Auteurs :
Maitre Darm
The Gaut
Raz'
Kyoshiro
Bastos
Il semble que les doigts soient engourdis Et les bouches devenues sèches... Quel est donc le tourment qui vous assombrit ? Qu'est ce qui vous retient ? Qu'est ce qui vous empêche...
Auteurs :
Kurt Bremen
La nuit est fort avancée dans la cité éternelle. Au Castel des Gardes Noirs nulle lueur aux fenêtres... Sauf Une... En haut de la tour nord. La pâle et blanche lueur d'une bougie miroite dans l'obscurité. Par moment le scintillement d'une torche vient troubler le recueillement de cette solitaire lueur... Dans la pièce faiblement éclairée un homme est assis à son écritoire. D'une main calleuse, sans doute peu habituée à tenir une plume, il oeuvre sur un parchemin des lettres rondes et appliquées. Nul doute il n'est point habitué à écrire depuis si longtemps. Sur le papier ocre ces mots se couchaient avec difficulté d'abord, puis peu à peu il s'habitua... La lourde main calleuse s'épanchant sur le parchemin.
Auteurs :
Chronos
Wismerhill
Mary_ombres
Bastos
Heatseeker
Auteurs :
Kurt Bremen
Bien des semaines plus tard, Kurt revenu d'un long séjour, ils s'étaient retrouvés... à nouveau ensemble... Alista était arrivée la première au lieu du rendez-vous, personne dans les parages, elle s'assit contre un rocher et regarda la mer tout en écoutant les vagues se briser contre les falaises... Il était arrivé quelque chose d'assez impressionnant et elle craignait à ce que Kurt ne vienne pas... Elle avait fait preuve d'une audace rare et elle avait fait une sorte de pseudo cérémonie... mais Kurt n'avait pas réagi... Elle regardait la mer anxieuse et voyait se refléter ses émotions dans les vagues houleuses... Qu'allait-elle faire maintenant... Attendre encore un moment ou partir ? Elle choisit la première solution et pensa aux différentes manières de lui demander ce qui l'avait choqué. Son visage trahissait parfaitement ses préoccupations psychologiques.
Auteurs :
Kurt Bremen
Parti... Dix jours... Un peu plus maintenant qu'il n'était point rentré dans la cité... Partit précipitamment de la cité pour son monde il avait eu fort à faire... Son père décéder brutalement... Emporté par la peste qui sévissait dans le vieux monde... Sa mère enlevé par des hommes rats... Et son aîné incapable de réagir... Trop d'événement en si peu de temps... Lui et ses panthères n'avaient point arrêté... D'abord retrouver sa mère et la venger... La pauvre femme errait dormait dans un grand lit vide... Les images dans hommes rats au fond de ses prunelles... La guerre avait encore une nouvelle fois ravagé le vieux monde... Le petit domaine avait été la proie de l'une de ses hordes d'hommes rats... Leurs souterrains avaient rencontré les catacombes du domaine des Bremen... L'aide des panthères n'avait point été de trop... Nombreux étaient les gens de la famille à avoir souffert de la guerre... Mais le domaine était préservé... En ruine et criant famine mais préserver... Pour combien de temps... Kurt Bremen avait dû se faire violence pour rentrer dans la cité... Lui et ses hommes étaient partis... Laissant un domaine agonisant à l'aîné de la famille... Kaspar Bremen... Un faible fanfaron plus habile à côtoyer le haut monde qu’à gouverner... Enfin... Si ce n'est sa mère Kurt n'avait que faire de ses terres et titres... Sa fortune personne valait trente fois celle de sa famille et même les dons qu'il avait fait au compté ne renversaient pas la balance... Aujourd'hui... Alors que le soleil brillait il marchait... Deux jours qu'il était rentré... Il n'avait point quitté le castel... Ses hommes avaient redoublé d'effort pour finir les épreuves de milicien... Et lui exténuer avait dormi plus de douze heures... Pas vraiment décrassé de trois jours de voyage... Le visage encore mal rasé et préoccupé il arpentait le chemin qui menait à l'auberge... Une fois atteinte il s'allongea sous la tonnelle... Une bouteille de vin tirée de son sac et but à la régalade... Il ne tarda point à s'endormir...
Auteurs :
Kurt Bremen
La nuit n'allait pas tarder à tomber. Kurt monté sur un destrier à la robe brune chevauchait dans la forêt. Le puissant galop de son cheval résonnait entre les arbres qui étendaient déjà leurs ombres impressionnantes sur le chemin de terre. Après quelques minutes de course rapide Kurt arriva devant la ruine. Il avait passé la journée entre le castel et les arènes. Ces hommes s'étaient illustrés ou avait péris mais jamais sans faiblir et faire honte à leur réputation. Il avait fait porter par l'un de ses serviteurs un message à sa dame indiquant le lieu de leur rencontre de ce soir. Mais il était parti avant. Il voulait sécuriser l'endroit. Et être sur que nul ne viendrai troubler leur rencontre. Il mit pied à terre et attacha son cheval au vieil anneau qui servait à cet usage. Usé mais résistant. Le cheval était encombré de deux fontes sur ces flancs. Le chevalier sortit de l'une des fontes une puissante torche. De son briquet il l'alluma. La soudaine clarté repoussa les ombres à l'orée de la clairière. Kurt entra dans l'auberge. La salle n'avait pas changé. Mais les deux verres avaient disparu ainsi que la bouteille. Le chevalier redoubla de prudence. Son arme dans son fourreau battait son coté senestre. Mais il s'était muni d'une arbalète légère qui portait carreau sur son fut. Une arme redoutable dans les mains du balistère. Le chevalier explora rapidement la salle. Il y reviendrait plus tard. D'abord descendre... Le chevalier entra dans l'arrière salle. Aucun changement. Il ouvrit la trappe et descendit avec une prudence extrême l’escalier. La cave était identique. Mais les cadavres avait disparu, ne subsistait qu'une odeur de charnier... Kurt s'avança avec tout autant de prudence dans le goulet. Baissant sa torche pour n'éclairer que le sol... La grande salle était presque déserte... Presque... Une demie douzaines de maraud était assis autour d'une grande table et se restauraient. Ils parlaient fort et aucun d'eux ne montait la garde. Un jeu d'enfants... Mais d'où venaient-ils... Le reste de la bande... Où une autre bande... Kurt s'avança dans la pièce... Une demi-heure plus tard il en sortait. Son épée ruisselante de sang. Quelques carreaux en moins dans le carquois. Une nouvelle balafre ornerait son corps. Le dos cette fois. Les pillards n'étaient guère braves... Il remonta rapidement les escaliers et pour ne prendre aucun risque bloqua la trappe avec des restes d'armoires. Il revint dans la grande salle. Avisant les escaliers il les gravit avec toujours autant de précaution. Presque furtif. Un long couloir donnant sur une vingtaine de portes. Toutes étaient vides. Enfin Kurt le crut jusqu'a la dernière... Souvent la dernière porte révélait des surprises. Il avait été discret pour ouvrir toutes les autres et ce permit le luxe de la défoncer d'un coup de bottes. Le fracas et la poussière se firent dans la pièce. Deux yeux brillèrent dans la pénombre... Kurt sans réfléchir lâcha son trait. Les yeux grognèrent... La torche révéla la scène quelques instants plus tard. Trois hommes rats. L'un deux au sol agonisant. Le carreau planté dans son torse velu. Les deux êtres réagirent avec une vitesse qui fit honneur à leur race. Kurt eut juste le temps de lâcher son arbalète et de s'emparer du manche de sa lame. Déjà les deux rats étaient sur lui. Un moulinet de la torche les fit reculer et le chevalier pus sortir sa lame. Nullement démonté par la taille de cette dernière les deux ratlings brandissaient d’impressionnantes dagues ciselées. Le ballet put commencer. Kurt peinait à esquiver les coups et à se protéger. Sa grande lame fermement tenu il se contentait de se défendre. Observant la maîtrise des deux pillards. Enfin il put placer une attaque. L'un des rats ne dû sa survie qu'a une incroyable chance. Le deuxième coup brisa le bras de l'autre homme rat. Gémissant et crachant ils repartirent tout de même à l'assaut. L'un deux, l'indemne put placer une attaque parfaite et sa lame dentelé vint glisser sur l'avant bras du chevalier. Le pied botté s'écrasa sur le nez du rat qui couina avant de se prendre la puissante lame sur la nuque. Un choc sourd... Plus qu'un... Le deuxième blessé était resté en périphérie du combat attendant son heure. A peine son camarade tombait-il que déjà il était sur le chevalier. Le chevalier eut la vie sauve grâce un réflexe salvateur qui le fit se reculer d'un pouce. La dague vint tracer un sillon sanglant sur la gorge de Kurt. La puissante épée désirant se venger eut tôt fait de tuer l'impudent. Le chevalier redescendit. Il masqua ses blessures après les avoir nettoyé avec une flasque d'alcool sortit de ses fontes. Il trouva la table en parfait état, ainsi que deux chaises. Et sortant de son sac quelques bougies il eut tôt fait de les allumer de les placer en divers endroit de la pièce. La salle maintenant éclairée était bien plus chaleureuse... Une légère odeur de charnier... Mais vraiment légère... Kurt s'assit sur l'une des chaises et d'un mouchoir en tissu essuya le sang qui coulait sur son avant bras. Puis il épongea aussi son cou qui comportait une fine coupure horizontale. Il avait failli perdre la vie contre ses raclures. Dehors un galop... Elle arrivait. Kurt prit les verres et les remplit du doux nectar. Tout était prêt...
Auteurs :
Kurt Bremen
La journée avait passée si vite qu'elle se demandait encore comment elle avait fait pour ne pas prendre de repos... Elle arriva près de la mer après avoir chevauché son destrier noir pendant un long moment... Elle mit pied à terre, accrocha la sangle à un arbre puis, elle marcha juste qu'à la falaise, là où on avait une vue imprenable sur la mer et où il était dangereux de plonger. Elle regarda doucement les remous de la mer et se rappela avoir failli devenir vampire en ces lieux... Dans un autre temps, elle avait été désespéré et Günther, un vampire de son état avait essayé de la vampiriser... Elle resta songeuse et s'assit au bord de la falaise... Un seul faux mouvement et elle pouvait tomber... Elle se demanda si elle allait vivre longtemps... C'était sûrement une pensée égoïste mais elle se souvenait qu'elle avait failli mourir une bonne centaine de fois...
Auteurs :
Kurt Bremen
Le chevalier Kurt Bremen, balistère de son état avait quitté au matin la chambre de sa douce. Sans la réveiller alors que l'aube pointait ses rayons mordorés à travers les vitraux. Il était descendu dans ses quartiers. Ces hommes vaquaient à leurs occupations. Certains étaient en arènes depuis la journée précédente. Il donna ses instructions à Valadhaas son lieutenant. Puis il était descendu aux écuries. Pris son destrier et s'en était allé vers la cité. Il avait assisté aux combats de certains de ses hommes dans les gradins puis était reparti. Les pas de sa monture l'avait fait traverser la ville et vers midi il était entré dans cette majestueuse forêt. Les grandes frondaisons verdoyantes plongeant leur ombre sur le garde noir. Un instant il avait pensé faire demi tour pour ne point déranger la quiétude mais la présence d'un chemin usité de tout l'en dissuada et il poussa plus loin son hongre. Il arriva à une clairière mais n'y fit point d'arrêt... Préférant se laisser engloutir par la magnificence des lieux... Son cheval fit un écart lorsqu'une harde déboula devant eux mais le chevalier eut tôt fait de le calmer... S’il avait eu un épieu il aurait bien pris en chasse le vieux mal... Mais la paix de la forêt le fit presque rougir de cette pensée sanguine... Lorsque le soleil eut atteint son zénith Kurt fit une pause... Assis sur la souche d'un arbre il dévora avec appétit une tranche de pain et quelques fruits emporté dans les fontes de son cheval. Etendu sur l'herbe il s'endormit.
C'est une bonne situation, ça, scribe?
Oh, Vous savez, moi, je crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée, parce que quand on a le goût de la chose, quand on le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu, et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour. Et finalement quand beaucoup de gens me disent mais comment fais-tu pour avoir cette humanité et bien je leur répond très simplement, je leur dis, c'est ce goût de l'amour, ce goût d'eau qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique mais demain qui sait peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de de de soi.
Auteurs :
Kurt Bremen
Kurt Bremen marchait d'un pas vif dans les rues de la cité. Il l'habitait depuis quelques lunes mais n'avait jamais pris le temps de la visiter... Les rues sombres et malodorantes lui rappelait les rues sinistres de son monde natal... Les hommes ne changeaient guère... Toujours furieux il alla s'asseoir sur un muret... Sa lame pendant à ses cotés... L'envie d'en découdre avec le premier venu... Le chevalier ne risquait pas grand chose des habitants... Trop effrayés par son uniforme de sable et de gueule... A moins que ce ne soit l'impressionnante taille de son pallatz... Qu'importe Kurt trouverait bien quelques marauds sur lesquels il passerait sa haine et sa morgue... Un comportement indigne d'un chevalier certes mais il n'y avait guère que les étoiles pour l'observer... Kurt attendait... Une visite... Un ennemi... Un cadavre en devenir...
Auteurs :
Kurt Bremen
Hyéronimus Baltephus
Cerbère
Le tueur des espèces
Auteurs :
Kurt Bremen
Guède
Si on oublis... Kurt se réveilla relativement tôt... Enfin même très tôt... Il avait du dormir quelques heures... Si dormir il était le terme (ça ronfle énormèment une archvisite en faites... On voit à quoi elle est payer...) Il récupèra le plus doucement possible ces affaires. S'habilla tout aussi doucement. Et jetant un regard qui se voulait tendre (il fait un peu noire dans la chambre alors discerner la jeune femme c'est pas gagné...) Il va pour ouvrir la porte et se retient. Sors un parchemin et écrit.
Auteurs :
Kurt Bremen
Lorsqu’Alista s'était réveillée, elle avait senti comme un profond désarroi... Elle s'était étirée et s'était demandé si elle avait rêvé qu'un chevalier l'avait embrassé ou si tout cela s'était vraiment passé. Elle était montée à la bibliothèque et soudain elle s'était rendu compte qu'elle avait oublié ses dossiers à la tour. Elle était passé par les couloirs et était arrivé à l'endroit où elle était ou pensait être la soirée précédente. Elle resta un long moment à observer l'endroit, ignorant si elle avait rêvé ou si c'était la réalité. Des bruits dans la salle principale révélaient une bagarre assez importante. Elle se prit à penser que c'était encore des gardes saoûlent, puis elle se dit que c'était pas si important que cela et qu'elle pouvait rester à admirer le soleil qui se couchait déjà. Une journée entière à ne rien faire si ce n'est réféchir... Bien sûr, elle savait que ces compagnons de voyage s'étaient très bien battu mais elle se demandait si c'était bien nécessaire... Pourquoi se battaient-ils tous ? Pour un oui ou pour un non... Et est-ce que le chevalier de ses rêves allait venir balayer le souvenir douloureux d’Elmure ?
Auteurs :
Kurt Bremen
La nuit passée, la forme de l'archiviste entra doucement dans la tour de garde après avoir montré pattes remplies de dossiers... Elle monta les marches puis entra assez rapidement dans la pièce principale. Elle fut fort étonné de voir autant de personne présentes mais toujours aussi discrète, elle se plaça un peu l'écart sur son fauteuil fétiche. Puis, silencieusement, elle feuilleta les dossiers et armée d'une plume, elle souligna des mots... Elle se demanda pourquoi elle n'était pas aussi joyeuse que d'habitude et elle repensa à la missive qu'on lui avait envoyé... Elmure... Son fier chevalier... Elle savait que c'était contre sa volonté mais il était Zarel II maintenant et... «Il vaut mieux que je n'y pense pas...», se dit-elle en reprenant sa lecture.
Encore une journée à trimer sous les regards inquisiteurs des clients, à servir les malotrus et autres ivrognes.