posté le 27-05-2010 à 22:28:51

[STORY] Chapitre 22 : Un chevalier servant...

Auteurs :

Nnay Elroc

 

Une silhouette emprunte de douceur approcha des falaises... Un rayon de lune éclaira doucement son visage clair et ses cheveux ondulants tombant en cascade sur ses épaules.
 
Elle marchait lentement ayant besoin de paix intérieure. Ses bottines caressant le bout de prairie qui finissait puis les roches, elle s'assit sur un des rochers et laissa se promener son esprit dans ses souvenirs...
 
Du liquide... Elle se souvenait les larmes qui étaient coulées le long de ses joues une soirée comme celle-ci, Gunthar, le vampire, avait voulu la croquer... Puis... Oui... Un chevalier était venu la protéger et lui avait promis de la protéger...
 
Elle se demanda s'il allait réapparaître une fois... Elle passa ses mains vers ses poches et tout d'un coup, elle ressentit une épaisseur... Elle la prit dans sa main et l'ouvrit... C'était une feuille de papier... Elle regarda avec les jeux de lumière de la lune et put y lire :

L'automne, odeur d'humus et de feuilles mortes,
Temps des flambées dans la cheminée
D'un bon dessert chaleureux
Pommes cuites, épice boisée et sucrée.
 
Cannelle
Elle se rappela alors qu'elle l'avait trouvé un jour à la forêt du Rohirrim alors qu'elle laissait son esprit vagabonder. Elle avait trouvé ce poème à ses pieds, emporté par le vent...
 
Elle regarda l'écriture du message et passa lentement sa main dessus essayant d'y trouver probablement un message dans le message, malgré qu'elle ne le trouvait pas... Une brusque bourrasque et le papier lui échappa des mains, elle se pencha rapidement et le rattrapa avant qu'il ne tombe dans la mer.
 
Elle le contempla encore se demandant qui pouvait bien l'avoir écrit... Le vent s'accentua à nouveau et fit voleter ses cheveux.

 

Quelques goélands survolaient le site, planant dans les airs comme se jouant des bourrasques. Les criaillements aigus inséparables de la musique du ressac.
L'eau qui s'écoule sur et entre les galets, et tintement de ceux qui se heurtent alors.

 

Elle se laissa porter par le chant des oiseaux si mélodieux par moment en fermant les yeux. L'odeur de la mer passant dans ses narines lui rappelant les voyages qu'elle avait fait et particulièrement celui qui l'avait amené dans la cité éternelle.
 
Soudain, un nom lui vint aux lèvres :
Nnay...
Elle se souvenait du prénom de ce chevalier... Nnay Elroc... 
 
Elle rouvrit les yeux se rendant compte que les oiseaux avaient cessé de chanter... Elle regarda autour d'elle et vit les oiseaux autour d'elle...
 
Elle secoua la tête se demandant si elle rêvait puis un goéland assez imposant se posa à côté d'elle sur le rocher... Elle le regarda étonné et elle murmura :
Nnay... Où est-il ?!...
 
Elle fixa l'oiseau et celui-ci prit son envol accompagné des autres... Le plus grand partit en direction de la cité alors que les autres continuèrent de chanter...
 
Elle resta un instant silencieuse, les yeux fixés sur le sol se demandant ce qu'il se passait... Elle leva la tête et vit à nouveau les oiseaux voler au dessus d'elle puis d'autres vers la mer...
 
Le poème toujours entre ses doigts, elle crispa sa main et le remit dans sa poche. Elle écouta le curieux mélange entre le chant des oiseaux et la mélodie les vagues qui se rompaient sur les falaises.

 

Une vague silhouette est apparue, au loin, à peine visible, elle s'est arrêtée humant l'air salin, chargé des effluves d'iode et varech.
L'être n'osait approcher semblait il et restait à distance.
Toute son attitude réclamait la solitude.


Elle se laissa doucement choir contre le rocher sur lequel elle était assise et tout en entendant le chant des oiseaux marins, elle regarda la lune et murmura :
Douce pâleur hivernale
Embaume mon coeur
Senteur automnale
Caresse les fleurs
Puis, elle ferma les yeux et sombra doucement de le sommeil, réajustant son manteau autour de ses épaules frêles.
 
Une lumière au fond d'un tunnel.... Elle s'endormit et dans un souffle à peine audible dit : «
Nnay... »

Il s'était enfin approché, et il avait déposé sa cape sur elle pour qu'elle ne prenne pas froid, il s'était installé à quelques pas pour surveiller l'horizon et qu'elle n'ait point de mauvaises surprises à son réveil.

Les derniers rayons du soleil étaient partis depuis quelques heures lorsque Khenella se réveilla lentement... S'étirant puis elle se redressa partiellement et se rendit compte qu'une cape était posée sur elle. Un peu ensommeillée, elle regarda autour d'elle et aperçut une silhouette, quelqu'un était dos à elle...
 
Elle se leva doucement et s'approcha de lui... Puis elle le reconnut et un sourire apparut sur ses lèvres :
Nnay... Elroc... Prononça-t-elle à mi voix... Puis elle parla plus fort : Messire... Ne serait-ce pas votre cape ?!
 
Elle tendit la cape qui la recouvrait peu avant. Elle le regarda soudainement en sécurité... Son chevalier était revenu près d'elle...

Il se retourna, si de dos, il n'avait point changé, de face, il avait pris l'apparence d'un de ses très rares chevaliers griphons. Toute son attitude dénotait une puissance qu'il ne possédait pas auparavant. Même ses yeux désormais dorés flambayaient de cette force.

Elle sursauta un peu en voyant sa nouvelle apparence... Elle regarda ses yeux perçants, il avait une tête d'oiseau mais cela collait tout à fait au personnage...
 
Son sourire réapparut aussi vite qu'il était parti, elle lui tendit à nouveau la cape et demanda, curieuse du changement :
Comment êtes vous devenu ainsi... ?
 
Un silence s'installa, elle ajouta le regardant dans les yeux :
ça fait longtemps que je ne vous ai point vu ...

Ma nouvelle apparence?
Oh! un essai alchimique tel que peut en concocter maitre Arlekyn, une variation sur le lait fraise pour le rendre pétillant, j'ai testé la boisson, mais lui, avait oublié de me parler des effets secondaires.
 
Sinon, effectivement, cela faisait un moment que je n'étais paru devant vous, c'est votre désarroi qui m'a décidé à me montrer.


Elle regarda le griffon et murmura : Je ne suis pas désespérée.... Je voulais juste vous voir...
 
Elle baissa la tête et lorsqu'elle la releva, ses joues rougies, elle lui dit :
Je pensais à vous...
 
Elle passa ses mains dans ses poches et en sortit le poème qu'elle avait trouvé dans la forêt... Elle regarda un instant le bout de papier et, regardant le griffon, elle murmura : C'est un très joli poème... Je me demande qui a pu bien l'écrire... certainement, une âme pure... ou tout du moins un chevalier...
 
Elle lui tendit le bout de papier avec le sourire.

Les plumes empêchent de voir la coloration de la peau cachée dessous, mais alors que le chevalier attrape le papier, il commence à dire le poème sans même porter les yeux dessus.

Elle le regarda réciter le poème par coeur et dit « Cannelle » en même temps que lui. Puis, elle dit dans un souffle : C'est de vous ?!...
 
Elle savait au fond d'elle que c'était bien de lui mais elle était étonnée... Elle murmura : Pourquoi cela termine par Cannelle ?!
 
Elle rougit soudainement, elle venait de penser à la ressemblance entre ce mot et son prénom. Et un instant, elle crut tomber sous son charme... Bien qu'il n'avait encore rien dit.
 
Elle lui dit enfin comme pour se rattraper :
C'est un épice que j'aime beaucoup... Ne seriez-vous point fatigué ? Pour ma part, je le suis... Peut-être pourriez-vous m'accompagniez sur le chemin du sommeil ?

Cannelle? c'est l'épice de l'automne, celle qui convient à la pomme, le fruit du jardin d'éden. Une épice sucrée et parfumée, telle une femme. Une épice qui ne se laisse approcher que délicatement.
Puis songeur, il en existe deux autres pour former la trilogie parfaite de l'amour, mais, c'est la cannelle qui fait le lien.
 
Vous voulez que je vous raccompagne? Mais ce sera avec le plus grand plaisir.
 
Nnay offre son bras. C'est alors qu'ils entendent disparaitre au loin le bruit d'une cavalcade, mais elle ne fut jamais assez proche pour que les uns ou les autres s'aperçoivent à un moment quelconque.


De quels parfums parlez-vous, messire chevalier ?
lui demanda-t-elle d'une voix chaleureuse...
 
Elle sourit à Nnay puis se laissa prendre le bras, posant doucement innocemment sa tête sur son épaule, se sentant protégée des probables dangers extérieurs...
 
Elle se laissa emporter par ce chevalier au grand cœur qui avait réussit à l'émouvoir avec ses mots.
 


Commentaires

 

alistouille  le 28-05-2010 à 09:29:14  #

En fait, c'est plus un ami, qu'une idée de conquête ^^
Tu verras ;p

HELIOS  le 27-05-2010 à 22:34:27  #

Un nouveau chevalier servant, cooool!!
Est-ce qu'on peut espérer qu'il soit le bon, celui-ci??
Croisons les doigts!!

 
 
posté le 26-05-2010 à 22:59:18

[STORY] Chapitre 21 : Candidatures à foison...

Auteurs :

Zagora

Nikos, Enchanteur Noi

Zarathos

Antje

Forgeron des âmes

Martym

P'tit Dino

Vinni

Linus

Aerandir

Stupid'Gob

Greyhunter

Maitre Tatavois

Grunba

Baffurieux

 

La nuit était tombée depuis bien longtemps, un léger vent soufflait dehors... Une ombre avançait doucement vers la Tour de Garde... Une silhouette féminine habillée d'une armure très légère et d'un lourd manteau noir... pas de doute possible, c'était Khenella V.
 
Elle frappa doucement à la porte d'entrée, les gardes ouvrirent la porte et la reconnaissant lui demandèrent des nouvelles, sur sa santé, sur ses compagnons...
 
Après les usages habituels, elle monta lentement les hautes marches allégée de son épée... Arrivée à la porte de la salle commune, elle prit une grande inspiration pour récupérer de la montée des marches puis elle poussa doucement la porte. Il y avait bien du monde et elle était au courant qu'il y avait une nouvelle candidature... D'ailleurs, c'était la raison pour laquelle elle était sortie de ses quartiers froids et ternes...
 
Elle s'approcha d'un pas léger de la table où les maîtres d'armes s'étaient rassemblés. Elle s'assit doucement, un léger sourire aux lèvres. Elle regarda les Maîtres les uns après les autres puis elle regarda la postulante. Elle lui offrit un salut de la tête puis elle regarda les maîtres rassemblés... Elle leva la main discrètement et commanda un verre de lait fraise que le petit péruvien lui apporta rapidement.
 
Elle porta doucement le verre à ses lèvres et en but une gorgée... Puis elle regarda Aerandir. Lorsqu'il la regarda elle fit un sourire apaisant puis elle hocha à nouveau la tête.

 

Dame Zagora vit entrer celui qui lui avait offert cette si belle dague, elle ressentit une grande satisfaction à voir qu'il avait su trouver la tour et qu'on l'avait laissé entrer. Comme elle allait se diriger vers lui, elle vit dame Antje qui s'était mise à parler, et elle l'écouta attentivement, tout en faisant un léger signe de tête à maître Nikos pour lui demander d'avancer vers eux et de se joindre à eux.
 
La réponse était longue, mais le sujet était ardu, voire même dangeureux. Cette pratique lui faisait un peu peur, même si elle sentait que dame Antje n'avait pas l'âme noire.
Malgré ce sentiment diffus, elle ne pouvait s'empêcher de se poser des questions sur elle. Il allait falloir qu'elle réfléchisse ...
 
Elle vit alors maître Vinni puis dame Khenella qui entraient successivement, et cela lui fit chaud au coeur de retrouver tous ces gardes. Sa confiance augmenta, et elle se sentit rassurée par toutes ces présences. Du coup, elle perdit un peu de sa méfiance vis à vis de dame Antje, en voyant qu'elle était bein accueillie par les autres gardes.
 
Elle se tourna alors vers le nouveau venu :

 
Maître Nikos, je vois que vous êtes un peu perdu ici, vous ne nous connaissez pas encore. Mais nous sommes tous attentifs à nos visiteurs, nous désirons qu'ils se sentent chez eux ici. Veuillez prendre place à mes côtés, et commandez ce que vous désirez.

 

Ah, cette dague que vous m'avez offerte, d'où vient-elle ? Quelle est son histoire ??

 

Une ambiance très étrange remplissait la pièce, faite à la fois de méfiance et de bonne humeur. La méfiance était certainement due à la présence autour d’une même table de nains, d’elfes et d’elfes noirs, ce qui était plutôt pour plaire à Nikos. En effet, ce dernier avait beau être un elfe issu des lointaines forêts de la Lorien, il a toujours était attiré par la diversité et le mélange des races, peut-être est ce là son défaut, moi je pense que c’est de là qu’il tire sa force ! La bonne humeur devait naître des boissons ingurgitées par les personnes en présence, toujours est-il qu’un sujet noir avait l’air de retenir toutes les attentions…
 
Nikos, avait effectivement l’air perdu dans ce nouvel univers, mais la seule présence de celle qu’il avait croisé cet après midi même le rassura.

 
Bonsoir Dame Zagora, vous me voyez très heureux de vous retrouver en ce lieu. Merci de m’accueillir, je prendrai pour l’occasion un verre du meilleur cru de ce lieu ! S’adressant au petit péruvien : Pourriez-vous nous apporter un pichet et quelques chopes afin que ceux qui ont vidé leur verre puisse se resservir.
 
Nikos prit place aux cotés de Dame Zagora, il était intrigué par la conversation qui avait cours, une elfe noire nécromancienne voilà le genre de personnage qu’il aimait rencontrer. La magie noire, il l’avait côtoyé avant d’arriver dans la cité, mais cette face de la magie lui avait fait peur est il s’était concentré sur la magie blanche et plus particulièrement sur les enchantements !
Nikos ne voulait pas prendre partie de suite à cette discussion, un grand maître l’avait accueilli et le simple fait de pouvoir l’aborder lui avait presque fait oublier le pourquoi de sa venue. Dame Zagora avait su le mettre à l’aise, et il entreprit de lui en dire un peu plus sur lui :

 
D’où je viens, la magie est considérée comme un don précieux qui ne doit que servir celui qui la maîtrise. C’est pour cela que nous nous sommes spécialisés dans l’enchantement des objets. Cette dague, je l’ai forgée avant mon départ, il y a bien longtemps, son enchantement est puissant car j’y ai incrusté les symboles de ma fidélité envers celui à qui je l’offrirait. Je vous ai choisi pour la porter et je suis convaincu d’avoir fait le bon choix. Nikos porta son regard sur la dague que Dame Zagora tenait toujours, puis il leva son verre avant d’en boire une bonne partie. Je continue les enchantements mais malheureusement en dehors de la cité. J’attends avec impatience que cette technique soit autorisée dans les arènes éternelles… Mais j’ai l’impression de monopoliser la conversation, parlez-moi de vous Dame Zagora et parlez moi de l’Empire du Warfo ainsi que des maîtres qui vous côtoient. Pensez-vous que je pourrais un jour en faire partie ?
 
Nikos osa cette question, avant de reprendre un une gorgée de vin…

 

Il n’est pas aisé de trouver son chemin dans le labyrinthe des ruelles de la cité éternelle.
Zarathos le savait. Mais où que l’on aille, on pouvait voir le sommet de La Tour de Garde.Telle une sentinelle, elle observait et veillait la cité.
C’est là qu’il se rendait. Il marchait d’un pas décidé dans la douceur ambiante.
 
Les rues n’étaient pas sures, on avait bien essayé de lui dérober plusieurs fois son or, mais il avait aisément persuadé ses voleurs que la lame de son épée d’or à deux mains était plus solide que la peau de leur bedaine.
Depuis son départ du Pilier, il avait eu le temps de la reflexion. Il devait rencontrer les membres de la garde. Il cherchait une famille, il la trouverait peut-être..
 
Lorsqu’il arriva à proximité de l’imposant édifice, un sentiment étrange l’envahit…. Non ce n’était pas la peur, mais une sorte de vulnérabilité diffuse.
Il ajusta son masque rouge sang sous sa capuche noire. Il frappa plusieurs coups sur le bois brut de la porte avec la garde de son épée.....

 

Un des deux gardiens de la porte d'entrée ouvrir prudemment la porte... Lorsque Zarathos se présenta, ils lui demandèrent tout d'abord d'enlever ses armes et de les poser sur une table puis ils lui indiquèrent le chemin à suivre pour se rentrer dans la pièce principale...
 
Les escaliers étaient longs à monter, peut-être était-ce une façon de se prémunir d'un danger. Il y en avait beaucoup mais en plus c'était des marches hautes peu aisé à gravir lorsque l'on était par exemple emprunté par de l'alcool...
 
La porte de la salle commune était lourde mais étonnament très facile à ouvrir. Elle grinçait un petit peu lorsqu'on l'ouvrait ce qui permettait aux gardes de remarquer rapidement une nouvelle présence.
 
Khenella buvait encore tranquillement son lait fraise, elle observait en silence les personnes qui étaient autour de la table. Elle essayait de leur sonder l'esprit... de voir qui ils étaient en écouter leur histoire respective. Il lui plaisait d'être ainsi avec ses amis gardes dans la joie et la bonne humeur de la tour...

 

Antje haussa un sourcil à la première remarque de Schyzo... encore une fois elle n'avait pas été claire - une fois de plus - n'avait pas su se faire comprendre, et l'habitude la fit presque soupirer... se rendant compte, au dernier moment, que cela pouvait être perçu comme un manque de respect elle réussit à retenir ce mouvement d'humeur et prit simplement la parole afin de préciser sa pensée.
 
Je n'ai pas dit que je ne respectais pas les morts... mais que je me demandais quelle relation j'entretenais justement avec eux.
Enfin, avec la mort et ses objets serait plus exact. Je pense sincèrement qu'un nécromancien doit se poser ce genre de questions, comme un assassin doit se demander s'il pourra supporter ses actes dans le futur... Non ? fit l'elfe consciente de s'être mise en danger en prenant ce ton peut être un peu rebutant.
 
Un elfe vit longtemps, et j'avais simplement besoin de renouveler mon intérêt pour ce monde... quand j'étais jeune je me lassais facilement de ce que je faisais... mais j'ai compris avec le temps qu'il restait toujours une chose à apprendre, parce qu'il y avait toujours de nouvelles personnes à rencontrer, avec leur caractère, leurs travers, leur héroïsme aussi, parfois, et surtout, des histoires... leurs histoires, conclut enfin Antje... 
 
Elle n'en avait que peu dit au final... mais quelques sous-entendus laissaient bien entendre qu'il n'y avait qu'à demander pour savoir.
 
Effectivement... à l'apparition de Neiji, la drow n'avait pu réprimer un mouvement brusque, presque de recul, mais son âge avancé lui avait plus ou moins permis d'apprendre à surmonter ce genre de désagréments et il n'en fut rien... le regard qu'il portait sur ce qui encombrait la pièce, donnait une impression de déjà-vu à celle qui se fit un devoir, puis un plaisir, à lui rendre son sourire, alors que ses paroles, bien qu'ayant quelque chose de froid et impersonnel, la touchaient. Que pouvait-il bien le rappeler, elle ne cherchait pas à s'en souvenir...
 
Son regard noir, aux éclats légèrement dorés, se posa enfin sur le pichet qu'il tenait en main, et elle sembla hésiter un instant avant de décliner d'un mouvement de tête, continuant à l'observer sans vergogne, faisant de fait preuve de franchise à la fois dans ses actes et dans ses paroles - du moins l'espérait-elle, sincèrement.
 
Cependant Antje n'était pas dupe. Sa race était loin d'être un atout pour se faire aimer, et sa pratique de la nécromancie, qui était apparemment la magie la plus crainte, voire haïe, ne lui attirerait certainement pas les faveurs de certains... mais jouer cartes sur table était à ses yeux sa chance principale et elle ne se priverait pas de l'utiliser, de tirer sur la corde en quelque sorte.

 
Non, bien sûr elle n'envisageait pas de choquer qui que ce soit... il serait d'ailleurs difficile pour ses interlocuteurs d'imaginer que la petite activité sus-citée avait été l'une de ses préférées quelques décennies auparavant, et que la pratiquer de temps à autres était loin de lui déplaire... Antje n'avait pas toujours été d'une timidité quasi maladive comme aujourd'hui...
 
Un nouveau Garde fit son entrée et sans un mot soufflé jeta d'un geste fluide une boîte de confection naine aux inscriptions elfique que la drow n'eut aucun mal à déchiffrer... un sourire naquit de nouveau sur ses lèvres, car celui-ci l'avait quitté à l'arrivée de Neiji, et lorsque son regard se porta de nouveau sur ses différents interlocuteurs, car elle avait légèrement détourné la tête pour examiner l'objet, ce fut aussi à lui qu'il s'adressa.

 
C'était comme si elle l'avait dit, textuellement.
Il y a quelque chose de commun entre nous.
Mais cela ne dura qu'un instant.

 
Déjà, le Garde dont Antje ignorait le nom se retirait, cédant la place un peu après à une jeune femme à la beauté sans fard, cependant repérable de loin au vu de la couleur assez peu discrète de la longue chevelure qui lui battait les épaules... mais elle ne dit rien, et l'attention de notre vieille elfe se détourna vers Dame Zagora qui reprenait la parole, cette fois pour s'adresser au dénommé Nikos... qui se révéla être un enchanteur, ou affiliés, elfe de surcroît...
 
De la part de ses plus ou moins frères de race - et non de peuple, la nuance est importante - la drow n'attendait que du mépris : Au moins cela lui évitait-il d'être déçue des réactions négatives engendrées, et enchantée de la plupart des autres, assez rares cependant... mais jusqu'à maintenant, les elfes qu'elle avait pu croiser à la Garde ne semblait pas la haïr, et il s'agissait au moins d'une évolution dans le bon sens... optimisme aveugle, quand tu nous tiens.


Les réponses aux questions qui intéressaient Nikos intriguaient Antje au moins autant que les personnes présentes (et particulièrement Neiji, qui lui avait fait une forte impression malgré les apparences ^^), aussi elle choisit de se taire et d'observer comme Martym le faisait apparemment...

 

Le forgeron écoutait toutes ces conversations d'une oreille distraite. Les "apparitions" de neiji et vinni l'avaient un peu surpris. La mystérieuse boîte l'intriguait mais voyant les caractères non humains, il savait qu'il ne pourrait rien faire. Peut être devarit il demandait à une de ces ombres mais elle n'étaient pas forcément les mieux qualifiées, Balian par contre ..., il faudrait lui en parler.
 
Autre chose l'intriguait, Nikos, cela semblait être son nom, savait forger des armes enchantées et comme il l'avait dit les enchantements seraient bientôt acceptés. L'ombre des forêts savait en faire mais ils étaient très faibles... Elle avait vécue rapidement hors d'Estéfilia et donc n'avait pu poursuivre son enseignement à côté des elfes.
 
Il regardait la dague attentivement, elle était belle mais la lame était loin d'être parfaite. son art de la forge lui permettait de dire cela. Il voyait bien que celle ci avait été faite avec grands soins mais son créateur ne connaissait pas toutes les subtilités de la ferronerie. Koga san lui en avait ouvert un peu les chemin avec la lame de damas... Sortant de sa rêverie.

 
Dame Zagora pouvez vous me montrer cette belle lame.
 
Le forgeron étudiait la lame plus que sa garde qui avait été peut être le plus gros du travail. Il lança à Nikos d'un ton chaleureux

Bel ouvrage...

 

Il donna son épée au garde et l’averti :
-« Protège cette épée comme si ton futur en dépendait. Ceci est plus qu’une arme, c’est le symbole de ma liberté. » Derrière son masque, son regard soulignait ses paroles. 
 
L’escalier sombre le mena à la salle de garde. Intérieurement, il soupira. De toute évidence, il allait vers l’inconnu : sa main se posa, nerveuse, sur son masque……..
 
Il poussa la porte de la salle, le cœur légé. La chaleur qui rayonnait de cet endroit était la bienvenue.
Zarathos s’immobilisa. Devant lui se tenait une assemblée de Maîtres, son intrusion était passé inaperçue Il demeura silencieux. Il ouvrit la bouche pour parler, mais à chaque fois sa gorge se resserra, refoulant en arrière l’effort avorté. Le mieux était d ‘attendre et de contempler le spectacle qui se jouait devant lui. L’atmosphère en ce lieu invitait au plaisir et aux discussions sans fin.
 
Plongé dans sa rêverie, il se décida alors et s’assit près du premier Maître rencontré.

 
« Bonjour, mon nom est Zarathos.J’espère que l’on sert ici de de fabuleux nectars. Ma gorge est sèche et j’aimerai trinquer à votre gloire. Ne vous fâchez pas contre moi, si ma présence n’a pas le bonheur de vous plaire. Mon instinct me porte parfois vers d’étranges attitudes. »
 
Il fixa son compagnon de table en souriant.

 

Martym n'avait rien manqué de la courte apparition de Vinni, et bien qu'il n'en laisse rien paraitre la curiosité commençait déjà à le ronger. Si bien que son attention était désormais plus tournée vers le coffret magnifiquement orné que vers la conversation qui avait lieu.
 
L'entrée d'un homme masquée lui offrit l'occasion qu'il attendait pour bouger. Il prit appuis sur son fauteuil et d'un bond passa au dessus des Gardes assis devant lui pour atterir sans le moindre bruit si ce n'etait le bruissement de sa cape, a mi chemin entre le nouveau venu et l'etranger.
 
Il le salua sans dire un mot avant de le renseigner.

 
Les breuvages que vous pourrez boire ici sont de la meilleure qualité et j'ose esperer que cela suffira a decrasser votre gosier de la poussiere des chemins. N'hesitez pas servez vous.
 
Il se retourna vers le coffret avant d'ajouter par dessus son epaule
 
Maintenant si vous voulez bien m'excuser, j'ai une soudaine envie de jouer les Pandore...
 
Il se mit face au coffret et l'examina d'abord sous tout les angles possibles avant de le toucher.
 
Il le prit en main et le soupesa
 
"Decidement les nains sont experts", pensa-t-il, "ce coffret est beaucoup plus leger avec ce qu'il contient, s'il contient quelque chose, que ce qu'il devrait etre vide..."

 
Il s'attarda plus longuement sur la serrure, non qu'il eut le moindre espoir de pouvoir l'ouvrir sans la clé, car meme s'il avait quelques talents de crocheteur, les serrures naines rebutent les plus expérimentés, non, il regardait ce qu'il pouvait voir de l'interieur de la serrure, certains mecanismes de pieges etant parfois visibles de cet endroit.
 
Comme il s'y attendait, cet examen ne lui apprit rien, apres tout c'etait un Garde qui avait emmené cette boite, elle ne devait pas etre piegée.
 
Il la retourna pour voir ce qui pouvait l'etre sur la face habituellement cachée.

 

Un garde de la compagnie de commandement et de soutien entra dans la pièce principale.
 
"Suite aux missions lointaines d'Onij, les finances de la Garde vont mieux. Certaines des primes promises vont être debloquées. Tous les gardes toucheront donc 45 po, les officiers eux 80 po. Pour se remettre de ce chox, l'Intendant s'est octroyé une prime exceptionnelle pour mission périlleuse de 200 po."
 
Il fait une pause, salue impeccablement, et ressort.

 

Une ombre apparue, venue de nulle part, elle se tenait à proximité. Le visage de cet homme, calme comme un miroir, avait la blancheur d’un linceul et ses yeux reflétaient la passion qui bouillonnait en lui.
Ce devait être un membre de la Garde, un assassin sans doute, combien de litres d’un liquide pourpré avait-il versé depuis ses débuts dans les arènes ?
 
Il invita Zarathos à se servir à boire. Aussitôt un petit homme apporta de quoi se désaltérer.
L’assassin se retourna brusquement. Il avait l’attitude d’un enfant qui découvrait quelque trésor caché. Il examinait avec minutie un coffret posé sur une table. Ne sachant pas à l’évidence ce qu’il contenait et comment l’ouvrir, l’assassin semblait avoir trouvé une occupation digne de sa curiosité.
 
Soudain un Garde apparu dans la salle, il était question de primes et de mission effectuée. Cela devait faire sûrement partie des obligations de la garde. Mais ce qui retenait l'attention de Zarathos était devant lui...
 
Intrigué, il se leva et s’avança vers l’assassin.

Maître, je suis Zarathos. Pardonnez mon intérêt, mais ce coffret semble vous poser problème. Dit-il plissant ses lèvres en un sourire qui se voulait cordial.
Ce coffret a-t-il une histoire particulière ?

 

La discussion autour de la nécromancie avait l’air de toucher à sa fin, du moins la principale intéressée se mit un peu retrait, comme ci un autre sujet attirait son attention. Du coup, Nikos fut déçu de ne pas avoir pu prendre partie à cette discussion plus tôt, mais ce n’est que partie remise ! Tout en attendant la réponse de Dame Zagora, une questions lui venait à l’esprit : les gardes n’ont peut être pas pour habitude de parler d’eux à d’autre maîtres qui ne font pas partie de la garde ?... Attendons la suite… Mais à cet instant, un des gardes lui adressa la parole :
 

Bel ouvrage...

 
Je vous en remercie ! dit-il en fixant le forgeron, puis son regard retourna sur la lame qu’arborait Dame Zagora et une larme fit son apparition sur le visage d’un coup fermé de l’elfe : La puissance de cette lame réside plus dans son enchantement, que dans sa fabrication, mais elle est dotée d’un grand souvenir pour moi, car c’est mon jeune frère qui l’a forgé au cours de son apprentissage. Les elfes ne sont pas aussi habiles pour la forge que les nains ou encore certains hommes, mais mon frère avait comme un don qu’il commençait tout juste à exploiter. Malheureusement il est mort, tué par un troll des bois sous mes yeux remplis d’impuissance… Il aurait le même âge que moi aujourd’hui… Depuis, je n’ai eu de répit dans mon apprentissage des enchantements et de l’art du combat en sa mémoire… 
 
Nikos se reprit : vous-même m’avait l’air de bien connaître cet art qu’est la forge, peut être pourrons-nous échanger nos connaissances et pourquoi pas même les associer ?
 
A peine eut-il fini sa phrase qu’un autre garde de la table lui passa au dessus sans bruit, une telle agilité dénote d’un grand maître, pensa-t-il.
 

Je n’aurais pas imaginé, avant de franchir la porte de la tour, que cette dernière soit aussi chaleureuse et animée ! Lança l’elfe pensant au plus profond de lui que sa place était ici

 

Dame Zagora écouta tout d'abord la réponse que lui faisait maître Nikos. Elle était flattée d'avoir ainsi été choisie, mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander « Pourquoi elle »? Elle ne se souvenait pas avoir rencontré spécialement ce maître auparavant, quelle raison avait fait que son choix était tombé sur elle ?
Tandis qu'elle s'interrogeait ainsi, son esprit s'évadait, la rendant un peu lointaine tandis qu'elle tournait la lame entre ses doigts. En tous les cas, une de ses gladiatrices saurait en faire un excellent usage, elle n'en doutait pas.
 
La question de maître Nikos la ramena à la réalité, ainsi que la demande du forgeron d'examiner la dague. Tout en glissant la dague entre les mains de ce dernier, elle commença à répondre :

 
- Mon histoire ? En ai-je seulement une ? Je n'aime pas trop ressasser le passé, je préfère me tourner vers l'avenir. Mais sachez que ce sont des gardes qui m'ont vanté leur alliance et qui m'ont incitée à me joindre à eux. Avant de les rejoindre, je ne connaissais rien à cet empire. Et aujourd'hui encore, celui-ci me semble très lointain ...
Voyez-vous, peu d'entre nous ont cotoyé l'empereur, sans doute Darhaines qui nous a quitté hélas récemment, Menkiar bien sûr notre messager, et quelques autres.
Mais la plupart d'entre nous ont suivi Darhaines, et lui seul, sans trop se préoccuper de l'empire du Warfo.
 
Tandis qu'elle répondait, elle vit Martym qui tripotait une boite étrange dans ses mains. Il semblait vraiment intrigué par celle-ci et la tournait entre ses doigts habiles.
La surprise se peignit sur son visage quand elle entendit une voix assez solennelle se présenter comme « Zarathos ». Que d'animation en ce moment, songea-t-elle. Il y avait peu de temps, elle et le forgeron s'étaient sentis bien seul en ce lieu, et voilà qu'elle était redevenue un antre animé et vivant.
 
Elle ressentit une grande joie involontaire, ne put s'empêcher de rire devant l'air pompeux de maître Doni et de ses excentricités budgétaires, s'il avait fallu compter sur les primes de la garde pour vivre ....

 
- Ah, maître Nikos, savoir si vous pourriez être intégré à notres groupe ? C'est une question à laquelle je ne puis vous répondre. Chez nous, chaque admission est soumise aux votes. Le principal est de vous faire connaître et apprécier des gardes, et d'être un homme investi dans la vie de la Cité.
 
Un sourire chaleureux apparut sur son visage.
 
- Et n'ayez crainte, nous ne sommes pas fermés aux nouvelles têtes, je dirai même que nous aimons en voir !

 

Khenella observait silencieusement la scène qui se déroulait devant elle... Dame Zagora qui parlait avec un certain Nikos... Elle voyait l'assassin de la garde toucher une jolie petite boîte puis Zarathos arriver...
 
Elle ne savait que faire ni que dire, elle essayait de regarder tout ce qui se passait et d'emmagasiner tout les gestes même les plus banales... Comme un mouvement de la tête ou encore des mains qui trituraient un vêtement...
 
Elle devait sûrement paraître aux autres plus froid ou même glaciale mais en réalité, son coeur renfermait de la douceur... Elle cachait simplement sa fragilité par de la froideur mais il suffisait que quelqu'un lui dise un compliment pour que soudain, son visage s'illumine comme un soleil en plein mois d'août.
 
On aurait pû croire qu'elle n'était qu'un corps sans vie, mais seul l'intérieur rayonnait. Elle regarda un instant le forgeron des âmes et en le voyant ainsi parler avec un autre forgeron et s'intéresser, un doux sourire apparut sur ses lèvres puis elle regarda son verre de lait de peur qu'on ne remarque ses émotions puis elle l'amena à ses lèvres et en but le délicieux nectar.
 
Elle regarda un instant dans le vide pensant à Elmure Greeneye... Mélancolique, elle but encore du lait fraise et secoua lentement la tête pour essayer de ne plus penser à son amour décédé depuis longtemps.

 

Un nain, plutôt grand pour les siens, fît son apparition dans la tour. On l'avait laissé entrer à condition qu'il dépose sa lourde armure gothique dans l'entrée. Cette dernière n'avait d'ailleurs pas manqué de louanges et quelques gardes en faciton étaient restés à l'admirer et à conter miles histoires inspirées par le sombre métal incrusté de fine bandelettes d'or.
 
Le nain dévoilait donc son torse aussi large que ceux de deux ratligns réunis et aussi gonflé que celui d'un orc pratiquant le culturisme. Il s'avanca droit vers Martym, un mélange d'énervement et d'excitation peints sur son visage.

 
Ohla garde du Warfo, dit-il en saluant respectueusement.
J'ai ouï dire que vous étiez entré en possession d'une de nos boîte secrètes ?! Je ne sais trop qui vous l'a procurée, mais...... il s'arrêta net en aperçevant le sceau figurant en petit, dans le coin inférieur droit d'un des petits côtés de la boîte.
 
... Mais..... c'est l'une des 3 ! Avez-vous ? Je veux dire, vous savez la clef ?! Comptez vous l'ouvrir tout de suite ?!... Puis-je rester ??
 
Le nain avait maintenant les yeux pétillant, mais lorsqu'il s'aperçut que l'assasin l'examinait en fait sous toutes les coutures, sa joie retomba aussi vite qu'elle était arrivée.
 
Vous n'avez pas la clef hein ? Je ne sais pas comment l'ouvrir désolé... Seuls quelques nains descendants de familles royales connaissent le secret des 3 boîtes. Je sais seulement ce que j'ai pu entendre parmis les rumeurs des villes naines :
Par la force vous ne pourrez l'ouvrir. Seule une éventuelle forme de magie, la réflexion, ou la clef vous laisseront accéder à son contenu.
Pour ce qui est de la magie, tous les magiciens dont j'ai entendu parler, nain humain et mêmes taurens, n'ont pu en venir à bout...
 
Comme j'aimerais l'ouvrir... Le nain se laissa choire sur une chaise en soupirant, et commanda une grande pinte qu'un péruvien lui apporta rapidement.

 

Martym fut interrompu dans son examen du coffret par l'homme disant s'appeler Zarathos.
 
Echanté maître Zarathos, on me nomme Martym.
 
Concernant ce coffret je ne puis, hélas, rien vous apprendre, car j'ignore moi meme tout de cet objet. Il parait que ma curiosité me perdra, c'est ce que disais souvent mon maître.... sans doute avait-il raison!
 
Martym reprit de plus belles son observation jusqu'a ce qu'un nain qu'il n'avait jamais vu lui parle de ce coffret.
 
Et bien maître Nain, peut être pourriez vous m'aider a trouver le moyen d'ouvrir ce coffret, ces symboles me sont inconnus, mais ce n'est apparemment pas votre cas.
 
Pour l'instant je me suis contenté de regarder, vous me dites que ce coffret appartient a une famille royale? Je n'en suis que peu surpris, la richesse de son ornement m'intrigait.
 
De toute façon la plupart des magies sont impossibles au sein de la cité...
 
Il tourna a nouveau le coffret de maniere a voir la serrure, et sembla perdu dans ses pensées.
 
Peut-être savez-vous s'il y a une autre ouverture que celle qui est bloquée par cette serrure?

 

Echanger des idées est toujours plaisant
 
Le forgeron sourit à l'homme de plus belle

L'association serait vraiment bénéfique mais je préfère attendre le résultat des votes en votre faveur (ou pas) pour aller plus loin sur le chemin.
 
Meilleurs sont les armes de la Garde meilleur est la Garde...
 
Le forgeron ne manqua pas l'entrée du nain. Une fois qu'il comprit de quoi il en revenait, il se dit que cette boite n'était pas pour elle, des Gardes plus aptes feraient sans doute le nécessaire pour l'ouvrir ou découvrir tout du moins ce qu'elle contient. Quoique ..., une clef ça se forge...
 
Une fois son idée enregistrée dans le coin de la tête, il rendit la dague à Dame Zagora.

 

Khenella toujours son verre de lait fraise dans la main regarda le forgeron et lui dit lorsqu'il la regarda : Comment allez-vous aujourd'hui ? Il me semble que vos compagnons ont fait des prouesses dans une épreuve officielle...

Elle porta son verre à ses lèvres et but une gorgée puis d'une voix claire :
Que pensez-vous que contient cette boîte ?!

Elle tourna la tête à cet instant vers Martym, légèrement nerveuse sur le contenu. Elle espérait que ce ne soit pas quelque chose de dangereux pour les gardes... Cela lui rappelait l'histoire de la boîte de Pandor... Peut-être ne valait-il mieux ne pas l'ouvrir...

Elle regarda Martym et murmura pour elle :
Que peut contenir une boîte comme celle-là... Sûrement quelque chose de dangereux...

Puis elle retourna la tête et regarda l'elfe postulante : J'ai cru comprendre que vous faisiez de la Nécromancie... N'est-ce pas trop compliqué à apprendre ?

Khenella parrut un moment intriguée puis elle ajouta : Pourquoi voulez-vous venir à la garde ?! Elle lui offrit un sourire joyeux.

 

Alors que toutes les attentions se portaient sur un magnifique coffret, Nikos interrompit la discussion qu’il avait entamé avec le forgeron, puis fixa la porte de la salle. Un instant plus tard la porte s’ouvrit et l’on y aperçu un nouvel être dont la silhouette ne faisait pas de doute c’était un minotaure. Il avait du abandonner son armure gothique et son maul pour avoir le droit de pénétrer dans la tour et on pouvait remarquer les traces des nombreux combats auxquels il avait participé ! Il avait l’air oppressé, ce qui n’est pas une habitude chez ce genre créature…

Maître ! Lança le minotaure en regardant Nikos.

Nikos se leva puis avança jusqu’au minotaure qui lui parla dans un langage proche du langage elfique avec quelques défauts. Ceux qui dans la salle comprenaient ce langage ont pu capter quelques morceaux de la conversation qui concernait un danger et une mission urgente pour l’elfe. Le minotaure n’était ni plus ni moins que l’un des gladiateurs de Nikos.

Nikos se retourna vers les maîtres qui l’avaient si bien accueilli en ce lieu :


Chers Maîtres, je vous remercie pour votre hospitalité, je ne peux rester plus longtemps à cause d’une affaire personnelle à régler hors de la cité ! J’enverrai un messager porter au conseil de la garde une missive afin de vous montrer ma détermination à intégrer vos rangs. Je serai de retour au plus vite, buvez à ma santé…

Sur ces mots, l’elfe et le minotaure quittèrent la pièce…

Pas mes compagnons mais l'Ombre des forêts toute seule, je m'apprécie de jours en jours. Par contre cette gourge d'éphémère tornade, elle porte bien son nom...

Tant qu'à la boite, vous croyez sincèrement Vinni assez fou pour ne jetter une boîte dangereuse dans les pattes sans prévenir

Réfléchit cinq secondes et plus pour plaisanter qu'autre chose

Je devrais peut être retourner à la forge..


Regarde les yeux de Khenella et rajoute avec un grand sourire

...pour fabriquer l'un de mes dagues à enchantement sans en rajouter un, histoire de voir ce que maître Nikos serait capable de rajouter comme enchantement à lui sur celle-ci.

Il avait réussi sa petite blague, Khenella s'était un peu plus contracter le temps du début de sa phrase.

Puis voyant maître nikos se lever suite à l'entrée du minotaure

A bientôt Maître Nikos

 

À bientôt Messire, dit-elle à Nikos en hochant la tête en le voyant partir.

Elle regarda alors le forgeron et elle lui demanda après un soupir avec un sourire au coin des lèvres :
Peut-être pourriez-vous me forger une épée longue mais très fine...

Le regardant dans les yeux avec un sourire qui s'élargissait : Oui, mon épée avec son beau pommeau en rubis est toute défraîchie... de plus elle est un peu trop lourde pour combattre...

Elle finit son verre de lait fraise et en recommanda un... Elle regarda alors le forgeron et murmura : À croire que votre boisson préférée devient la mienne...

Puis elle prit d'une voix normal quoique un peu altéré par les souvenirs : Merci de m'avoir aidé la dernière fois,... lorsque je déprimais... Vous m'avez été d'un grand secours !

Elle hocha la tête en signe de gratitude.

 

Le forgeron commanda aussi un autre lait fraise. Etait ce là l’arme de l’Akrelyn, transformer tous les buveur de lait fraise en protecteurs des oiseaux. Le lait fraise était un substrat des mêmes bien au-dessus de l’idée de protéger les oiseaux bien que le même « Tigili poy poy » passait très bien

Un pommeau fait de rubis
Est un pommeau pour toute la vie
Je vous forgerai cette fine lame
Et lui donnerai une âme
En lui ajoutant le beau pommeau
Je cisèlerai sur la lame un oiseau
Et vous la présenterai demain
Pour voir votre sourire de bon matin

Zut il avait manqué l’outre tombe, pourtant avec le rouge du rubis c’était facile, il ajouta

Tout le monde reconnaîtra
Le pommeau de sang
Celui qui terrifie les manants
Et vous protègera

Puis en la regardant doucement et en arrêtant ces manies

La Garde est là pour ça, il est normal que je sois là pour vous...

 

Elle fixa doucement en silence puis avant même qu'elle puisse dire quelque chose, elle rougit de sa poésie. Elle baissa la tête pour cacher ses joues en feu, aussi rouge que le rubis puis lorsqu'elle fut calmée, elle releva la tête comme si de rien n'était.

Elle murmura :
Merci, forgeron...
Puis soudain une question lui brûla les lèvres : N'avez-vous point un prénom autre que le forgeron des âmes ?!

Elle lui sourit et murmura de telle manière que seul lui l'entendant :
Je m'appelle Alista en vérité mais j'ai pris un autre prénom...

Puis reprenant sa voix normale : Un joli oiseau... Pourquoi pas un aigle... ! Et je trouverais un nom à cette épée...

Elle pensa un instant à Nnay Elroc qui l'avait protégé tant de fois. Elle regarda le forgeron avec un sourire et but à nouveau une gorgée de lait fraise.

 

L'aigle oui aucun problème, ayant été à l'académie des aigles, je sais très bien les faire.

Puis s'approchant de Khenella pour qu'elle seule entende, il se pencha et lui dit

Mon vrai prénom, j'en suis toujours incapable de m'en rapeller, il faut toujours que je regarde sur mon carnet de voyage.

Se remit en position sur son siège puis un éclair traversa son visage, il souffla

Je m'en souviens : Arténon

 

Elle sourit au forgeron et lui murmura à lui seul : Très joli prénom, Arthénon...

Puis elle reprit d'une voix normale : J'aime beaucoup les aigles... Ce sont mes oiseaux préférés...

Son visage s'éclaira, rien que l'évocation de ses oiseaux lui réchauffait le coeur. Elle oubliait son passé et pendant un instant, c'était Alista, la jeune princesse qui était à la cité éternelle et non Khenella V qui était parfois si mélancolique. Elle repensait alors à ses longues promenades dans la cité de Khenelrok avec Elmure Greeneye mais aussi avec son père...

Elle leva les yeux vers le plafond et son visage resta fixé sur les peintures qui ornaient les murs puis lorsque son regard se reposa sur Arthénon une petite larme très discrète avait coulé le long de sa joue. Ses longs cheveux retombèrent sur ses épaules.

Elle sourit doucement à Arthénon et lui demanda :
Comment était-ce chez les aigles ?!


Une silhouette, sombre et inquiétante se profilait dans une ruelle. Elle sortit de l'ombre, et marcha dans la lueur d'une torche. Une toge noir, paré d'une capuche disimulé tout de cette étrange personnage.
 
Il vit une tour. Malgrès l'édifice, il ne l'avait jamais aperçu. Il vit un pancarte :

La tour du Garde.

Il avança en silence et il frappa trois fois sur la lourde porte de bois.Un judas s'ouvre, découvrant le regard d'un garde. Ce dernier ouvre la porte, et demande à Linus de déposer ses armes. Le jeune humain n'en possède pas.
 
Il salua le garde et commence l'ascension des escaliers. Il arriva près d'une porte. Il la poussa sans frappée. Le jeune humain aperçut deux personnes, une femme et un homme, qu’il ne connaissait pas.
 
Il avança mais resta à distance résonable des deux personnes. Il fit tomber sa capuche sur ses épaules, découvrant son magnifique visage, aux traits fins et aux longs cheveux dorées tombant en cascade sur ses épaules.
 
Bonjour, je me nomme Linus. Je suis un humble soldat de la ville détruite de Voltir. Puis-je m'enquérir de votre nom monseigneur? Et vous Madame?
 
Linus attendit la réponse des deux personnes.

Linus attendit trop longtemps la réponse des personnages qui semblait l'ignorer. Il était fatigué, très fatigué. Il descendit, salua les gardes et sortit de la tour de garde.


Les derniers allers et venues avaient sorti Aerandir de sa torpeur.
Quand la porte se ferma derrière celui qui se faisait appeler Linus avant que l'elfe n'ait eu le temps de dire un mot il eut un instant de blocage et lança :

 
« On lui envoie une missive pour se présenter ou quelqu'un doit lui courir après ? »


Aerandir se leva et annonça :
 
«  Le prochain bleu qui s'annonce puis s'enfuit sans nous laisser le temps de répondre gagneras une visite dans le mur le plus proche ! »

Il se laissa retomber lourdement sur sa chaise en poussant un soupir enervé.

 

La nuit est déjà bien avancé. Plus âme qui vive dans les ruelles de la cité. Pourtant je reste là. Seul dans la pénombre. Je contemple cette tour. Je l'admire pourfendre le disque lunaire de sa noirceur. Et je me souviens... Je me souviens de la chaleur dissimulés dans les coeurs des gardes qui hantent ce lieu. Fantômes de mon passé, je ne vous ai pas oublié. Je repasserais peut-être m'assoir auprès de votre feu le temps d'une soirée... Toutefois le froid qui glissent dans les artères de la ville est aussi engouffré profondemment dans mon coeur. Il me glace les mots. Et ce besoin de solitude relance mes pas sur les pavés. Mon esprit disparait à nouveau dans les ombres, mais je n'oublie pas les amis...

 

Pendant un moment suffisamment long, la petite boîte apportée précédemment par ce qui semblait être l'un des membres de la Garde avait été le centre d'intérêt du plus grand nombre, à juste raison sans doute.
Déjà, la finition de l'objet en question était rare, ensuite la présence de caractères elfiques ne s'expliquait pas.
 
Cependant, la jeune femme, plutôt que de rester obnubilée par ceci, choisit de prendre son parti d'observer les personnes présentes, dont le nombre semblait augmenter de façon exponentielle au plus le temps passait, ce qui l'intriguait au plus haut point. Certes, elle-même n'avait pas eu de mal autre que celui qu'elle s'était donné pour entrer dans la Tour qui semblait être à la fois leur refuge et leur foyer - car il y avait une nuance importante pour l'elfe entre ces deux termes - mais tout de même... 
 
Soupirant intérieurement, Antje se dit que si elle avait cru que tout serait difficile c'était tout simplement parce qu'elle-même s'était rendu les choses compliquées, de par les détours de son mental malade autant que ses hésitations au sujet des... "autres".

 
Zarathos. Un guerrier peut-être - Il lui faisait penser à certains représentants de cette classe d'armes qu'elle avait côtoyés, quelque chose dans ses manières, sans doute, mélange de déférence et d'une certaine autorité... un personnage intéressant, apparemment plus à son opposé que l'inverse.
 
Ce fut son premier interlocuteur du jour - hormis la chouette ayant accepté de porter sa missive - soit Martym, qui s'occupa d'accueillir ce nouveau venu -une nouvelle fois... avant de faire preuve d'une curiosité qui arracha un nouveau sourire à Antje, ayant déjà mille fois vu des comportements similaires, des êtres fascinés par ce que d'autres races avaient fait, par des trésors parce que différents - ou en or.

 
Puis une annonce - elle commence à perdre le fil. OniJ ? Elle en a entendu parler dans les Arènes Eternelles, comme certains de ceux croisés ici. Dame Zagora également... sa mémoire soudain lui fit défaut, son regard se perd en eau trouble, cherchant et faisant resurgir d'autres visages, d'autres mots, d'autres histoires. La Garde... animée. Peut-être trop pour elle ? Ou pas.
 
Peut-être s'agit-il en réalité de ce qu'il lui faut - une chose qui soit conviviale, soudée, mais aussi libre. Un instant Antje se crispa lorsqu'un nain fit brusquement son apparition dans la salle, criant à demi "L'une des trois" - l'une des trois... quoi ? une clef ? Peut-être que la serrure n'était pas ce que l'on croyait, pensa-t-elle sans rien en dire cependant - ce qui lui fut confirmé par le nain en question.

 
Mais que venaient faire là des inscriptions elfiques ? Encore une fois la question s'imposa à elle... ces deux peuples étaient pourtant censés se haïr - et elle avec, se dit aussitôt la drow, avant d'être interrompue dans ce point de ses réflexions par la jeune femme déjà remarquée auparavant.
 
"Je mentirais en disant qu'il ne s'agit pas d'un art complexe", commença-t-elle, l'air aimable : " Mais on peut en retirer autant d'avantages que de souffrances."


"La Garde était le lieu qui me semblait convenir à mes aspirations de calme en un sens. Quelque chose qui soit stable, mais aussi agréable, dans le sens où vous semblez tous soudés, une structure ancienne, ayant résisté aux affres du temps et des conflits divers... une structure responsable - La Garde Noire du Warfo. " conclut-elle, consciente du fait qu'il s'agissait là d'un petit monologue qui aurait pu paraître préparé à l'avance tellement il devait avoir l'air convenu, bien que ce ne soit pas le cas.
 
Puis, l'un de ceux qui semblait être postulant comme elle, connaissance de Dame Zagora, quitta rapidement la pièce - Antje avait cru entendre parler dans un elfique rudimentaire, de mission, d'urgence - que pouvait-il bien se passer dans la vie de cette personne qui recquiert ainsi sa présence, la drow se le demandait... se disant par la même occasion qu'elle-même avait coupé tous les liens justement pour éviter cela, et que, maintenant... il suffisait de voir le lieu qui l'accueillait pour le moment.
 
Manifestement intéressée - amusée peut-être ? - par l'échange entre Khenella et Le Forgeron, Antje le suivit avec un intérêt croissant, qu'elle s'efforçait de dissimuler par politesse, mais son regard pétillait étrangement, se voilant cependant tandis que la jeune femme aux longs cheveux couleur de feu laissait échapper une larme. Discrète - pas pour elle qui l'observait.
 

Un nouveau venu - Encore ? Décidément... qui partit au bout de ce qui lui sembla être quelques instants seulement, n'ayant même pas eu le temps de le détailler correctement. Etrange comportement, qui pouvait avoir quelque chose d'irritant, qui avait quelque chose de dérangeant en vérité.
La drow faillit laisser échapper un rire, un rire sans joie sans doute, lorsque la sorte de chevalier - Aerandir - menaça le vide, à raison, mais tout de même... elle se retint, par politesse autant que nostalgie, car là aussi, elle avait déjà vu... "ce genre de choses".

 
Puis Antje se crispa légèrement tandis qu'elle voyait Khenella passer sa main dans ses cheveux - les elfes noirs haïssaient ce genre de contacts physiques quand ce n'était pas eux qui les avaient provoqués, et ce d'autant plus quand ils avaient des tendances paranoïaques, lunatiques et pouvaient passer du timide maladif au... bref, ce que fit Khenella la plaça dans un état fébrile, et ce d'autant plus que celle-ci semblait avoir oublié qu'elle lui avait déjà parlé auparavant était-elle donc si transparente ?
 
Enchantée... je me nomme Antje, et, honnêtement, je ne vois pas à quoi je pourrais précisément servir dans la Garde. Ne t'excuse pas, il y a pas mal de monde ici, et je ne suis certainement pas celle que l'on remarque le plus parmi toutes les personnes présentes.

 

Une pause - Sourire doux,  « Parce que je cherche un endroit où retourner sans hésiter. » répondit-elle sans l'ombre d'un effort, sans rien avoir l'air à ajouter.

 

La jeune fille sourit à Antje... Elle pensait en effet qu'elle ferait une très bonne garde et espérait de tout coeur que les autres gardes votent sa faveur.
 
Elle passa à nouveau une de ses mains dans ses cheveux de feu, les assouplissant alors que son regard se promenait sur les autres gardes.
 
Puis elle regarda à nouveau Antje et lui demanda :
D'où vient votre nom, Belle Dame ?
Je pense que vous feriez une très bonne garde... et j'en serais heureuse...
 
Elle lui fit un sourire sincère puis approcha son verre de ses lèvres... Elle but doucement de son lait fraise puis elle murmura : Mmhhh, toujours aussi bon !
 
Elle regarda encore une fois Antje et lui demanda : Voulez-vous quelque chose à boire ?

 

L'ombre des forêts était de tour de Garde. Elle s'était placée en haut du vieux chêne non loin de la tour, il était très grand pour un chêne mais était tout de même dominé par la tour. A cette hauteur là on voyait tout de même une bonne partie de la cité.
 
Elle vit un ombre dans les ruelles, elle la connaissait ... et avant qu'elle se rapelle à qui elle appartenait, elle se fondit dans les ruelles

 
stupid'Gob, c'était lui sans doute...
 
Léger soupire, Le Gob et toute la Garde était un des seuls passé agréable, Estafilia lui était en horreur et Histraam avait été trop éphémère. Elle garderait se passage pour elle, pour respecter le Gob. Peut être reviendra-t-il un jour au moins saluer les Gardes, la tour n'était-elle pas là aussi pour ça?

 

Khenella voyait les allers-retours incessants. Elle regarda Aerandir et comprit pourquoi il était irrité. Au fond, le dernier venu ne leur avait même pas laissé parlé... c'était rageant pour finir !
 
Pour se changer un peu les idées elle regarda la dame qui s'appelait Antje d'après ce qu'elle avait pu comprendre. Elle était vraiment belle et soudain, Khenella se dit que la garde aurait bien besoin de femmes. Zagora, Cleo et elle... Ce n'était pas beaucoup !
 
Elle lui sourit passant une main dans ses cheveux roux pour les mettre comme il faut. Elle regarda dans les yeux la dame et lui dit :
Bonjour, je me présente... Je m'appelle Khenella V... Je suis l'archiviste de la Garde... Je m'excuse de n'avoir pas parlé plus tôt... j'étais perdue dans mes pensées...
 
Elle fit un sourire franc puis elle reprit : Mais, dites-moi, pourquoi voulez-vous nous rejoindre ?!
 
Elle avait la même impression que lorsqu'elle était entrée il y avait de celà quelques mois alors qu'elle venait d'arriver dans les arènes éternelles... Elle lui avait posé la question comme les maîtres qui la lui avait posé également.

 

Un héraut rentre dans la pièce.
 
"Bonne nouvelle, notre confrérie est heureuse d'accueillir un nouveau membre. Dame Anje. En son honneur, il sera servie un repas de fête ce soir."
 
Il fait une pause
 
"Mauvaise nouvelle maintenant, suite à une augmentation des frais de la Garde (nouvelle solde et un banquet somptueux), les soldes de tous les gardes sont diminuées de 5 po."
 
"Enfin, bonne nouvelle, Khenella V, Vinni et le Forgeron qui ont récemment fait honneur à la Garde recevront une prime exceptionnelle de 50 po."
 
"Dernière information, les nouvelles armes et amures pour Gudruk sont disponibles, les précédentes ne s'étant pas remises de sa rencontre avec un certain Vegeta."

 

Greyhunter fut surprit par cette annonce.
Il n'avait jamais touché de solde, et là voilà qui était déjà réduite!
 
Quand à cette boîte, eh bien c'était bien là un travail nain. Impossible à forcer, impossible à détruire si on ne voulait pas détruire le contenu. Bref, il fallait la clé. D'ailleurs, lui aussi se demandait ce qu'elle pouvait contenir.

 

Elle observa le hérault passé et rougit à son nom... Elle regarda Antje et lui dit : Je suis heureuse que vous soyiez acceptée !
 
Un grand sourire aux lèvres : Bienvenue !!!
 
Puis elle prit son verre de lait fraise et fit signe à un péruvien de venir... Elle lui demanda un verre d'hydromel qu'il apporta rapidement...
 
C'est alors qu'elle se souvint que chacune des boissons qu'elle buvait avait son désavantage... Elle rigola et se dit que pour une fois elle profiterait. Elle leva son verre en l'air et dit :
Je porte un toast à toutes ses bonnes nouvelles !
 
Elle but doucement l'hydromel et comme elle s'en doutait, en fit tomber sur sa robe... Elle regarda la tache et avec un grand sourire en but une nouvelle gorgée qui aggrandit également la tache.
 
[Elle était vraiment maladroite des fois !!!]

 

La jeune femme crut qu'elle hallucinait quand le héraut porteur de nouvelles s'introduit dans la pièce, annonçant du même coup son acceptation et la tenue d'un repas le soir même, sans doute ici, à la Tour de Garde.
 
Enfin, halluciner n'est pas exactement le mot - On hallucinait lorsqu'on utilisait du peyotl. Là il s'agissait davantage d'une agréable surprise, très soudaine mais tout aussi appréciable.

 
"Je pense l'être tout autant que vous, Dame Khenella", fit la jeune femme, souriante, observant le ballet du petit péruvien, fascinée par ces nouvelles créatures... intéressantes créatures...
 
Hydromel, Sang et alcool, je n'aurais pas cru cela de cette demoiselle.

"Quant à moi... si vous vouliez bien me servir... un vin de mûre ? petit être ?", demanda, encore incertaine, Antje, se penchant légèrement vers la petite tignasse dépassant du crâne tout aussi petit de la bestiole sous ses yeux .
 
On la sentait relativement peu assurée depuis quelques instants.
Peut-être était-ce le côté abrupt de l'annonce qui l'avait destabilisée... elle accueillit l'alcool avec un sourire retenu et porta la coupe à ses lèvres, se calmant au fur et à mesure qu'elle appréciait le breuvage.

 

Khenella regarda la drow qui venait d'être acceptée. Elle semblait un instant empruntée. Khenella lui dit alors pour la rassurer : Vous verrez, ces péruviens sont vraiment très serviables ! Ils savent bien sûr parler, mais on ne les entend que très rarement prendre la parole...
 
Elle regarda alors Martym qui avait toujours la boîte dans ses mains. Elle murmura à Antje :
Que pensez-vous que cette boîte peut contenir ?
... Je me le demande... 
 
Elle parut un instant tracasser par l'objet en question. Puis elle se demanda pourquoi Vinni était parti si rapidement après avoir poser l'objet... On entendait un petit bruit métallique lorsque Martym bougeait la boîte... Khenella regarda avec instance la boîte bouger puis elle tourna son regard vers Antje : Mais racontez-moi, que faisiez vous avant d'arriver vers nous ?!

 

Un nain avançait d'un pas ferme en direction de la tour, il ressentait ce sentiment d'exitation comme lorsque l'on ouvre un cadeau ...
Depuis le jour où il avait combattu l'un de leur membre durant une guerre il ne pensait plus qu'a venir ici. Le maitre qu'il avait combattu se nommait Shix, ce personnage avait laisser sur son esprit l'empreinte d'un homme respectueux auprès duquel il aurait voulu apprendre.
 
Le nain plutôt ronchon avait laissa son égo de coté et frappa à la porte pour interpeller les gardes. Pour la premiere fois de sa vie il allait chercher l'accueil des plus grands ...

 

Quand il vit la tour il pensa qu'il n'avait aucune chance mais maintenant que le vigil l'avait vu ils ne pouvait plus faire demi tour.
Il poussa la grande porte et entra.

 
Bien les bonjours noble Garde Noire du Warfo votre renommée est célèbre et c'est pour sa que je me presente devant vous je ne suis pas ici pour vous rejoindre, je suis trop fidèle au ARN mais je viens vous demander si on poura vous conter parmie nous dans la grand chasse des vampires.
 
Il est vrai que nous ne pouvons pas dire que nous sommes du meme bore mais il est possible que nous deux nous suportons pas de voir la population se faire tranformer en abobination.
 
A vous de vous décider j’attends votre réponse.

 

L'assassin avait depuis longtemps laché le coffret, ne trouvant pas la moindre solution pour l'ouvrir, quand un nouvel arrivant entra.
 
Il ne se presenta pas comme un postulant, mais comme un chasseur de vampire cherchant apparemment de l'aide.
 
Il n'en fallut pas plus a Martym pour se lever et le rejoindre.

 
Sachez, que j'ai aussi quelques difficultés avec ces créatures. Voyez vous, je prefere travailler dans l'ombre, la nuit de preference et force m'est de constater que ces créatures se sont multipliées.
 
Cependant, meme s'il ne m'appartient pas de faire un tel choix, je dois vous prevenir que je ne pense pas que la Garde se mette officiellement en chasse de ces abominations, mais bien qu'elle laissera la possibilité a ceux qui le veulent de vous aider.
 
Considerez donc que ma lame est a vos cotés.
 
Il se dirigea vers la porte avant de se retourner pour ajouter quelques mots
 
Cependant....comprenez moi bien: ces monstres se servent de leur victimes pour vivre et pour agrandir les rangs de leur armée, aussi, s'il le faut je n'hesiterai sans doute pas longtemps avant d'achever vos hommes en train d'agoniser, et cela pour leur salut....
 
Il remit sa capuche, qui cachait desormais entierement son visage dans l'ombre avant de sortir.

 

Le silence pesait, le nain ne savait plus depuis combien de temps il attendait. Le froid ne lui avait jamais été agréable et une fois n'est pas coutume sa barbe commencait à givrer. Le nain fit un geste tres souple pour gagner sa poche sans casser sa barbe. Il en sortit une pierre, ou plutôt un caillou, enfin peu importe... La vue de ce caillou le reconfortait, un poulpe était gravé sur cette pierre. Lui seul connaissait sa signification, seul des rumeurs courraient dans sa ville 'natal' ... On raconte que cette pierre lui aurait été transmise de son père. Mais personne ne connait son mystérieux père ... En réalité personne ne sait qui est ce nain. Partout ou il va il se présente comme le maitre Tatavois, digne représentant des Tataves. 
 
Les Tataves ... Un bien etrange surnom, à première vue ce mot à l’air péjoratif pousserait à la moquerie. Pourtant personne ne sait comment on en est arrivé a salué l'un de ses homme qui se fait surnommé ainsi...
Personne ne sais même si le Maitre Tatavois connaissait l'histoire exacte de sa famille ...
 
Le froid reveilla brusquement le nain qui sursauta légerement, malheureusement ce sursaut suffisa à briser sa barbe en deux. Son caractère ronchon reprit le dessus quand il perceva des voix dans la tour. Ses yeux brillèrent, il esperant tant voir Shix ouvrir la porte ...

 

La porte s'ouvrit devant Maître Tatavois.
L'homme derrière le regarda et dit :

"Vous comptez rester devant longtemps, ou vous voulez profiter du premier repas de la nouvelle cuisinière ? Entrez et faites comme chez vous."
 
Le portier laissa entrer le visiteur et referma la porte.

 

Le nain dévisagea celui qui venait d'ouvrir la porte ... Non ce n'était pas Shix, il adressa tout de même un signe de la tête en guise de remerciement. Il faut dire qu'il venait de prononcer le mot repas et cela avait suffit a reveiller son étât de mort de faim continuel. 
 
Il laissa tout les principes de la politesse de coté et demanda :

 
-Où est donc servi ce repas?

 

Sa langue qui était a la limite de la pendaison lui donné un air assez repugnant, au bout de quelques seconde de silence il se depecha de la ravaler et toussota


-Euhh je veux dire, où puis je donc deguster les fabuleux mets de votre nouvelle cuisinière?

 

Le nain se pinça la jambe, il était la pour faire bonne impression ...
Il acheva alors sa requête avec un sourire maladroit ...

 

Le nain venait de partir tout penaud après avoir passé des heures sur le coffret avec Martym. Ils n'étaient arrivés à rien. En effet le nain ne connaissait pas les secrets de la boîte, seulement la légende qui l'entourait :
 
Les rois nains de l'époque craignants un terrible danger avaient scellés des secrets voir des richesses dans 3 boîtes qu'ils avaient construits eux même afin d'être sûrs que personne ne trahirait leur secret. Les boîtes fûrent bien sûr volées car elles hatisaient la convoitise de nombreux nains et de nombreux humains.


Bien des siècles plus tard, 2 d'entre elles aboutirent dans les mains des elfes au cours de batailles. Ceux-ci ne sachant comment les ouvrir décidèrent alors que si elles étaient si bien protégées cela devait être pour une bonne raison : pour que jamais on ne les ouvre sans la permission. Ils rajoutèrent donc leurs propres runes afin de sceller définitivement ces boîtes. 
Depuis les elfes sylvains les plus influants se transmettent de générations en générations le secret de ces runes, et les nains font pareil de leur côté au sujet du mécanisme des boîtes secretes.
 
...
 
On entendit alors des pas pressés mais léger arriver depuis le couloir. L'elfe qui avait jeté la boîte quelques jours auparavant passa en coup de vent dans la salle en jetant des regards affolés autour de lui. Ne voyant pas traces du Dino il s'arrêta poru souffler un instant.
 
Rhalala, j'ai appris les maths au dino et il n'a pas supporté... Désolé de n'être pas repassé avant, mais je suis pourchassé par l'ancêtre, il veut me faire nettoyer les douves et je ne sais encore trop quoi. Puis apercevant la boîte, il faut vous unir si vous voulez parvenir à qqch. Tous ceux qui ont voulu s'attaquer à ces boîte l'ont fait dans leur coin par vanité, sans jamais unir leurs connaissances. L'alliance de tous les peuples présents à la garde pourrait permettre de percer ce secret. Je repasserai livrer mes connaissances elfes sur les runes dès que je pourrai, mais la je dois échapper au cuisto.
 
Après avoir salué d'un signe de tête les gardes et les nouveaux visages, le semi elfe rabatti son capuchon et se faufila vers la sortie.

 

L'un des gardes de l'entrée désigna au nain les escaliers qui montait vers la pièce principale.
 
Khenella restait à la table buvant de l'hydromel et s'en mettant surtout sur ses habits... Puis le nain qui avait touché la boîte souvent repartit...
 
Lorsque l'elfe, vinni leur parla, elle comprit que cette boîte contenait quelque chose d'important... Elle se leva, la prit à la table et la montra aux autres. Elle les regarda d'un air interrogateur... Que pouvaient-ils bien faire pour l'ouvrir...
 
Elle leur dit :
On ne réfléchit pas l'estomac vide !
Elle appela l'un des péruviens et lui demanda de ramener des plats succulents à leur table...
 
Quelques minutes plus tard, il fallut bien 5 péruviens pour porter tout les plats qu'ils avaient préparés... Ils possèrent les plats sur la longue table et apportèrent également des assiettes pour chaque personne assise...
 
Khenella les regarda à tour de rôle et dit joyeusement :
Allons... Bonne appétit, mes amis !
 
Elle prit une cuisse de poulet bien juteuse, la posa dans son assiette et en prit un morceau puis l'avala, appréciant cette douce chaleur descendre en elle... D'autres gardes en faisaient autant... Bien sûr la bière ou toute boisson était servie chaleureusement !

 

La journée avait été difficile pour Baffurieux, aussi était-il ravi de partager ce repas copieux avec ses compagnons de la garde. Il se dépêchait toutefois, car avec ce nouveau venu à la barbe perlée de givre il n'allait bientot plus rester grand chose.
Baffurieux aimait beaucoup les nains. Tous ceux qu'ils avait connus lui avaient laissé un souvenir agréable, sauf un certain Béçile qui n'était pas très futé. Il appréciait en eux leur talent pour la fabrication de la bière et leur jovialité, souvent sincère bien que bourrue

 
Bienvenue cher visiteur, dit-il au nain, espérant secrètement faire ralentir sa cadence d'engloutissement de nourriture en le faisant parler, qu'êtes vous venu chercher en ces lieux?

 

-Scroumch .... Hum? Slurp!
Sa faim ne s'attisait pas pourtant il leva la tête avec un bout de poulet entre ses deux dents de devant qui était assez ecarté. Peut-être même qu'il manquait une dent, une chose est sur l'espace crée suffisait a accueillir une aile de poulet. Le nain se redressa et s'essuya la bouche maladroitement en étalant le peu de viande qu'il avait sur le coin de la bouche. 
La vue du repas lui avait fait oublier l'objectif de sa visite ...
Il begueya quelques mots

 
-Je ... Je suis venu pour ... manger euhh milles excuses

 

Le nain se pince et reprit avec tout le serieux dont il était capable.


-Les exploits de votre alliance était parvenu jusqu'à mes oreilles, cependant il y'a plusieurs semaine de cela j'ai pu voir l'un de vos compagnon à l'oeuvre : Shix. Depuis ce jour je m'entraine pour me montrer digne de venir ici.
Il y a de cela quatre jour j'ai appris qu'il fallait venir se presenter ici pour s'engager. Si je suis la c'est pour m'engager.

 

Le nain resta statique en attendant de voir les levres de son intorlocuteur se mouvoir, son espoir redoublait. Tout de même, il pensait que se ne serait pas en faisant un simple discours qu'il pourrait gagner sa place ...

 

Ravi de constater que le nain avait interrompu son prodigieux coup de fourchette, Baffurieux chercha un nouveau stratagème pour s'approprier l'appétissant sanglier à la crème sur la gauche de la table.
 
Maitre nain, nous serions ravis d'en savoir davantage sur vous, votre passé, vos valeurs, et pour commencer votre nom. Mais auparavant, je dois vous demander de descendre pour déposer votre arme à la consigne, c'est une précaution obligatoire depuis que des incidents ont hélas éclaté dans cette tour.

 

Le nain sourit, il avait voyager avec son précieux marteau qui lui servait à forger des armes. Ce marteau lui avait était transmis de son pêre comme le dit la légende, cette même légende raconte que le possesseur du marteau devait réalisé une serie d'epreuve proposée par l'ancien propriétaire. Malheureusement ces epreuves sont tenu secretes ...
 
-Je vais y 'all ... Euh .. j'irais tout a l'heure, il me parait fort malpoli de me lever avant que tout le monde ai fini. De plus si vous voulez en savoir plus sur moi il va falloir vous installé confortablement ...


Plongez-vous dans une ère tres froide, en fait 4 ans plus tôt ... Je marchais au travers d'un desert de glace, entendez par la que je revenais de la taverne ... Enfin bref j'ai poussé la porte de ma forge quand je découvrit un rat géant affaibli au milieu de ma batisse, pensez vous je me suis employer à le chasser mais il s'aggripa à ma sacoche et attrapa un morceau infime de poulet à l'aide de ses petites pattes. A peine eu-je le temps de tendre mon bras qu'il l'avait mangé. Son sourire était tel, que je n'ai pu m'en empecher de lui en redonner un bout légerement plus gros. Il s'en saisissa très rapidement et me surpris par télement par tant de vivacité que je tomba en arrière. Je cassa alors une planche de bois ... Enervé je mit un coup de pied a ce rat qui traversa ma fenêtre... Son passage avait été relativement destructeur, le sol et ma fenetre y était passé. Comprenez que j'était très en colère, jusqu'a ce que je decouvrit une feuille où plutôt un dessin griffoné a l'aide d'un morceau de charbon. Malgré la mauvaise qualité du dessin je reconnut un nain portant un rat avec un médaillon à l'éfigie d'un poulpe ...


Le temps passa des idées venait et repartait en moi ... mais une seule était fixe ... Ou était ce rat que j'avait jeté de chez moi, il me seblait avoir vu un medaillon à son cou ...
Une année s'écoula, du moins je crois quand le rat refit une apparition, il souriait ... Instinctivement je l'attrapa par le cou pour verifier, je n'en revenais pas ... ce rat avait le medaillon ...

 

Le rat me passa a coté et dechira une grande toile représentant mon père qui était sur un mur depuis que j'avais pris les commandes de cette forge ... Derriere cette toile, était dessiné un grand poulpe, je compris alors. Le soupcon de mystère qui entourait mon père se dissipait légerement. Et les rumeurs se confirmaient ...

 

Mon père avait elever au sommet tout ces fameux gladiateur Poulpes... Les Tataves, et ce rat en faisait parti ... La seul façon de sortir de son ombre était de suivre ses traces, ou plutôt de le remplacer ...


J'ai commencé par prendre en main se rat delaissé par le temps, puis j'ai elargie mon entrainement à une plus grande équipe ... Les Tatave renaissait, petit a petit les gens m'interpellait par mon nouveau nom : Maitre tatavois. L'ancien : Fils Tatavois était oublié.


Pourtant si ces dernieres années de combats et de dure labeur me sont parfaitement clair, mon passé est bien trouble. Ce que je viens de vous conter est la totalité de mes souvenirs ... J'espère un jour pouvoir recollé les morceaux, eclaircir la mort de mon père ou encore eclaircir ma naissance ... Quel est mon age? je n'en sais rien. Quel est mon nom? je n'en sais rien, seul des surnoms mon été attribué ... Pourquoi ai-je oublié toute ma vie? ...


Un leger silence se fit, le nain esperait de tout son coeur que quelqu'un brise se silence ...

 

Pour Baffurieux les bonnes manières de Maitre Tatavois avaient effacé en lui tout espoir de s'emparer du sanglier à la crème. Une chose est sûre concernant son passé, pour qu'un nain arrive à surmonter ainsi son naturel bourru, c'est forcément qu'il est issu de milieu aisé. Faisant un effort pour ne rien laisser transparaitre sur sa déception à propos du sanglier, Baffurieux reprit :
 
Maitre Tatavois, si vous entrez dans la garde, il est possible que nous vous aidions dans la recherche de votre passé perdu. Mais pour devenir garde, il vous faut être accepté par la majorité d'entre nous. Expliquez nous ce que vous pourriez apporter à notre alliance...

 

Le nain toussota légerement avant de commencer à parler sur un ton guidé par son stress :

 

-Euhh ... Hé bien, sachez que mon équipe vous sera dévouez je n'irais pas jusqu'a dire corps et âmes car ils sont parfois de véritables têtes de mule. Comme leur maitre dirait l'un de ses effrontés ... Euh, excusez-moi je m'égare ... Comme je vous le disais que ce soir pour apporter mon aide en temps de guerre ou encore pour réaliser diverses quête je mettrais tout en oeuvre pour mettre le maximum de mon équipe à disposition, afin de vous preter main forte. Il est probable que vous ayez beaucoup plus a m'apporter que l'inverse en matière de gloire et d'experience mais je ferais tout pour m'en montrer digne. De plus si vous pouvez m'aider à retrouver mon passé ce serait des plus apréciable ...
J'espère que vous comprenez l'espoir que je met en vous ...


Le nain qui avait fini chassait les diférents regard pour deviner une quelquonque expression ...

 

Dame Zagora était un peu perdue, il régnait une telle effervescenbce dans cette tour, entre la boite mystérieuse que Martym avait examiné sous toutes ses coutures et dont on ne devinait pas le moyen de l'ouvrir, ce nain bizarre qui s'était précipité dessus les yeux prêt à la manger, puis ce nouveau maître qui leur rendait visite, encore un nain, décidément !
Et maître Nikos qui ne revenait pas, que lui était-il donc arrivé ? Elle espréait que personne ne l'avait attaquée sur son chemin de retour vers la tour, après qu'il avait dû s'absenter ...
 
Et cette Mme Guile qui navait pas daigné leur rendre visite, elle s'interrogeait sur elle ...
 
Son regard se reporta sur le nain qui n'arrêtait pas de parler, son attention avait été distraite et elle n'avait écouté son histoire que d'une oreille. Il semblkait sympathique, même si son élocution avait quelquechose de .. elle ne saurait le définir, mais on sentait qu'il ne dominait pas toutes les subtilités de la langue commune. Peut-être n'y avait-il pas si longtemps qu'il la pratiquait ?

 
- Bonjour maître, je suis heureuse de faire votre connaissance. Il est bien dommage que maître Grungni ne fasse plus partie de la garde, vous auriez trouvé en lui un compagnon attentif, un véritable amoureux des nains, nain lui-même de surcroit.
Cependant, il nous en reste quelques uns avec lesquels vous vous entendrez bien, mais ne faîtes pas attention au demi-elfe qui traînait autrefois souvent ses guêtres par ici, il est mâtiné de nain, donc aucun problème avec lui.
 
Son visage souriait, elle jeta un oeil à cette pauvre dame Khenella qui s'était salié, et lui proposa de passer à la cuisine pour passer un peu d'eau sur les tâches. Tout en lui parlant, elle prit délicatement un morceau de poulet qu'elle grignota distraitement ...
 

 

Le nain tourna la tête et souria à cette personne qui lui paraissait très amical. Il essaya de lui répondre avec autant de courtoisie que possible ... :
-Bonjour madame ... Euh ! ... Mademoiselle ... Enfin peut-être madame ... Et puis cela ne me regarde pas ... C'est un plaisir de savoir que vous reservez un accueil chaleureux aux nains


Le nain sourit :
-Mais vous ne vous êtes pas presenté ... Vous êtes?

 

Un garde entra dans la pièce et amena un parchemin à Maître Tatavois. Il quitta la pièce sans un mot.
 
"Maître, si vous posez votre candidature à la Garde, elle sera examinée avec bienveillance. Signé: l'Intendant."

 

Le nain lisant le message tourna la tête à la recherche d'un registre ou tout autre parchemin sur lequel il devait inscrire son nom. Il ne vit rien de tel, probablement qu'il ne l'avait pas vu, mais il trouva un morceau de parchemin vierge, il se leva pour aller le recuperer. Il demanda rapidement si il pouvait l'utiliser. Cela ne semblant gener personne, il griffona à l'aide d'un morceau de charbon ce qui lui semblait adéquat. 
On pouvait lire, du moins si on parvenait à dechiffrer son ecriture ... :

 

Quendidature :
Ce parcheumain certifie que moa, Maitre Tatavois, propoze sé cervisse a la garrde et daipoze sa quendidature.
 
Maitre Tatavois

 
La signature ressemblait plus à un gribouilli qu'autre chose pourtant le nain semblait enthousiaste de rendre ce qu'il avait entre les mains et qui lui semblait si abouti ... Il brandit son parchemin pour le tendre à une personne qui voudrait bien la lui prendre pour l'enregistrer ...

 

Alors que le festin suivait son cours, les convives étant accrochés aux lèvres d’un nain moins farouche que la moyenne des nains. Les maîtres en présence ont à peine pu voir l’entrée d’un nouveau visiteur. Il s’agissait là d’un rat ! Il paraissait frêle, surtout après avoir déposé son armure à bande à l’entrée de la tour… Il s’approcha de Dame Zagora :
 
Je porte une missive de mon maître, Nikos, il m’a donné l’ordre de vous la remettre en main propre afin que vous la transmettiez au conseil de la Garde. Il m’a aussi demandé de vous présenter ses excuses pour son départ précipité, il vous rejoindra en ce lieu très bientôt.
 
Le rat savait qu’il ne s’était pas trompé, car il avait reconnu la dague que Nikos lui avait offert peu de temps auparavant !
 
De plus, pourriez-vous me présenter celui que mon maître m’a présenté comme un grand forgeron ? J’ai un présent pour lui…

 

Khenella avait suivi le cours des conversations et trouvait le nain fort sympathique... Il avait des manières pour parler qui lui faisaient rire. Elle finit de manger son assiette puis le ventre rempli, elle fit un sourire et présenta Dame zagora : Il s'agit de Dame Zagora, Masseuse lorsqu'il le faut...
 
En ce qui me concerne, je m'appelle Khenella V, l'archiviste...
 
Elle sourit à nouveau puis elle dit à Zagora : Merci pour m'avoir aidé avec ces tâches d'hydromel... je m'en met toujours sur les habits...
 
Khenella se leva et se dirigea vers la grande glace d'où on pouvait voir l'extérieur... là où il y avait eu des affrontements...
Elle resta un moment, sans bouger, regardant la plaine devant la grande tour... Absorbée... Puis elle se tourna lentement puis s'excusa :
Mes chers amis, je vais vous laisser... Je dois aller rendre visite à mes compagnons...
 
Elle leur sourit puis avec prestance, elle alla vers la porte, l'ouvrit puis descendit les longs escaliers... Lorsqu'elle arriva à la porte, la porte du haut claqua.
 
Elle reprit ses effets personnels, puis elle partit vers ses quartiers.

 


Commentaires

 

Alistouille  le 27-05-2010 à 20:37:38  #   (site)

Je vais te décevoir Langue
Je n'ai plus suivi l'histoire de la boîte...

Alista étant parti de la Tour, elle n'était pas là pour savoir ce que contenait la boîte ;p

HELIOS  le 27-05-2010 à 20:34:04  #

Wahouuuu ça c'est du post!! Un peu long quand même, il y a énormément de personnages (je ne les ai pas tous retenus), mais force est de constater que la Garde recrute sans se soucier des origines ou des races... C'est plutôt sympa!

Maintenant, l'autre question: qu'est-ce donc que cette fameuse boîte royale des Nains protégée également par les Elfes (et pourquoi seulement 2 des 3 ont été protégées par les Elfes? Où elle est la 3ème?). J'espère qu'ils vont réussir à ouvrir la boîte en s'y mettant tous, parce que là aussi je suis un peu curieux, moi...
LOOOL!!

 
 
posté le 26-05-2010 à 20:34:15

[STORY] Chapitre 20 : Cannelle...

La nuit était tombée et un léger vent soufflait doucement dans les arbres de la forêt. Khenella regarda le ciel à travers les lourdes branches des feuillus. Elle marchait d'un pas lent essayant de ne pas tomber à cause des grosses racines sur le sol... soudain, son regard fut attiré par une chose blanche sur le sol. Elle s'y approcha et prit l'objet. Il s'agissait d'une feuille de papier. Un poème y était inscrit d'une écriture lisse, presque calligraphiée :
 
L'automne, odeur d'humus et de feuilles mortes,
Temps des flambées dans la cheminée
D'un bon dessert chaleureux
Pommes cuites, épice boisée et sucrée.
 
Cannelle
 
Elle regarda autour d'elle et en déduisit que le poème avait été soufflé par le vent. Elle se demanda qui avait pu écrire un poème si joli. Elle regarda le dernier mot « cannelle » et ne put s'empêcher de penser à son prénom Khenella... Cela ressemblait beaucoup et elle pensa un instant qu'elle avait un admirateur anonyme... Elle avança un peu plus dans la forêt avec le poème en main et s'assit sur les pierres qui étaient proche de la tombe de Tante Pol et de Kamahl. Elle regardait alors à nouveau le poème avec un sourire qui exprimait de la douceur.
 


Commentaires

 
 
 
posté le 22-05-2010 à 19:05:53

[RP] Underground (14.11.2006)

Auteur :

Aldur

 

Un silence de mort régnait alentours lorsque le cri de désespoir d'une chouette hulotte se fit entendre. Au loin, bien loin dans la campagne une jeune femme tremblait de terreur. Devant elle, une forme était apparue, longue, une cape noire cachant le visage mais laissant apparaître des cheveux d'un blanc crème.

Elle s'était mise à genoux et tenait sa tête entre les mains. La forme s'approcha et posa sa main sur sa tête doucement. La jeune femme enleva ses mains et regarda en direction du capuchon... Elle murmura quelques mots puis tomba à terre.

Qui était la personne cachée dessous la cape ? Allié ? Ennemi ?

Il avança rapidement en direction de sa demeure. Personne ne devait savoir ce qui s'était passé... Trop de souvenirs, trop de mal... Il fallait se libérer !

 

**********


Quelques mois ou semaines plus tard, un nouveau Maître d'Armes fit son apparition dans la cité éternelle. Il semblait fermé sur les autres et ne parlait pas aux autres... Son visage impassible, c'était comme si il était dépourvu de sentiments.

Un faucon s'envola et se percha sur son épaule alors qu'il se dirigeait vers les Arènes Eternelles. Son impassibilité pourrait charmer plus d'une alliance... Impassible, il pourrait montrer son contrôle de soi, une idée de justice...

**********


Sa longue cape claquant dans le vent, Underground, s'approcha tranquillement d'une des portes... Il frappa demandant de voir les personnes présentes. Qu'allait-il se passer ? La solitude aurait-elle le dernier mot sur la vie ?

 

Un petit bruit aigu résonna dans l'une des chambres du deuxième étages de la Tour. Celle d'Aldur rentré il y a trois jours d'une absence aillant duré près de 4 mois.
Il venait de se lever, réveillé par le claquement des volets dans le vent mordant de dehors.

Il se leva lentement et enfila d'une habileté plutôt élégante ses atours, suivis de sa cape orné du symbole de La Garde dans le dos.
Une fois son épée placé à son ceinturon, il rangea rapidement ses long cheveux d'un noir intense et coiffa son chapeau.
Pour finir il ouvrit le tiroir du meuble dans le coin de la pièce et en sortit une fine plume rouge et jaune qu'il fixa sur son couvre chef.

Une fois paré, il entreprit de descendre en direction de la salle commune à quelques pas de là. Le silence était revenu et l'obscurité croissante en longeant le couloir lui aurait donné un frisson s'il ne s'y était pas habitué durant ces quelques années de présence, ça lui manquait...

Un scintillement devant lui le ramena de ses pensés. Le bars se découvrait au fil des pas puis les nombreuse tables se mirent à apparaître derrière le mur.
La salle semblait vide, à part un ou deux Gardes qui dessaoulaient de la nuit passée...

Aldur tenta une approche lorsque soudain, un choc sur la lourde porte gardant l'entrée prit son attention.
Il se dirigea vers cette dernière de l'autre côté de la salle, tout en esquivant les deux gardes grognant dans leur... sommeil

 

Sans prendre le temps d'allumer une torche dans la pénombre du hall, et tendis sont bras droit vers la lourde poignée de bronze et tira la grande porte vers lui. Un courant d'air entra, et une ombre encapuchonné se tenait pour ainsi dire, devant lui...

 

L'ombre et l'homme se retrouvèrent face à face. La longue cape cachant parfaitement le visage de underground, le garde ne put voir le fin sourire qui s'était dessiné un instant sur ses lèvres, tranchant avec la peau et les cheveux blancs.

 

 

 

 

 

L'ombre enleva lentement son capuchon laissant découvrir son visage blême sans sourire presque indéchiffrable. Underground hocha gravement la tête en signe de salut. Les yeux bruns scrutèrent un instant l'entrée, cherchant à déceler les possibles pièges ou obstacles. Puis ils revinrent sur l'homme qui était face à lui et il dit d'une voix grave : Bonjour, Je suis bien à la Tour de la Garde Noire du Warfo ?!

Un léger sourire et il se présenta : Je m'appelle Underground... J'ai beaucoup entendu parler de votre compagnie de mercenaire...

Il lui dit qu'il voulait les rejoindre... Que c'était important pour lui, car il avait entendu parler de la Garde Noire du Warfo dès son arrivée à la Cité Eternelle et qu'il s'était toujours demandé comment il pouvait y parvenir.

Il resta silencieux à regarder avec appréhension l'homme qui avait ouvert la porte. Allait-il l'accueillir ? Le rejeter ? Lui demander de faire une danse de salon... ?! Tant de questions plus stupides les unes que les autres.

 

L'être en face d'Aldur le dévisagea un moment, il avait un visage d'une pâleur de jade et semblait pouvoir le traverser du regard, c'était... déconcertant.
Il rompu alors le silence de sa voie rauque et prononça quelques mots qu'Aldur put déchiffrer comme un salut amical suivis d'une question simple.


Bonsoir, en effet vous êtes bien sur le palier de La Tour du Warfo, ne restez donc pas dehors, un accident est si vite arrivé dans le coin...

Aldur lui montra l'entrée d'un signe du bras, et proposa de lui retirer sa cape toute trempée pour la mettre près de la cheminée dans une pièce voisine.

 

Underground suivit le sieur jusqu'en haut et n'oublia point de donner ses armes aux gardiens. Puis, lorsque les deux hommes se furent assis, il prit une profonde inspiration puis scruta lentement les alentours, perdu dans ses pensées.

Le chemin avait été long jusqu'à la cité éternelle et encore plus long dans son passé. Son regard revint sur l'homme en face de lui et un léger sourire fut accompagné d'un :
Puis-je connaître votre nom également ?

Il attendit qu'il réponde puis il ajouta lentement : Je suis passé à votre bureau pour remettre ma lettre de candidature... Peut-être voulez-vous mieux me connaître pour prendre de bonne décision...

Un léger silence et ajouta : J'ignore encore comment se passe les votes... Est-ce une Monarchie ou une Oligoarchie ?

Il regardait distraitement l'âtre du feu quand il vit un petit personnage se gambader en face de lui. Underground fronça légèrement les sourcils se demandant ce que c'était. Cela ressemblait à un nain mais c'était beaucoup plus fin et plus petit... Son regard interrogateur tomba à nouveau sur l'homme et il murmura : Qu'est-ce que c'est ? ...

 

Je me nomme Aldur, répondit-il avec un petit pincement dans la voix.
Il frotta sa barbe de trois jours et leva les yeux quelques instant, l'homme le regardant toujours, il commença:


Je ne pense pas que l'on puisse parler de monarchie, du fait que... ni d'Oligarchie car ... (Aldur fronça légèrement les sourcils.)

Non, pour être franc, c'est plutôt une dictature, non pas pour ce qui est des votes car pour ça nous sommes à peu près libre de choisir entre les douves ou dire Oui!!
Je parlais de l'énorme stress que l'on éprouve parmi la Garde, si vous n'avez pas d'économie dans votre besace il ne faut même pas envisager ni même y songer de venir. Chaque sous en notre disposition est subtilisé, nous sommes fouillés en ... profondeur tous les trois jours pour vérifier que l'on ne cache rien, notre équipement est retiré de tout objet aillant illusoirement l'effet de briller, nos quartiers sont perquisitionné lors des banquets du soir, des espions internes nous surveillent derrière leur manières subtile ont peu les mettre à jour très facilement. J'ai des noms d'ailleurs...

Aller je vais vous parlez honnêtement, entre vous et moi, si vous avez ne serait-ce qu'une parcelle d'envie de venir, effacez là de votre mémoire, oubliez la.
Vous n'êtes pas suicidaire dites moi?

Ou bien si la vérité ne vous fait pas le moindre effet, alors venez, à vos risques et péril. Et nous vous accueillerons les mains tendues, ... vers votre bourse!

Et sinon, parlez moi de votre passé, comment avez vous entendu parler de nous? Que faisiez vous de votre temps libre, vous vagabondiez?

 

Une dictature, vous dites...

Aucune solde...
Le jeune homme aux cheveux crèmes fronça légèrement les sourcils puis les releva et dit doucement : Ma foi, ce ne sera pas la première fois...

Mais, je peux vous rassurer, non je ne suis pas suicidaire, même si on pourrait se poser la question, c'est sûr...

Un léger sourire s'inscrivit sur ses lèvres puis il raconta lentement : Je viens du Nord-Est des Arènes Eternelles, là où le soleil se lève quelques heures avant ici et où il ne dure que quelques heures... C'est pour cela que ma peau est assez clair... Enfin, bon, Passons !

Son regard parcourut un instant la pièce puis sa voix grave reprit : J'étais jadis servant dans une église. J'y vivais depuis mon plus jeune âge et passait mon temps à prier. Tout les jours, toutes les nuits... Toujours, en somme !

Jusqu'au jour où mon père, j'entend par là, le prêtre me demanda de venir dans la cité éternelle pour recueillir des archives dans les grands grimoires ancestraux...
Je me dirigeai alors vers la cité, mais mon habillement sembla marquer les jeunes personnes comme les vieilles et me valurent nombre de disputes.

Il demanda distraitement à un des petits personnages s'il pouvait lui donner de l'eau et celui-ci apporta rapidement la boisson. Underground but lentement le liquide neutre, puis d'une voix plus claire, il continua son récit : J'ai fait alors les chemins plutôt la nuit, évitant la population au maximum, apprenant à chasser et manger des baies sauvages...

Dans un des longs chemins que je pris, je rencontrai une femme souffrante. Je n'avais jamais exercé de pouvoirs d'aucunes sortes mais je compris qu'il me fallait faire comme mon père... Alors, j'ai posé mes mains sur la tête de la jeune femme et priait en silence pour elle...
Malheureusement, elle ne survécut point...

Ainsi, lorsque je suis arrivé ici, j'ai cherché en vain des personnes pour m'aider et j'ai fini par abandonner ma tâche... Je sais bien que je ne pourrais pas vous aider aussi bien qu'un guerrier mais ce serait un plaisir que de prier pour vous...

Il baissa doucement la tête, regardant son verre d'eau. Puis lorsqu'il releva la tête, une lueur de quiétude brillait dans ses yeux. Il murmura lentement : Que dieu vous bénisse...

J'ai entendu parler de votre prestigieuse alliance depuis peu et ce sont surtout les prouesses dialectiques qui m'ont le plus intéressés. Peut-être avez-vous les archives que je cherche...

Son visage redevint impassible. Il venait d'avoir une drôle de vision passer devant lui. Il murmura : N'y a-t-il pas une femme qui est morte en ces lieux ? Cheveux noirs, mèche blanche, robe bleue...

 

******

 

Underground était resté aussi silencieux que son camarade jusqu'à ce qu'une jolie dame entre en compagnie de ce qui ressemblait à un elfe. Elle lui donna une lettre qu'il lut rapidement.
Il regarda Aldur avec un sourire au coin des lèvres et lui dit :
ça y est ! Je suis avec vous !!

Il rit à gorge ployée, puis il se leva s'approcha de la dame aux cheveux roux et prit très doucement sa main avant d'y déposer un baiser. Puis il lui sourit et la remercia.
Il regarda autour de lui, les yeux brillants de joie. Il leur dit alors :
Bon, je vais aller voir la juge...

À bientôt !

Il hocha la tête en direction d'Aldur et le remercia à son tour. Puis, il se dirigea vers les confins de la Tour de Garde pour trouver la salle des miliciens.

 


Commentaires

 

alistouille  le 01-06-2010 à 06:15:05  #   (site)

C'est juste pour le fun ^^
En réalité, c'est impossible d'avoir une solde dans le jeu ^^
C'est que du rôle play Clin doeil

HELIOS  le 26-05-2010 à 18:55:00  #

Hooooo mais c'est que ça n'a pas l'air de rigoler dans cette Garde! une dictature qui dépouille ses gardes, ha ouais quand même... on dirait une espèce de Mafia qui pratique le racket et l'extorsion à outrance... ou alors, ils disent ça aux nouveaux pour les décourager ou tester leur motivation, c'est ça?

 
 
posté le 21-05-2010 à 17:12:31

[STORY] Chapitre 19 : Victoire de Grundsbil

Auteurs :

Le forgeron des âmes

Zagora

 

La nuit était déjà bien avancée et pourtant une ombre avançait rapidement en direction de la tour... Qui s'y cachait ?! L'ombre arriva enfin devant la porte de la grande tour et frappa à la porte. Un des deux gardes étant allé dormir, Colin regarda qui voulait entrer dans la tour. Il fit un large sourire en reconnaissant l'archiviste qui revenait des arènes.

Il ouvrit la porte et l'archiviste le remercia de quelques pièces d'or. Elle, car il s'agissait bien sûr de Khenella V, se dirigea vers les nombreux escaliers qu'elle devrait gravir pour rejoindre ses camarades, ses amis. Elle poussa un soupir mais elle se mit en route et monta les escaliers. Les dernières furent bien sûr pénibles, mais quoi de plus normal !

Elle reprit son souffle et ouvrit avec fracas la porte. Elle arborait un grand sourire et était habillée de son armure de cuir qu'elle n'aimait guère enlever ainsi que d'une cape. Elle dit alors :
Camarades ! Tournée générale !!!

Un des nombreux péruviens vint vers Khenella lui demander sa boisson mais elle répondit qu'elle prendrait une boisson plus tard.

Elle décrocha sa cape et s'assit à la grande table. Elle annonça alors :
La raison de ma tournée générale est que mon brave Grundsbil a gagné son duel pour la Malédiction de Lloth ! Dès lors, plus de souci sur nos épaules ! Elle regarda le forgeron qui l'avait aidé il y avait de cela quelques jours et elle lui offrit un grand sourire comme marque de rétablisement.

 

Le forgeron des âmes prit du lait fraise, pour changer, et leva son verre à la santé de Khenella. Elle était vraiment plus belle avec un sourire qu'avec des traits tristes sur son visage. Quand elle vint vers la table des quatres gardes.

 

Ravi de votre victoire, vous rayonnez. On se demandait entre nous si vous pourriez nous faire une bonne tarte, heu pas à la rose, on pourrait changer pour une fois pourquoi pas à la fraise. Nous sommes bien entendu à votre disposition pour les ingrédients.

Et prenez donc un verre que diable, quand on offre une tournée on boit avec ses invités.

 

Elle sourit à nouveau au forgeron et dit tout en levant la main pour appeler un des péruvien : D'accord... Une tarte à la fraise, je suppose... En somme, Une Bonne Tarte ! Elle éclata de rire. Le petit péruvien arriva à côté d'elle : Un lait fraise !
Il hocha la tête et clopinant il alla chercher la boisson et la rapporta rapidement. Elle prit le verre en main et en but une gorgée.

Elle regarda le forgeron et expliqua :
Je suis heureuse que Grundsbil ait gagné ! En fait, il a réussi à battre le narrateur grâce à sa nouvelle arme qu'il apprécie de plus en plus... le marteau à deux mains !

Dommage que Thélama ne comprenne pas encore comment s'en servir…

Elle se gratta la tête : Pour la tarte, je pensais que vous pourriez commencer à aller chercher les fraises disons à la fin de cette semaine

 

Dame Zagora entra lentement dans la tour. Elle s'y sentait presque étrangère, tant de jours s'étaient écoulés sans qu'elle y remette les pieds ... Tout y était pourtant pareil, à moins que ....
Elle vit dame Khenella qui avait l'air joyeuse, et le forgeron toujours son verre de lait fraise à la main. Ce breuvage n'avait pas l'air de lui convenir, il avait l'air fatigué et de peu d'entrain, malgré son sourire. Elle s'approcha du groupe de gardes, prit un verre au hasard, l'effleura de ses lèvres, en but une gorgée et fit la grimace. Elle avait oublié qu'elle n'aimait pas l'alcool.


- Bonjour à tous. Sa voix était un murmure, elle se demanda si quelqu'un l'avait entendue. Au fond, avait-elle vraiment envie qu'on l'entende ?
Elle se dirigea dans un coin plus sombre, d'un pas souple, le regard perdu dans ses rêves. Le bonheur existait-il vraiment ?

 

Khenella sourit à dame Zagora lorsqu'elle la vit approcher. Elle semblait triste ou plutôt perdue dans ses pensées... À quoi pensait-elle ?! Un petit péruvien s'approcha d'elle avec un petit calpin pour prendre note de sa boisson.

Khenella lui dit :
Bonjour, gente dame ! Heureuse de vous voir, venez trinquer avec nous pour la victoire de Grundsbil !!! Elle leva son verre de lait fraise en guise d'invitation.

 

Vous avez gagné une épreuve ? Bravo, j'en suis heureuse.

Dame Zagora arbora un doux sourire, mais on sentait que son esprit était toujours ailleurs, quelque part, dans un monde à part, un monde parallèle peut-être ...Elle se tourna vers celui qui lui demandait quelle boisson elle voulait, elle réfléchit toujours aussi indécise quand il s'agissait de faire un choix ..

Un jus de framboise s'il vous plait.

Se tournant vers dame Khenella V :

Racontez donc les exploits de votre gladiateur. Il y a bien longtemps qu'aucun des miennes n'en a réalisés ...

 

Le petit péruvien se dirigea vers les cuisines et apporta un jus de framboise à la belle dame. Khenella expliqua alors : Hé bien... J'étais inscrite dans la Malédiction de Lloth... Une épreuve qui consistait à faire se battre un de nos gladiateurs contre un autre en duel singulier... Grundsbil (bientôt maître) s'est porté volontaire et portait son armure à bande avec son marteau à deux mains, infatigeable comme toujours...
De l'autre côté il y avait Le Narrateur, un homme (maître) en armure à bande avec deux cimeterres comme armes... par contre il n'était que résistant...

Le combat commença dans la nuit... Ils commencèrent à 0 Actions et à force de patience, Grundsbil l'attaqua... malheureusement il loupait tous ces coups puissants après tant d'entraînements !!! Mais une attaque simple réussit et blessa l'adversaire... Lui également n'arrivait point à blesser Grundsbil... sauf au dernier coup!!

Puis, je revins le voir dans la soirée et il avait réussit à blessé gravement Le Narrateur... je l'encourageais avec les cris de la foule et Grundsbil réussit ses deux attaques suivantes !!! Et enfin, le Narrateur s'écroula à terre!

Elle sourit à la dame, heureuse d'avoir gagné : Si je perdais les manches suivantes... hé bien... j'aurais été exilée pendant 5 jours et la garde n'aurait pas pu gagné un elfe noir pour le tirage au sort... car il y a en effet un tirage au sort pour avoir des elfes ! Elle but de son lait fraise se faisait deux petites moustaches de lait qu'elle enleva avec une serviette...

Ainsi, tout les gardes ont réussi à passer ce cap !

 

Le forgeron plongea dans ses pensées dès que Dame zagora vint à la table. Il avait décidé d'être un vrai Garde avec un air aussi dur que l'étaient la plus part. Il se voulait un Garde ténébreux comme l'était son passé, aussi sombre que les personnes de la cité le craindraient rien qu'en le voyant marcher dans les ruelles de la ville.

Le lait fraise était un problème majeur à son image de marque mais hélas il ne pouvait laisser sa boisson préférée sinon son équilibre mental déjà complètement instable craquerait.

Le deuxième problème était les amis de la Garde et autres, il était heureux quand ils étaient là mais il devait jouer le Garde distant pour son image de marque, c'est comme ça que les filles tomberont à tes pieds lui avait dit OniJ.


Le problème était là une fois de plus Dame Zagora était revenu et rester détacher lui était difficile.


S'en suit le dialogue intérieur

- Bonjour Dame Zagora ravi de vous voir ici
- ça fait un peu trop non?
- Bonjour, dame Zagora, j'espère que vous allez bien
- Trop classique
- Alors Zag ça va?
- Tu ne l'as jamais appellé comme ça tu risques de faire tache
- ...

Ainsi de suite jusqu'à la conclusion

Bonjour, Dame Zag, j'espère que vous allez bien, ravi de vous voir ici

Phrase tombant bien à plat, les deux Gardes ayant évoluées dans leur conversation... Ha non c'est pas pour ça. Reprenant pied dans la tour

Et enfin, le Narrateur s'écroula à terre!
Quoi vous me tuez les candidats du concours de contes qui sont déjà peu nombreux, c'est vil!

Décidément il en avait à faire pour être aussi noir que Khenella

 

Elle regarda le forgeron un peu étonnée et elle s'écria : Mais nonnn !!! Ce n'est point de CE Narrateur dont je parle !

Mon Grundsbil s'est battu face à un gladiateur qui s'appelait Le Narrateur et qui était d'ailleurs un compagnon du maître d'arme «Le Narrateur»... C'est un maître qui appartient à l'alliance Menzoberranzan ! Vous connaissez cette alliance ?

Elle but à nouveau son lait fraise mais il lui semblait que le forgeron était lui aussi perdu dans ses pensées... Elle se dit que ça lui était arrivé il y avait peu encore et qu'elle devait attendre qu'il reprenne «conscience».

Alors que des gardes arrivaient pour boire, elle somnola.

Soudain, le vieil intendant ouvrit une bouteille d’alcool qui fit du bruit qui réveilla Khenella. Elle ouvrit les yeux, bailla largement puis elle finit le verre de lait fraise qui lui restait puis elle s'excusa : Je vais aller me ballader un peu dans la cité, mes amis !

Je reviendrais un peu plus tard...

Elle sourit à ses camarades et elle se leva. Elle remit sa cape sur ses épaules, paya son dû aux petits péruviens. Elle dit juste avant de descendre les escaliers : N'oubliez pas, c'est ma tournée !

Puis elle se retourna et descendit les escaliers interminables puis arrivée dehors elle se dirigea vers la cité.

 


Commentaires

 

alistouille  le 01-06-2010 à 06:16:43  #   (site)

De rien.

Pour ce qui du forgeron, il avait mis un ptit message pour prévenir qu'il voulait tester quelque chose.

IRL, il est marié avec Zagora Clin doeil Il peut donc se permettre de prendre le contrôle de Zag Langue

HELIOS  le 21-05-2010 à 21:23:17  #

Alors là ça y est, on entre directement dans la partie technique, avec des combats entre différentes Arènes, quelques règles (notamment le fait de devoir remporter des combats pour ne pas être exclu des tournois), et Khenella qui a trouvé un bon exutoire pour ne plus trop penser à ses problèmes de coeur.Clin doeil1

Par contre, ça fait bizarre de voir le Forgeron des Âmes un peu à l'Ouest, limite paumé, lui qui jusqu'à présent savait toujours ce qu'il faisait, et qui était toujours de bon conseil... Un peu troublé par Zagora, non? Mais c'est sympa de voir les personnages sous une autre facette, en fait... hihi

Ha, au fait, merci pour les illustrations des premiers articles, ça a été l'occasion de les relire un peu pour revenir sur le passé de Khenella! Sympas les avatars! rougis

 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article