillance... Je ne peux me résoudre à devenir ce vieil homme plein de courbatures, peinant à soulever ma compagne de tous les jours... Je vous demande donc de me pardonnez de ce que je vais faire... Ce n'est pas un suicide... Mais lorsque la grille s'ouvrira demain matin... Lorsque le soleil pointera sur moi ces rayons mordorés j'aurai la sensation d'avoir choisi mon destin... Il est possible que je survive au choc... Mes adversaires ne sont que des peaux vertes... Mais j'en doute... Pour en avoir côtoyé pendant longtemps je ne me fais guère d'illusions... Arakun est le parfait exemple... Si ce n'est ce sentiment d'abandon et de lâcheté que je ressens, je ne peux me départir d'une certaines joie... Je vais m'offrir le parfait requiem du guerrier... J'emporterai dans ma tombe le maximum de ces guerriers...
Oui... Oui lorsque dans quelques heures la grille s'ouvrira, j'entrerai dans l'arène... J'ai défié un groupe de seigneurs orcs... Certains périront sous mes coups... D'autres me tueront... C'est mon souhait... Ma destinée... Je ne veux pas être l'un de ces vieux hommes qui regarde les jeunes en pensant à ses jeunes années à lui... Soyez heureux mes frères je pars serein... Homme ayant choisi le cours de sa vie... J'ai passé parmi vous peu de temps mais ils furent les plus beaux... Merci encore...


Kurt Bremen signa d'un geste souple et roula le parchemin. Sans le cirer. Il irait afficher le Testament du Panthère avant de partir. Une autre tâche lui incombait... Il repris un parchemin et trempa sa plume dans l'encre, il sourit en pensant au Garde qui l'avait faite... Louis... Un vieux sage agréable... Mais il ne serait jamais comme ça lui... Non il ne serait jamais comme ça...

Dépliant le deuxième parchemin il réfléchit un peu puis poussant un profond soupir il posa ses premiers mots sur le papier.


Ma tendre Alista... Ne m'en veux pas de te laisser ainsi... Il aura fallut que je sois au seuil de la mort pour enfin te tutoyer... Ironie du sort... Ne m'en veux pas disais-je... Tu es une jeune femme, tu as toute la vie devant toi... Le coup du sort a fait que tu m’as rencontré alors que ma vie s'achevait... Tu as illuminé mes jours... Je te demande de m'excuser, j'aurais aimé continuer à tes cotés... Pour toujours, Mais je ne veux pas me voir vieillir moi-même alors voir le reflet de mes années dans tes yeux aurait été une torture infâme... Certains me traiteront de lâche et je l’accepte mais je voulais finir ma vie comme elle a commencé... Au champ d'honneur... Pardonne-moi mon amour. Pardonne-moi... Les mots me manquent... Je n’ai plus la force... Je n’ai plus la force de Vivre... Il me reste la force de mourir... Et il reste gravé en moi l’immortelle sensation de puissance de l’amour... Mais c’est insuffisant...
Pardonne moi...

Tu es ma seule réussite malgré toutes mes victoires, hormis le fait d'avoir rejoint la Garde, mon dernier regret et mon premier amour... Pardonne-moi... Et sois heureuse...

Ton Kurt...


Kurt posa sa plume... Des larmes coulaient de ses yeux gris scintillant d'humidité dans la lueur de la bougie. Il roula le parchemin et le ferma de son sceau. Essuyant ses yeux d'un revers de manche.

Se levant il se mit en devoir de s'équiper. Revêtant pour la dernière fois son uniforme de la Garde. Sans armure il serait plus à l'aise mais aussi plus vulnérable... Il prit son immense lame. Cadeau de son oncle le Comte électeur du Middenheim. La lame mesurait un mètre quatre-vingts pour environ trente centimètres. Une immense lame qu'il peinait de plus en plus à soulever.

Le Chevalier Kurt Bremen. Ancien Panthère de l'Empereur et Garde Noir du Warfo ne reviendrait plus dans cette chambre...

Le jour pointait... Les deux parchemins posés sur le bureau. Arakun avait la mission de les afficher dans la salle de Garde...


*****


Quelques heures plus tard lorsque Arakun vint chercher les parchemins. Dans un duel déclaré à mort Kurt Bremen reposait dans une mare de sang... Au milieu de cadavres de trois guerriers orcs...

Le chevalier panthère Kurt Bremen avait vécu... Agé de 44 ans il mourut l'arme à la main. Que son âme repose en paix...


*****


Les serviteurs de la suite du Panthère vinrent chercher le corps et l'emmenèrent au Castel pour qu'il y repose de son dernier sommeil.

 

Alista avait fini bravement sa journée... Cela faisait passablement beaucoup de temps qu'elle n'avait que peu vu Kurt... Mais lorsque le large Arakun vint lui déposer une lettre après avoir fait une légère courbette, elle se douta que quelque chose n'allait pas...

Elle déroula lentement le papier et y lit :

Ma tendre Alista... Ne m'en veux pas de te laisser ainsi... Il aura fallut que je sois au seuil de la mort pour enfin te tutoyer... Ironie du sort... Ne m'en veux pas disais-je... Tu es une jeune femme, tu as toute la vie devant toi... Le coup du sort a fait que tu m’as rencontré alors que ma vie s'achevait... Tu as illuminé mes jours... Je te demande de m'excuser, j'aurais aimé continuer à tes cotés... Pour toujours, Mais je ne veux pas me voir vieillir moi-même alors voir le reflet de mes années dans tes yeux aurait été une torture infâme... Certains me traiteront de lâche et je l’accepte mais je voulais finir ma vie comme elle a commencé... Au champs d'honneur... Pardonne-moi mon amour. Pardonne-moi... Les mots me manquent… Je n’ai plus la force… Je n’ai plus la force de Vivre… Il me reste la force de mourir… Et il reste gravé en moi l’immortelle sensation de puissance de l’amour… Mais c’est insuffisant…
Pardonne moi…

Tu es ma seule réussite malgré toutes mes victoires, hormis le fait d'avoir rejoint la Garde, mon dernier regret et mon premier amour... Pardonne-moi... Et sois heureuse...

Ton Kurt...


Au fur et à mesure du texte, son coeur commença à se briser... Des larmes commencèrent à couler le long de ses joues... Ainsi le cycle de la vie était encore pareil à la course du soleil... Tout tombait...

Son amour... Lorsqu'elle finit la lettre elle la pressa contre sa poitrine...
Elle s'effondra au sol, la tristesse lui rendant le coeur plus dur que de la roche... Kurt... Ils ne s'étaient jamais tutoyer car au fond ils avaient toujours gardés une certaine distance derrière leurs attirances... Ils avaient toujours essayé de rester loin de leurs vraies pensées...

Elle l'avait connu si maladroit et si tendre qu'il avait ravis son coeur dès le début... Puis, petit à petit, ils se rapprochèrent jusqu'à consommer leur bonheur ensemble...

Désormais, la vie n'aurait plus le même goût... Désormais, son coeur serait sanguinolant... Désormais, un grand n'était plus... Désormais, elle était seule au monde...

Il avait été le seul à remplir son coeur de bonheur et maintenant, un poignard s'y était planté... Laissant s'échapper le bonheur en fines goutelettes...

Son regard se perdit dans le loin... Sa vie n'était plus... Son amour lui était arraché... Elle ne voulait qu'une chose... Le rejoindre... Même s'il disait vouloir la garder en vie et heureuse... Comment être heureux sans lui... Son soleil...

Sa gorge se noua à nouveau et elle éclata encore en sanglots... Si forts et si profonds...
Les mots ne sortaient plus, mais elle joignit ses mains et pria doucement pour Kurt :

Mon Dieu, dans votre grande bonté, guidez mon cher et tendre vers le Paradis... Gardez une place à ses côtés... Je souhaite le rejoindre dès que je mourrais... Mais par pitié, pardonnez-lui la peine que je peux sentir... Mes sentiments sont inchangés... Envoyez lui de tendres pensées par l'au-delà... Qu'il soit heureux... Amen.

 

Elle se releva des archives et rentra dans ses appartements qui embaumaient encore de son odeur... Elle se coucha tôt... Et quand elle s'endormit, sa main se crispa à sa droite, là où était toujours allongé Kurt en soufflant une larme à l'oeil : Je t'aimerais Toujours....

 


Commentaires

 

alistouille  le 15-07-2010 à 13:01:38  #   (site)

Hé oui... Je t'avais bien dit qu'elle n'avait pas de chance !
Ce qui est surtout triste c'est que je m'amusais bien à écrire avec Kurt. Un gentil gars...
Mais voilà, il a voulu faire évoluer son personnage !

HELIOS  le 14-07-2010 à 22:46:15  #

Hoooo non, mais ça c'est triste, c'est un coup à nous mettre le moral en bas... Bon la mort est glorieuse, certes, il sera parti en guerrier dans un ultime coup d'éclat, mais c'est quand même dommage, c'était un personnage sympa...
Bon la différence d'âge jouait pas mal c'est vrai, Kurt devait se dire qu'il aurait 60 ans quand Alista aurait son âge actuel, ça devait pas être facile pour lui. Au passage, il avait pas 42 ans au début de leur relation? Et là il meurt à l'âge de 44, il s'en est écoulé du temps entre eux deux!!
Ce qui doit rendre la fin d'autant plus difficile à accepter pour Alista. Toujours ce foutu satané Destin qui la porsuit... :(

oliviou  le 03-07-2010 à 00:00:02  #

Une jolie fin pour un grand guerrier. Encore une histoire d'amour qui fini mal pour la pauvre Alista, même si on ressentait sur les derniers passages un certain éloignement. Sera-t-elle enfin heureuse un jour, que ce soit en amour ou en tant qu'individu ? Tel est l'épilogue que l'on peut trouver à ce triste chapitre.

 
 
posté le 23-06-2010 à 10:56:23

[STORY] Chapitre 38 : Camaraderie et Miche-Nain

Auteurs :

Chronos

Wismerhill

Mary_ombres

Bastos

Heatseeker

Kurt Bremen

Harald

 

Un froissement de draps... Une grimace sur le visage, Alista se réveilla seule dans ses quartiers... Il était déjà parti... Dommage...
Elle s'étira... Elle venait de faire une petite sieste après avoir passé le début de journée à regarder ses fidèles compagnons...

Elle se leva puis monta à la salle principale habillée dans une jupe mi-longue aux couleurs de la garde. Elle poussa la porte ne se rappelant que vaguement de quelques instants avant de sombrer dans le sommeil... Elle approcha de la table et salua Wismerhill puis salua Mary Ombres...

Elle n'avait jamais vraiment pu lui parler mais en cet instant infime, elle eut envie de faire connaissance. Elle se retint de poser des questions et en entendant parler d'un seau, elle se rappela avec nostalgie...

C'était grâce à elle que Harald avait reçu un seau d'eau sur la tête puis elle se souvint de son chevalier, et amour qui venait la trempée, elle, assise sur sa chaise préférée...
Que de souvenirs... Son cœur se serrait...

 

Un individu étrange s'approcha de la porte de la tour. Il avait des cheveux blancs qui tombaient en cascade jusqu'a la taille, et des yeux gris, si beau et si dur, si doux et pourtant si froid. Il était pâle, affreusement pâle, presque translucide. Il ne frappa mais indiqua sa présence aux gardes en parlant. Il ne déposa pas d'arme, il n'en avait pas. Il se mit à monter les escaliers avec lenteur...Vue son état actuel le temps ne le bousculait pas. Il arriva devant la porte de la salle de réception et frappa. Un rire muet le secoua, il riait de sa propre bêtise. Il s'imaginait un Warfo regardant la porte et ayant vue une main la traversé.

Comment Chronos avait il pu oublier si facilement qu'il était mort? Il traversa la porte. Personne ne l'avait vu. Dans un murmure il salua l'assemblée et alla s'assoir dans un fauteuil, attendant un éventuel contact. Il était venu la pour retrouver certains souvenirs...


Wismerhill réalisa que Mary et lui avaient fait le même cauchemar. Cela était encore plus inquiétant. Prendre le contrôle de l'esprit d'une personne n'est pas aisé, mais de plusieurs cela relève de l'exploit. Mais comment savait-il son prénom ... Le cauchemar avait-il des fondements de réel ?
Se tournant vers Mary


En tout cas quel qui soit, il aura intérêt à ne plus recommencer, je ne le supporterais pas deux fois ...
Pour ce qui est du seau...

Wismerhill vit Alista entrer dans la pièce et s'asseoir à la table, il ajouta en la désignant

Je crois que cette personne est plus apte à raconter toute l'histoire. J'ai raté le début et je suis juste un intervenant sur la dernière partie, regardant à présent Alista

Comment allez-vous ? Cela fait longtemps que l'on se croise sans jamais se parler. Peut-être auriez-vous du temps pour discuter cette fois-ci?
Mary vous êtes bien entendue invitée à discuter avec nous.

 

Pendant, ces paroles, un être avait traversé la porte. Quelle étrange façon de rentrer chez les gens ainsi. Mais avait-il la possibilité de faire autrement ...

 

Chronos sourit devant l'étonnement de Wismerhill… Il le salua d'un léger signe de tête et se mit à observer la tour...Elle n'avait pas beaucoup changé depuis son départ. Mais pourtant il avait l'impression d'avoir disparu si longtemps... Se trompait-il?

 

Wismerhill rendit son salut à l'individu étrange. Et se mit à l'observer pendant que celui-ci regardait les lieux. La façon dont le regard se promenait sur les environs faisait penser à Wismerhill que cet individu était déjà venu, mais ne donnait pas de précision sur le principal intérêt. Quand ?

Quand à sa façon de rentrer, qui peut traverser une porte de cette façon ? Un fantôme ? Non, Wismerhill ne croyait pas aux fantômes, même si certaines rumeurs courraient ...

Enfin, en attendant que Mary les rejoigne et qu'Alista sorte de sa rêverie, il avait tout le temps d'observer, discrètement, l'individu. Il finirait bien par découvrir quelque chose ...

 

Wismerhill observa quelque chose d'étrange. Par moment l'air semblait se troubler, se déformer comme au dessus d'un sol très chaud. Il ne savait dire l'origine de cette déformation mais elle venait à coup sur du nouvel arrivant.

Chronos tourna la tête vers Wishmerhill, sachant très bien que le regard de celui serrait pointé vers lui. Ses yeux gris, se plantèrent dans ceux du guerrier...Il sourit...


Après le tour étrange que nous avait joué l'être de Tenebrae, je me sentais faible... et plus méfiante que jamais... quand un personnage traversa la porte d'entrée ! Décidemment ! J'aurai tout vu ces dernières heures ! Et cette fois je ne pouvais pas mettre ça sur le compte de l'alcool ! Je ne buvais que de l'eau depuis plusieurs jours !

Wismerhill m'invita à sa table... je l'y rejoignis sans oublier de prendre garde au nouvel individu entré dans la taverne...

Je m'assis en face de lui... et lui demandai :


Donc, Wismerhill... voilà tout ce dont je me souviens de vous, votre nom... si toutefois vous m'avez dit autre chose lors de la scène que nous a fait vivre Zion... que faites-vous par ici ?

 

Wismerhill vit la perturbation légère et temporaire de l'air. Elle venait à coup sur du dernier arrivé, cela ne se produisant que depuis son entrée ... Puis il tourna la tête et me regarda droit dans les yeux en lui souriant. Il ne put que répondre à ce sourire. Cet être le connaissait-il ? En tout cas il était bien mystérieux !

Mary se joignit à eux et se mit à l'interroger

Je ne me sais pas trop ce que j'ai pu vous dire lors de notre cauchemar partagé. Je n'ai que des souvenirs brumeux ... les présentations et c'est à peu près tout.

Donc on va recommencer à zéro, Je suis un voyageur, qui espère à la fois semer son passé ici mais aussi le retrouver.

 

Visiblement, Wismerhill restait énigmatique volontairement. La gène de parler de son passé ? Ou juste le fait de ne pas vouloir le confronter ...

Enfin comme tout le monde en quelque sorte ... Sinon je suis de passage, cela faisait longtemps que je n'avais pas mis les pieds ici. Et l'ambiance est généralement agréable et plaisante ; ainsi que la compagnie.

 

En disant ces paroles, Wismerhill regardait les deux femmes. Mais sans perdre du regard l'être étrange. Pouvait-il être dangereux pour eux ? Il ne semblait pas, mais dans le doute, mieux fallait se méfier

 

Chronos détourna son regard de Wismerhill. Il ne put malgré lui s'empêcher d'entendre leur conversation à lui et à la jeune femme qui venait d'entrée... Il ne comprit pas grand chose mais le nom de Zion résonna dans sa tête. Il avait vue cet être puissant il y a quelques jours. Il secoua la tête et se maudit d'avoir été si indiscret...

 

Alista regarda Wismerhill puis lui répondit : je me porte fort bien... Un peu fatiguée, mais tout va bien !

Elle sourit doucement et raconta l'histoire à Mary et Wis : Un jour, Harald se mit en colère contre je ne sais plus qui... Il croyait que la personne comptait fleurette à Theodora. Alors pour calmer l'esprit de Harald, je commandais deux seaux d'eau fraîche pour le refroidir...

Wismerhill, ici présent, lança alors le seau sur Harald... Eclaboussant Kurt Bremen par la même occasion... J'étais au fond de la pièce, là-bas, dit-elle en montrant son fauteuil favori, et Kurt Bremen qui avait trop bu vint à moi et s'accrocha à ma manche, me mouillant... Alors, j'ai décidé de voir pourquoi il faisait autant de gaffe... et d'essayer de mieux le connaître...

Les minutes passant... Nous nous sommes rapprochés...
Une rougeur apparut sur ses joues et elle commanda une boisson fraîche pour cacher sa timidité grandissante. Elle regarda la jeune femme puis l'ami des gardes... Puis elle surveilla l'être étrange qui était apparu depuis peu...
Que fait-il ici ?

 

Les pensées de Chronos divaguait, les yeux perdus dans la contemplation du feu de cheminée qui illuminait ses cheveux blancs d'un éclat roux, presque rouge...

Il se demanda quel vent l'avait poussé ici, la première fois qu'il était venu...Il se souvint en revanche d'une chose, dans son passé il avait beaucoup d'admiration pour cette Ordre, bien que, fussent ses souvenirs exactes, il n'avait jamais porté l'écusson noir.

Il entendit une nouvelle voix se mêlait a la conversation qu'il avait cessé d'écouter, étant bien élevé et sachant que ça ne le concernait pas, cependant il tourna quand même la tête vers la personne (nouvelle arrivante, ou qu'il n'avait pas remarqué jusqu'alors?) et vit une jeune femme, très belle qui l’observait...

Il passa sa main derrière sa tête, souleva sa chevelure et la fit rentrer sous sa pèlerine...et rabattit sa capuche...

 

Alista nous conta la fameuse anecdote du seau ! Je ris.
Je lui dis :

Je ne connaissais pas cette histoire, Alista, c'est amusant comme quelque chose de grand peut partir d'un détail insignifiant...

 

Je m'interrompis... restais à rêver quelques secondes...
Me tournant vers Wismerhill :

Et vous Wismerhill... avez-vous une belle à protéger ?

Je me rendis compte de mon indiscrétion et ajoutai :

Euh, si cela vous plaît de nous en parler, bien entendu...

 

Alista semblait aussi troublée que moi par le nouvel arrivant de la tour... discrètement, je ne cessai moi-même de le surveiller...

Je murmurai aux deux autres :

Hum... que pensez-vous de ce personnage ? Il semble bien étrange... que peux t'il chercher ici ? Pensez-vous qu'il attende quelqu'un ? Qu'il cherche du repos ? Attend-il que nous lui parlions ?

L'homme aux cheveux longs remarqua les regards insistants d'Alista, et se coiffa de sa capuche... il était vraiment très étrange...

 

Wismerhill avait enfin le début de l'histoire. De bons moments ...

Enfin, en arrosant Harald, j'ai surtout eu le privilège d'arroser un bon nombre de personnes. Je n'avais pas été très adroit sur ce coup là ... Mais le résultat est plutôt pas trop mauvais, non ?
Dit-il en regardant Alista d'un air malicieux ...

La question de Mary sembla gêner temporairement Wismerhill, comment pouvait-il

Une femme que j'aurais à protéger ? J'en ai eu une, mais elle a disparu. Du jour au lendemain, sans laisser de nouvelles. Elle voulait tellement retourner vivre chez elle, qu'elle a surement du le faire. Et elle a dû éviter de me le dire pour m'éviter de la peine, en espérant que je l'oublie. Depuis je m'efforce de l'oublier ... et déjà je m'habitue à son absence.

Et vous, un homme qui vous attend. Pour vous Alista, je sais que oui mais Mary ...

Wismerhill continuait de surveiller l'étranger et quand Mary en parla, il répondit tout bas
J'ignore qui il est et pourquoi il est venu. Peut-être devrions-nous-lui poser des questions.

 

Wismerhill avait souvent été mal à l'aise pour parler de son passé, et il espéra que ce n'était pas le cas. Mais ce qui le dérangeait le plus était l'homme ou plutôt l'être présent ... Il avait des comportements étranges à son goût.
 

J'écoutai la triste histoire de Wismerhill... je ne pouvais que trop bien le comprendre...
Il m'interrogea à mon tour... forcément à lui poser cette question, je m'exposais à entendre la même...


Euh... je... je suis assez proche d'un de mes guerriers... Kamuisutra... mais euh son passé est très douloureux... il n'en parle jamais... nous passons juste des heures assis côte à côte... et finalement... je ne sais pas lequel des deux protègent le plus l'autre...

 

Je m'interrompis, je n'avais cesser de regarder mes mains qui jouaient avec une écharde de la table, pendant tout mon récit... mes yeux étaient emplis de larmes... et ma voix tremblait... je me doutais que toutes ces émotions à peine contenues n'avaient pas échappées à mes deux amis...

Je me ressaisis...


Bien, allons voir cet homme... dis-je en me levant...

 

La question de Wismerhill qui n'était juste qu'un juste retour de sa question perturba Mary. Son attitude, ses larmes, sa voix ... Tout dénotait qu'il n'aurait pas du la poser.
Je suis désolé de vous avoir posé cette question, surtout dans ma situation en connaissant le mal qu'elle peut faire.

 

Wismerhill baissa les yeux un peu confus ; puis se tourna vers Alista
Au moins on peut dire que l'un de nous est heureux dans ce domaine là. Surtout que cela n'a pas toujours été facile pour vous non plus. Cela nous laisse de l'espoir

 

Wismerhill se souvenait qu'à une époque Alista aussi avait connu ce problème, finalement tant mieux pour eux, on pouvait résoudre de telles situations !

Bon allons voir cet inconnu. J'avoue que je suis intrigué et naturellement méfiant, cela me fera du bien d'avoir des réponses à certaines questions.

Wismerhill se leva à son tour, tendit la main pour aider Alista à se lever. Il rattrapa Mary qui s'était déjà levé et lui tendit l'autre main. Il se mit alors à rigoler
On ne pourra pas dire que je suis mal accompagné ....

 

Un large sourire éclaira le visage d'Alista alors que les trois personnes se dirigeaient vers le nouveau venu main dans la main. Elle chuchota à Wimerhill : Pourvu que Kurt n'entre pas... et elle éclata de rire. Ils s'assirent à sa table et Alista lui demanda doucement : Bonjour, Messire... Nous vous avons vu entrer et nous nous demandions qu'elle était votre nom... Mais surtout comment se fait-il que vous soyez si peu... matériel...

Elle sourit légèrement puis après une pause, elle appela un péruvien lui commandant des boissons pour toute la table... Puis elle regarde à nouveau l'homme et lui demanda encore : Que puis-je faire pour vous, messire ?

Elle joignit ses propres mains en signe d'écoute. Puis elle regarda les deux autres camarades et leur dit : Je suis sûre que tout s'arrangera... D'ailleurs... Elle s'arrêta brusquement, pensant qu'elle allait dire une bêtise... les deux iraient bien ensemble, se dit-elle... Puis, elle s'excusa : euh... D'ailleurs, trinquons ensemble à notre futur !

 

Chronos leva la tête vers la charmante jeune femme qui vint s'assoir a sa table et le salua.
Il est très mal polie de s'assoir à une table sans y avoir été invité. Je ne voudrais pas qu'une belle femme comme vous se montre impolie, Accepterez de vous assoir à ma table et de boire un verre en ma compagnie?

La voix était chaude et rieuse. Il ôta sa capuche, révélant son visage presque transparent...
Je me nomme Chronos, et le fait que je suis si peu «matériel» vient du simple fait que...Hum...C’est une histoire complexe...

Il se tourna vers le guerrier et l'autre jeune femme et les invita à son tour, puis vers le serveur.
Je ne prendrais rien, mais offrez ce qu'ils désirent aux personnes ici présentes, et mettez ça sur mon ardoise...

 

Wismerhill n'aimait pas l'humour de cet être étrange ... Il s'était permis d'entrer chez les Warfos et osait se permettre de reprocher à Alista de s'assoir à la table qu'il occupait ... et non sa table comme il prétendait !
Vous ne manquez pas d'air. Ne vous a-t-on jamais enseigné la politesse malgré votre âge avancé ? Ou alors c'est l'humour que l'on ne vous a pas appris ...

Wismerhill s'assit, non pas à la demande de cet inconnu mais plus pour pouvoir trinquer avec Alista et Mary. Cet être lui déplaisait, il cachait tout de lui et ne voulait rien dire. Dans ce cas pourquoi était-il venu ...

Pour votre ardoise, je crains qu'elle n'existe jamais. Il m'avait semblé entendre que les consommations étaient gratuites ici ...

 

Se tournant vers Alista et lui chuchota
Je ne pense pas que Kurt aurait mal pris mon geste, ce n'était que de la courtoisie. De toute façon les absents ont toujours tort, puis il s'aperçut qu'Alista s'était arrêté dans sa dernière phrase et l'avait modifié. Une légère hésitation l'avait trahie.

Qu'alliez-vous dire avant de vous raviser ?

Bah peu importe, en fait, Wismerhill le saurait bien assez vite ...

Bon allons, trinquons à notre futur. Puisse-t-il être plus heureux que notre passé, dit-il en regardant Mary, Cela pourra difficilement être pire de toute façon.

 

Chronos se mit à rire...La réaction de Wishermill n'était pas celle qu'il avait imaginé. Et il aimait ça.

Maitre, ceci est un salon de réception et les règles de courtoisies y sont élémentaires, c’était bien avec humour que je m’adressais à Dame... Puis-je vous demander votre nom madame? Ceci dit cher Seigneur je ne vous impose pas ma présence et je vois plusieurs tables de libre...

 

Alista fut quelque peu choquée par les propos de l'homme masqué... Elle n'avait en aucun cas voulu lui manquer de respect d'autant qu’elle vivait en partie dans la Tour... Elle lui dit : Je m'appelle Dame Alista, Archiviste de la Garde Noire du Warfo... Elle le regarda et dit d'une voix mélancolique : Ah... Ces nouveaux... Dans le temps... Elle ne continua pas la phrase... puis elle se tourna vers Wismerhill et lui dit à voix basse : Je voulais dire... que vous feriez un beau couple, vous et la belle Mary...

Puis avant que l'embarras ne la gagne, elle dit à Chronos : En effet, toutes les boissons sont gratuites... Qu'en bien même nous voudrions les faire payer, nous n'aurions point notre solde... Notre intendant a l'habitude de tout garder pour lui pour rembourser les emprunts d’OniJ...

Depuis qu'il est disparu... Il nous faut beaucoup d'argent...
Une ombre de tristesse l'envahit... Cela faisait bien longtemps que leur elfe était parti... Il n'avait plus donné de nouvelles... Mais malgré, elle se demandait si elle se serait bien entendu avec lui... Un charmeur, tout comme elle... parfois...
 

Chronos observa Dame Alista...

Je ne voulais pas vous offenser Madame, et qui serais-je pour parler de respect dans ce qui semble être votre demeure. Cependant je ne pense pas que mon humour ait été saisi comme il aurait du, veuillez une fois de plus m'accordez votre pardon.

Chronos porta ses mains a sa capuche et la rabaissa, laissant apparaitre son visage aux traits si fins, si harmonieux, si... si beau. Et ses yeux, si enjôleurs, si charmeurs mais pourtant à la fois si froid.

Dame Alista, vous semblez être une personne ayant nombres connaissances pour être archivistes... Savez-vous... Combien de temps ont passé depuis la guerre contre les vampires des bas-quartiers?

 

Je m'étais laissée emmener par Wismerhill jusqu'à la table de l'étranger...
J'étais perdue dans mes rêveries... depuis que Wismerhill m'avait posé cette question au sujet de Kamui...

Je trinquai machinalement avec lui quand il me tendit son verre, sans vraiment entendre ce qu'il me disait...

Alista lui parlait sans cesse à voix basse... mais je n'y prêtais à peine attention...

Je revins vraiment à la conversation quand Alista fit allusion au départ d'Onij... mon entrée à la Garde restait récente... je connaissais uniquement ce Garde de nom... mais Alista semblait attristée...

Je me rendis compte subitement que nous étions attablés avec l'inconnu...


Je suis Mary_ombres, je manie le katana mieux que n'importe qui... et reviens d'ailleurs d'un entraînement réservé aux meilleurs, à Tokyo. Je suis la dernière disciple du Hagakuré que Setsuna Sakura m'a enseigné avant de mourir... Je m'occupe de la fabrication des allumettes de la Garde... Et vous ? Qui êtes-vous ? Et quelle est donc la raison de votre visite dans nos murs ?

Je m'étais volontairement présentée de manière à paraître à cet inconnu la plus dangereuse possible...

 

Chronos se tourna vers Mary_ombres et il répondit simplement...

Je me nomme Chronos, dernier né de la disparu famille d'Aile-noire. Ah oui vous vous demandez comment une famille peut être disparu alors qu'un de ses membres vous parle, parce que simplement je suis mort...

Un sourire passa sur le visage de l'ange...


Mais au vue de ce que vous venez de me détailler je suis heureux de ne pas avoir croisé votre chemin de mon vivant... Et je suis venue ici pour trouver des indices au sujet du temps qui s'est écoulé depuis ma mort… Et pour savoir... Savoir pourquoi je suis mort... Certainement pas pour me quereller...

 

La phrase qu'Alista lui chuchota tout bas le fit rougir quand il se rendit compte qu'elle ne lui était pas étrangère ... Quelqu'un l'avait dit devant lui, mais qui ? Et quand ?
Et tout d'un coup il trouva


Le cauchemar ..., s'écria Wismerhill et quand il vit que tout le monde le regardait, il prit son verre et essaya de se cacher en buvant une gorgée. Il continua
Désolé, j'étais perdu dans mes pensées ... Ne faites pas attention à ce que j'ai dit ...

 

Etait-il toujours en train de cauchemarder ? Pour en être sur, il se pinça la cuisse, discrètement sous la table. *Aïe, non je ne rêve pas ...*
Se préoccupant de nouveau des personnes qui l'entouraient, il enchaîna


D'autres tables de libre ... c'est tout à fait vrai. D'ailleurs j'y vais de ce pas. Je serais certainement mieux tout seul qu'en train de palabrer avec vous.
Faites votre charmeur avec ces dames. Je ne perdrais pas mon temps avec vous.

Mesdames, je vous salue. Par contre vous Monsieur, je vous méprise.

Wismerhill se leva, se retint de lancer le contenu de son verre à la face de l'inconnu et retourna d'où il était venu. Il allait profiter de cette solitude pour réfléchir aux derniers évènements ... se rappeler du cauchemar et ce qui avait été dit durant ce temps.

 

Bastos entra dans la salle de réception, passablement énervé. Il grommelait dans sa barbe et avait un regard à tuer un pigeon en plein vol (enfin presque). Il s'assit à une table, seul, sans même prêter attention aux personnes qui l'entouraient....

 

Heatseeker entra dans la Tour de Garde à toute allure.
Il était furieux. Sans chapeau, juste avec sa canne à la crosse argentée.

Il regarda qui des Gardes qu'il connaissait étaient présents.

Alista ? Mary ? Bastos ? Ca va ?

 

Il s'approcha d'un péruvien, le saisit par le col et le souleva du sol.
Dis-moi ! Dis-moi ce qu'il s'est passé ici pendant mon absence !

Lui mettant un coup sur le nez, il continua :
Réponds ! Je sais que t'es au courant ! Réponds !

 

Le pauvre ne pouvait rien dire, et encore moins se défendre.
C'est le visage en sang que le petit péruvien toucha le sol, à moitié étouffé.

Heatseeker le tenait encore par le col, mais il était agenouillé. Une larme coula. Il sanglota, lâcha prise et se releva.

Voyant des étrangers l'observer, il balança sa lourde canne en leur direction. Il les manqua et elle partit fracasser des plats et assiettes ayant sûrement servis à un gros repas.


Marre de manger ! Marre de festoyer ! Marre de déblatérer ! Je parle à un mur ? Et toi quand est-ce que tu pars ?

Il donna alors un coup de pied dans une chaise, et continua à lui parler alors qu'elle était sur le flanc :

Tu t'es engueulée avec la table toi ?!

Il la ramassa et se dirigea vers la porte. Il l'ouvrit et jeta la chaise dans les escaliers raides de la haute Tour de Garde.

Laissant la porte ouverte, il partît au Castel rejoindre les autres gardes...

 

Après l'entrée fracassante du cuisinier, et son départ tout aussi fracassant, Bastos se leva. Il se tourna alors vers les quelques étrangers qui parsemaient la grand'salle de la Tour.

Bon les lopettes. J'ai besoin de me défouler. Si y'en a un parmi vous qui a assez de matos dans le futal pour oser me faire face, il est bienvenue. Tout de suite, dans la prairie au pied de la Tour.

Il sortit alors de la Tour d'un pas lourd, attrapant son épée bâtarde au passage.

 

Kurt Bremen entra aussi brutalement que Heat et Bastos.

Tous les miliciens au castel, gueula-t-il. Les autres aussi !
Magnez vous le train !

Puis il repartit en grognant et rouspétant.
T'en ficherai moi des remords ! non mais ho !

 

Harald pénétrait dans la grande salle, le pas traînant,
la mine morose. Un être cher avait quitté la Garde,
et malgré le sentiment qu'elle allait revenir, cela ne
l'empêchait pas d'être tracassé au plus haut point.

Il buta sur un obstacle lui barrant le passage.
Il baissa machinalement les yeux sur ce qui semblait
être un corps inanimé. Un des péruviens de Browka...

Il ramassa le corps inerte, et l'emmena dans une pièce
voisine, faisant office de salon. Il l'y déposa sur un
fauteuil, et fit le point de ses blessures.

Le pauvre péruvien respirait difficilement, et son nez était
cassé à en croire le sifflement continu sortant avec peine
de ses narines. Le sang avait sécher sur le bas de son
visage, et il lui manquait également quelques dents...

Qui avait osé levé la main sur un être sans défense?
Dans la demeure de la Garde qui plus est?
Il laissa le péruvien se reposer, il l'emmènerait chez
l'apothicaire le lendemain matin. Et il mènerait son
enquête...

Harald revint alors dans la salle principale, où étaient
attablés Mary, Alista et un étrange inconnu qui le mit
de suite mal à l'aise. Wis assis un peu plus loin, lançait
de temps à autres des regards à la table des dames.
Un homme semblait dormir à une table voisine, mais il
ne s'en préoccupa pas pour le moment.

Approchant du petit groupe, les yeux d'Harald se posèrent
sur ce qui pouvait ressembler à un livre posé sur une
table. Il le prit au passage, et s'installa à table aux côtés
de ses compagnons.


'Soir...

Cet unique syllabe sortie de la bouche du Viking trahissait
le fait que quelque chose n'allait vraiment pas. Lui d'habitude
si enjoué et boute-en-train semblait tout à coup si sombre et
silencieux.

Il posa son livre sur la table, jeta un rapide coup d'œil à
la couverture. «Le Guide Miche-Nain».
Harald le feuilleta brièvement, et s'arrêta net sur une page,
voyant l'en-tête écrite en lettres d'or: «La Tour de Garde»


Puis lisant le texte accompagnant le titre, il manqua de
s'étrangler et devint rouge de rage... Il tendit l'ouvrage
à Alista, lui indiquant quelques lignes du bout du doigt.
Elle y déchiffra avec peine, tant la main d'Harald tremblait
de colère:


La Tour de Garde :

(bar non classé au Miche Nain)

Dès l'entrée une ambiance particulière avec tous les gardes installés
dans la salle, ces quelques tables pleines de têtes à la mine conspiratrice,
pas de bar mais des petits péruviens, système fort surprenant pour qui
n'est pas habitué, et manquant de la convivialité d'un comptoir.

De plus toute altercation semble prohibée vu la présence excessive de la
sécurité. A éviter pour tous les amateurs de baston et de zinc : un bar
d'habitués et de vieux, pour une soirée plus que soporifique...

- Ce qui peut passer : les boissons, ni d'une qualité, ni d'une origine
exceptionnelle, mais servies rapidement et avec abondance, ce qui donne
à ce bar un certain potentiel de murgeage, à condition de ne pas avoir
l'alcool mauvais...
Les gardes qui malgré peuvent parfois sauver les nains malchanceux d'une
mort violente et instantanée.

- Les abominations : une certaine table ou une boîte de conserve
ambulante fort agressive tient compagnie à une rouquine vicelarde,
capable de faire servir à un nain une choppe de lait de chèvre par des
péruviens complices. Le comble du scandale : c'est bien une tentative
d'assassinat sur votre inspecteur bien aimé. Un tel incident ne nuit cependant
pas à notre appréciation objective de l'établissement

L’avis pertinent de Kazuki, inspecteur adjoint:

Ombre de la nuit de la cité éternelle, amoureux de la lune, vous êtes fait
pour la tour de garde. Seules les âmes sensibles y sont les bienvenues.
Nain ou mercenaires vous pouvez passer votre chemin! Rendez-vous
compte! On vous fouille afin de retirer vos armes.
Cela signifie aucune ambiance. Pas de bagarres amicales, seulement des
couples de gardes qui s'enlacent sur les remparts. Cependant le service est
rapide et original:

ce sont les péruviens qui vous servent très aimablement. Avec un peu de
chance vous apercevrez quelques grands noms de la cité...

Note: non noté

Avis général: bon service pas d'ambiance


Harald bouillonnait, ces inepties avaient au moins eu le
mérite de le sortir de sa noirceur. Le livre vola,
traversa la pièce avant d'atterrir dans l'âtre de
la cheminée, transformant les braises rougeoyantes
en flammèches dansantes et crépitant.

Harald héla un péruvien.


Apporte-moi une bouteille d'hydromel!
Et sert donc à boire à tout le monde ici
présent, je vois des verres vides...

Harald, une fois ses esprits repris, toisa l'inconnu,
et hocha la tête en guise de bonjour.


Je me présente, Harald d'Östermark, des contrées
lointaines du Nord. Je fais au mieux pour que cet
endroit qui nous est cher à nous autres Gardes,
reste convenable, et que les choses ne dégénèrent
pas...

(Une lègère suspension dans sa phrase)

... trop...

 

Chronos toisa Harald. Il se retint de lancer une réplique ironique. Bien que jamais méchantes, ses phrases auraient pu blesser le guerrier devant lui. On pouvait dire qu'il semblait légèrement énervé...

Chronos, de la famille d'Aile-noire... Cette endroit est tout aussi accueillant que dans mes souvenirs... Vous faites du jolies travaille monseigneur.

Chronos qui n'avait pas vue l'article du guilde Miche-nain ne comprenait pas l'énervement de Harald.

Le livre que vous brandissiez en arrivant ne semblait pas être un chef d’œuvre de littérature.

Chronos fit un signe de tête vers la cheminée, un sourire en coin sur son visage...

 

Tout allait vite... Alista perdait le nord alors avant de se fâcher et de faire une folie, elle se leva et partit suivant Kurt Bremen...

Elle ne se sentait guère bien... Même si Theodora était revenue, un voile de tristesse restait sur son visage...

Courage ! Ça allait passer, mais il lui fallait se hâter pour vivre sa vie... Elle courut dans les escaliers et rejoignit enfin Kurt au castel.

 


Commentaires

 

Alistouille  le 11-07-2010 à 22:29:31  #   (site)

Oui oui, tu as bien reconnu Chronos et Zion.
ça se passe après l'histoire de Gabrielle et Zella donc normal que ce soit des choses qui te disent quelque chose lol

HELIOS  le 11-07-2010 à 19:37:28  #

Tiens, une nouvelle soirée dans le bar de la Tour de Garde, avec de nombreux personnages, ça faisait longtemps. rougis
Beaucoup de souvenirs dans ce passage, surtout avec la notation du guide Miche-Nain, quand Kurt avait molesté le nain en charge de noter l'établissement. Mais force est de constater que les Péruviens sont rapides, et qu'en plus toutes les boissons sont gratuites ici! Si avec ça il ne prend pas une bonne note, franchement... Rire1
Toujours dans les références passées, le nom de Chronos me disait quelque chose. Il m' fallu un moment, mais je me suis rappelé qu'il était à l'auberge de Zendramas (quand il était encore vivant), et qu'il avait finit bien cuit. Est-ce par rapport à Zendramas, en sachant ce qu'elle est devenue par la suite, qu'il s'intéresse à la guerre contre les vampires? smiley_id118678
Le nom de Zion aussi me parle, c'était ce fameux être aussi étrange que puissant qu'on a découvert dans l'histoire de Zella, non? (vive les crossovers!) hihi
Sinon j'aime bien l'ambiance, au début quand Wis et Alista se remémorent de bons souvenirs avec Mary, et l'idée de les caser ensemble... Ensuite ça part en vrille, Wis s'embrouille avec Chronos, et Bastos, Heatseeker et Kurt qui débarquent comme des excités, on sent une certaine tension quant à la suite des évènements... On verra bien ce qu'il se passera! smiley_id119175
En tous cas c'est bien sympa ces posts avec plein de personnages! un peu compliqué des fois, mais marrant à lire! Sourire1

oliviou  le 02-07-2010 à 23:40:30  #

Un passage fort divertissant avec beaucoup de moments drôles même si ça fait pas avancer le schmilblick.

 
 
posté le 22-06-2010 à 14:31:20

[STORY] Chapitre 37 : Promesses

Auteurs :

Kurt Bremen

 

Bien des semaines plus tard, Kurt revenu d'un long séjour, ils s'étaient retrouvés... à nouveau ensemble...
Alista était arrivée la première au lieu du rendez-vous, personne dans les parages, elle s'assit contre un rocher et regarda la mer tout en écoutant les vagues se briser contre les falaises...

Il était arrivé quelque chose d'assez impressionnant et elle craignait à ce que Kurt ne vienne pas... Elle avait fait preuve d'une audace rare et elle avait fait une sorte de pseudo cérémonie... mais Kurt n'avait pas réagi...

Elle regardait la mer anxieuse et voyait se refléter ses émotions dans les vagues houleuses... Qu'allait-elle faire maintenant... Attendre encore un moment ou partir ?

Elle choisit la première solution et pensa aux différentes manières de lui demander ce qui l'avait choqué. Son visage trahissait parfaitement ses préoccupations psychologiques.

 

Le chevalier avait passé sa journée dans le castel. Dans ses appartements. Avec l'aide de son personnel soignant il avait peu à peu repris une apparence plus présentable. Rasé de près. Propre et surtout soigné... Plus de bras en écharpe et juste quelques cicatrices en plus...

Ses hommes dans la jungle où dans leurs quartiers le soir venu Kurt put honorer les obligations de son cœur. Il marcha d'un pas vif vers les falaises...

Il arriva après quelques instant de marche. Appuyé sur un rocher l'attendait sa reine... Il s'avança doucement... Sans aucun bruit...

Passant derrière elle il s'approcha toujours furtivement...

A quelques centimètres d'elle il se souvint du genre de réactions qu'il pouvait avoir en se genre de situation... Perdant sa concentration son pied vint faire rouler une petite pierre...

Kurt en équilibre sur une jambe, dans une position sensé être discrète venait de se révéler à Alista...

Espérant qu'elle l'aie reconnu et qu'elle n'aie pas des réflexes de guerrier Kurt lui posa sa grand main gantée de fer sur l'épaule.

 

Elle était plongée dans ses pensées lorsqu'un bruit des plus suspects retentit derrière elle. Elle dégaina son épée et sentit la main gantée de fer... Elle frissonna. Ce pouvait-il que le Messire Charmalin soit encore en vie ?!!!

Elle allait se retirer puis elle regarda la personne qui la tenait ainsi... Son regard s'adoucit et elle remit doucement son épée dans le fourreau.
Elle sourit doucement et murmura :
Ah... à vous de me faire peur...

Mais venez seulement à mes côtés... Il fait froid ce soir et la lune n'est pas pleine...
En effet, la lune était à son croissant. Elle le regarda entre deux respirations et dit dans un souffle : Vous souvenez-vous de la nuit dernière ?

Elle posa doucement sa fragile main sur le gantelet en le regardant.

 

Elle dégaina son épée... Mais prit la précaution de regarder avant... Bonne idée... Kurt allait en faire de même à l'avenir...

A la demande de la jeune femme il vint à ses cotées... Le ciel était magnifique... La lune si fine permettait de bien voir, sans masquer, les étoiles... Mais Kurt n'avait d'yeux que pour la jeune femme...

Vous souvenez vous de la nuit dernière... Dit il en un écho...

Il aurait presque souhaité dire non... Pour avoir une excuse convenable à sa pitoyable réaction à un serment fait sur le sang... Mais il ne pouvait lui mentir...

Oui... Oui... Que dire d'autre... Oui... Oui... Je me souviens de chaque parole... Chaque mots...

Oui... Oui...

Je pourrais prétexter fatigue, blessures, lassitude d'une semaine palpitante et épuisante aussi bien moralement que physiquement... Mais ce ne serait que mensonge...
Vos mots me touchent... Bien plus que je ne saurais le montrer... Bien plus que je ne saurais le mesurer... Bien plus que je ne saurais le dire... En retour je ne vous offert que des mots sans profondeurs... Paroles vides d'intérêts et phrases d'un morne sans nom...
Je ne me suis jamais autant excusé de ma vie depuis que je suis ici... Je considérais comme reconnaître ouvertement ses faiblesses... Je le pense toujours... Mais je ne vois d'autre choix que de vous présenter mes plus plates et sincères excuses... J'aimerais dire que ceci ne se reproduira plus mais ma conduite est loin d'être infaillible...

Très loin... J'ai été un chevalier modèle... Je suis maintenant un garde noire... La différence me semblait moins importante il y a peu de temps...

Que dire d'autre ma dame... Que dire de plus que quelques mots... Je suis entré à la Garde par ses mots : je suis un guerrier ainsi ma plume n'est point parfaite... A peu de choses près, je peux en dire autant ce soir... Je suis un guerrier... Je ne suis point habitué à tenir conversations... Mais je peux vous dire qu'il faudrait que je ne sois vraiment gueux céans pour omettre de m'exprimer ainsi...

Kurt fit une pause... Longue... Il regarda Alista... Profondément... Longuement... Et il prit la parole... Tout son corps se mettant au diapason de ses mots... Ses yeux parlèrent en même terme que sa bouche... Son cœur aussi...

Je t'aime...

Le chevalier se tut... Immobile... Il s'était agenouillé... Inconsciemment...

Trop longtemps je vous ai attendu... Dit-il simplement... Un nuage triste passant dans le ciel gris de ses yeux...

 

Les yeux humides, elle but à ses paroles... Puis lorsqu'il dit la fatidique phrase et qu'elle ressentit par ses yeux que c'était la vérité, un fin sourire paisible et heureux illuminant son visage...

Il avait su toucher son cœur qui commença à planer de joie. Elle se sentait presque fébrile... Elle regarda ses yeux gris qui semblait un instant triste et elle lui murmura :
Je suis ici, maintenant... Pour vous...

Elle l'avait dit avec une telle évidence... Pour elle, Elmure n'était plus pour elle. Il fallait qu'elle aille de l'avant. Là, encore, son visage semblait si paisible et heureux.

Ses yeux émeraudes restèrent un long moment à scruter ses yeux gris puis comme un écho, elle dit de sa voix chantonnante :
Je t'aime...
Son visage s'approcha doucement du sien puis les lèvres se sellèrent sur les siennes. Elle prit doucement dans ses bras puis le serra contre elle alors qu'elle l'embrassait encore...
 

Kurt se blottit dans ses bras... Savourant cet instant d'éternité... Savourant cette vie qui depuis quelques temps se montrait de plus en plus belle... Malgré les batailles menées récemment... Malgré les morts nombreux quelque soit l'endroit où il allait la vie était belle...

Ses lèvres buvant à la source même d'une fontaine de jouvence...

Ses yeux contemplant un sanctuaire dédié à la beauté...

Kurt se rassit normalement... Ses yeux grands ouverts... presque étonnés... Il la regardait... Evoluer dans sa proximité... Savourant le simple fait de la savoir à ses cotés...

J'aimerais parfois être irréprochable... J'ai peur que mes fautes à répétions vous porte ombrage...

Dit il... Et sans le vouloir brisant l'instant d'éternité par de sombres paroles...

Sa phrases à peine finie que déjà il se maudissait...

 

Elle le couva du regarde et lui dit doucement alors qu'elle posa sa tête sur son épaule : N'ayez crainte, vos fautes à répétitions sont des plus touchantes et des plus charmantes...

Que seriez-vous sans tout ses erreurs... Je vous préfère ainsi...
Elle prit doucement sa main la caressant, puis elle ne put s’empêcher de bailler. Elle murmura : Excusez-moi, je crains que je sois fatiguée...
Voudriez-vous... rentrer avec moi... dormir à mes côtés ?

Elle lui sourit alors qu'elle passa distraitement sa main dans ses cheveux pour remettre une mèche rouge rebelle derrière l'oreille.

Elle regarda la lune et dit à voix basse :
J'aime contempler cet astre millénaire... Il est comme notre terre... Si âgée, mais si forte...
Puis détournant le regard pour voir Kurt : Je suis heureuse d'être ici avec vo... toi...
Elle sourit doucement.

 

Oui la lune est belle... Je la préfère pleine... Ou absente... De vieilles raison de tactique militaire... Les habitudes ont la vie dure voyez vous...

Kurt se releva et aida la jeune femme à se relever...

Il passa sa main dans les cheveux pourpres de la jeune femme et remit une mèche rebelle... Puis ensemble, mains dans la main ils regagnèrent le castel...

Ils traversèrent les couloirs déserts... Eclairés par quelques torches solitaires...

La fatigue aidant ils marchaient lentement...

Le verrou se referma dans un bruit métallique... Les draps frais accueillirent les amants qui recommandèrent leurs corps à Morphée aussitôt...

Ou presque....


Bonne nuit ma reine...

 


Commentaires

 

HELIOS  le 07-07-2010 à 22:47:58  #

Mmmmh sympa!! le jour où j'arrive moi aussi à sortir des déclarations pareilles, c'est que j'aurai enfin trouvé la personne qui ne me larguera pas au bout de 3 semaines (ha ha on a le droit de rêver LOL). gné

Moi j'aime bien, c'est le tutoiement. Je crois l'avoir déjà surpris furtivement une ou 2 fois par le passé, mais là c'est plus flagrant. Moins formel. Un peu moins dans le romantisme à l'ancienne, mais ça donne + de complicité. Clin doeil1

J'aime beaucoup la fin, ils s'abandonnent à Morphée... "ou presque" Ha ha ha excellent!! rougis

oliviou  le 30-06-2010 à 02:34:55  #

Jolies déclarations. Pourtant, quelque chose me gêne dans ce passage.

 
 
 

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